La catéchèse a été le point central de l’audience du Pape François le 17 septembre dernier.
L’occasion pour le Saint Père de rappeler l’importance d’annoncer la Bonne Nouvelle de l’Évangile sans faire du catéchisme une «communication abstraite», ou un objet de musée.
Nous faisons le point avec Soeur Henriette Kaboré, responsable de la catéchèse au diocèse de Marseille.
Le catéchisme n’a pas toujours le vent en poupe.
Si la crise sanitaire a coupé l’herbe sous le pied de beaucoup de secteurs, Le Pape François a tenu à le remettre en lumière sans pour autant en faire un bric-à-brac de “connaissances théoriques à mémoriser comme s'il s'agissait de formules mathématiques ou chimiques.” La pratique doit être enseignée par “des personnes capables de créer les liens nécessaires d'accueil et de proximité” afin de “mieux apprécier la Parole de Dieu.” Le but étant d’intéresser les plus jeunes à la religion catholique. C’est ce qu’explique Soeur Henriette Kaboré.
“On découvre toujours plus les différentes manières dont Dieu est présent dans nos vies”
Cette dominicaine de la présentation de la Sainte Vierge est à la tête du catéchisme au diocèse de Marseille depuis le mois de septembre.
Selon elle, le rôle d’un catéchiste est de “faire écho de la parole de Dieu.”
Sa mission première est “d’éveiller chez l’enfant cet amour du Christ pour faire naître une relation qui prendra racine dans l’eucharistie” et qui se poursuivra également, à la maison.
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