A la paroisse maronite Notre Dame du Liban à Marseille, des jeunes entre 18 et 35 ans se réunissent régulièrement pour prier, aider les plus démunis et mener des actions humanitaires envers leur pays: le Liban.
Ils portent un signe distinctif reconnaissable, un gilet bleu, comme l’explique Monseigneur Pierre-Issam Abi Khalil, procureur patriarcal maronite à Marseille et curé de la paroisse ND du Liban.
Depuis trois ans, des “jeunes chrétiens Missio Dei” vont à la rencontre des plus démunis.
Pour les présenter en quelques mots, ils ont entre 18 et 35 ans, sont libanais soit maronite, soit orthodoxe et surtout ils sont reconnaissables à leur gilet bleu, devenu depuis un signe de reconnaissance.
Après la pandémie et le confinement où ils sont restés actifs envers les plus démunis, ils ont relancé leur groupe en septembre dernier.
Leur fil rouge pour 2021 est de venir en aide au Liban, pays de leurs racines fortement touché par une crise économique et sociale.
Une aide qui se matérialise par la collecte de médicaments à destination de la région où a eu lieu l'explosion du port de Beyrouth.
En complément des actions de parrainage sont menées envers les écoliers libanais pour les aider à poursuivre leur scolarité.
Et enfin les gilets bleus coordonnent l'adoption d'une quarantaine de familles libanaises vivant au Liban. Il s’agit de leur donner un salaire d'une trentaine d’euros par mois pendant un an, soit l’équivalent du prix du pain quotidien.
Mais leurs actions ne se limitent pas au Liban. A Marseille, les gilets bleus aident les sœurs missionnaires de la charité une fois par mois pour les repas au sans-abris.
Comme le rappelle Monseigneur Pierre-Issam Abi Khalil, les actions des gilets bleus s’inscrivent dans la prière et la spiritualité, phase préalable essentielle au don de soi.
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