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Garder la joie de Noël !
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Garder la joie de Noël !

Un article rédigé par Véronique Alzieu - RCF,  -  Modifié le 25 décembre 2021
Noël avec les libanais Garder la joie de Noël, malgré tout

Avec le père Jalil, prêtre franciscain conventuel et fondateur du couvent de l'église Saint Antoine de Padoue dans laquelle nous vivons la célébration de Noël ce soir et Rita, paroissienne, nous revenons sur l'importance de garder la joie et l'espérance malgré les crises que nous traversons.

Crèche dans l'église Saint Antoine de Padoue à Beyrouth / Amélie Gazeau/ RCF Crèche dans l'église Saint Antoine de Padoue à Beyrouth / Amélie Gazeau/ RCF

Les franciscains conventuels

Le père Jalil est un franscicain conventuel.  Saint Francois d'Assise a fondé l'ordre, un ordre initialement nomade. Plus tard certains franciscains se sédentarisent dans des couvents d'où le nom de "conventuel". Au couvent de Saint Antoine de Padoue,  ils sont actuellement six frères , des roumains et des libanais. Le père Jalil a fait construire le couvent en pleine guerre libanaise. 

 

Noël au Liban : l’espérance au coeur du désespoir

Pour Ryta, paroissienne, entre Noël et la crise que subit le pays, les libanais vivent des réactions contradictoires. C'est pour elle l'occasion de réfléchir à notre manière d'aborder cette fête de la naissance du Christ. "Nous retrouvons ce soir la raison authentique de vivre Noël.Peut être ce que nous vivons est l’occasion de réfléchir à la raison de la naissance du Christ." Pour le père Jalil, Noël cette naissance "est là pour éclairer l’humanité plongée dans les ténèbres". Une obscurité vécue depuis 2019 par le peuple libanais, plongé dans une crise politique, sociale et économique majeure.

 

 

La naissance du Christ, une lumière dans la nuit libanaise

 

Malgré la situation compliquée, les libanais restent attachés à Noël et aux traditions qui l’entoure. On peut croiser de nombreuses crèches dans les églises, les rues et les maisons de la capitale. Malgré le manque d’électricité, les crèches sont illuminés. Une lumière nécessaire pour redonner un peu d’espoir au Libanais. 

 

Pour Rita, la notion de pauvreté est important dans notre manière de vivre Noël, au plus proche de l'enfant Jésus. "Dieu est pauvre, il n’ a rien c’est pour cela qu’il est Dieu" emprunte-t-elle à Maurice Zendel. Pas besoin de luxe ou de richesse pour être le Créateur. Pour Rita, cette humilité nous invite à la rencontre en cette nuit de Noël mais aussi à une retour à l’essentiel. Pour le Père Jalil, la joie de Noël nous invite « à imiter » Jésus dans sa simplicité et à suivre son message.

 

La crise que traverse le Liban est comme une "longue nuit de Noël" pour la paroissienne. Une nuit sombre, une étable froide mais une lumière dans le ciel, l’étoile, qui nous guide. "Notre étoile c’est l’enfant qui va naître, c’est notre foi qui doit nous soutenir pour vivre cette naissance" nous dit Rita. Pour le père Jalil, la célébration de Noël est un "renouveau".

 

Fairouz, chanteuse libanaise mondialement connue qui fait la fierté du pays interprétant "Hallelo Halouya" sur l'air de "Il est né le divin enfant".

 

 

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© Noël avec les libanais
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Noël avec les libanais

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