Cellules paroissiales d'évangélisation ou comment multiplier la grâce

La cellule, c’est cette unité biologique capable d’avoir une vie autonome d’un côté et de pouvoir donner la vie en se multipliant, de l’autre.
Ce nom a été naturellement choisi par le prêtre milanais Don Périni, qui créa, il y a 34 ans, des groupes de partage basés sur l’idée que tout baptisé a pour mission d’annoncer la bonne nouvelle dans et hors les murs de l’église, les cellules paroissiales d'évangélisation.

Ces cellules paroissiales ont été “importées” au coeur de l’ensemble des six paroisses du quartier Saint Barnabé, sous l’impulsion du Père Michel Roux.
Le Père Christophe Purgu, l'un des successeurs de Michel Roux, a décidé de poursuivre tout le travail mené par les cellules. “Au début je ne connaissais pas plus que ça ces “cellules” et je prends un grand plaisir à les découvrir à travers ceux qui les animent depuis de nombreuses années, je suis attentif à ce que l’Esprit suscite dans mon coeur pour les accompagner”.

Des temps de louange, de partage, d’enseignement et d’action de grâce

Concrètement, les “cellules” sont ouvertes à tous ceux qui souhaitent vivre une expérience en Eglise. Elles ont lieu une fois par semaine et sont structurées autour de temps forts: des chants pour louer Dieu, des moments d’action de grâce pour remercier des dons que l’on discerne, des temps de partage et de relecture spirituelle de moments de vie, un enseignement et un travail d’approfondissement avec un prêtre.

Pour Christophe Purgu, “il se fait comme une évangélisation réciproque, on se laisse bousculer dans une écoute bienveillante”.
Il poursuit: “le danger dans toute vie spirituelle c’est de s’installer (...) il s’agit de renaître autrement et de se laisser désencombrer”.
Dans le cadre des cellules, chacun porte aussi un autre dans la prière, qu’il soit croyant ou non, chrétien ou pas.
Et le père Christophe de conclure, “on n'évangélise pas à coup de slogans (...) il s’agit juste d’annoncer le Christ et de montrer combien il nous nourrit et combien il nous fait vivre”.