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Cimiez : les coulisses de l'avenir du monastère des sœurs clarisses à Nice

Un article rédigé par Stèvelan Chaizy-Gostovitch - RCF Nice Côte d'Azur, le 25 mars 2024 - Modifié le 25 mars 2024

Les sœurs clarisses à Cimiez rendent les clés du monastère à Nice. 100 ans après leur arrivée, elles cèdent la place à un nouveau projet. Après diverses réunions, les Petites sœurs des Pauvres prennent la suite. 

Le monastère de Cimiez - Google ImagesLe monastère de Cimiez - Google Images

Elle est arrivée il y a désormais plus de deux ans. Mère Claire-Elisabeth est descendue de Poligny (Jura) pour redresser la barre à Nice. Il y avait un peu d'appréhension dans le monastère sur l'avenir des lieux à l'époque. Plus de deux ans plus tard, la communauté quitte Nice après 100 ans de présence. rapportent nos confrères de France 3 Côte d'Azur

 

Trouver une autre congrégation pour occuper le lieu

 

Ce monastère, avec ce jardin, cette église et ce quartier calme, aurait fait le bonheur d'un promoteur immobilier. Mais la Supérieure des Clarisses de Nice a vu les choses autrement. Selon nos informations le maire a reçu, en présence de Monseigneur Jean-Philippe Nault, Evêque de Nice, Sœur Claire-Elisabeth avec Sœur Ann, Provinciale des Petites Sœurs des Pauvres, et Sœur Catherine, économe générale des Petites Sœurs des Pauvres. 

 

Mère Claire-Elisabeth avait alors présenté le projet de cession du monastère Sainte Claire aux Petites Sœurs des Pauvres pour un projet d’habitat partagé à destination des personnes âgées à faibles ressources. Christian Estrosi a alors assuré que la Ville et la Métropole n’exerceraient pas leur droit de préemption. C'est aujourd'hui acté.

 

ce projet préserve la vocation spirituelle de ce site 

 

Contactées, les Petites Sœurs des Pauvres de Nice confirment la bonne marche de ce projet: "ce sera des personnes âgées en habitat partagé. Des personnes valides qui sont pauvres, qui ne peuvent pas payer des maisons de retraite chères. Des personnes autonomes qui peuvent faire leurs achats, faire le linge seules et un petit nombre de Petites Sœurs des Pauvres pourraient veiller sur elle". 

 

De son côté, le maire de Nice "se réjouit que ce projet préserve la vocation spirituelle de ce site formidablement conservé et s’inscrive dans une démarche d’accompagnement social et écologique au bénéfice des personnes les plus fragiles".

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