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"Il faut que le Fils de l’homme soit élevé" (Jn 3, 13-17)

Un article rédigé par Nicolas de Boccard (50553) - RCF, le 14 septembre 2024 - Modifié le 14 septembre 2024
Prière du matin"Il faut que le Fils de l’homme soit élevé" (Jn 3, 13-17)

"Il faut que le Fils de l’homme soit élevé" (Jn 3, 13-17)

 

Méditation de l'évangile (Jn 3, 13-17) par le Père Nicolas de Boccard

 

Chant final : "Dieu a tant aimé le monde" par Hillsong

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à Nicodème :
    « Nul n’est monté au ciel
sinon celui qui est descendu du ciel,
le Fils de l’homme.
    De même que le serpent de bronze
fut élevé par Moïse dans le désert,
ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
    afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
    Car Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas,
mais obtienne la vie éternelle.
    Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.

Source : AELF

Méditation Père Nicolas de Boccard   

Cet évangile est l’un des plus beaux de toute l’Écriture sainte. En quelques mots, Jésus synthétise tout son amour pour chacun de nous : « Dieu n’a pas envoyé Son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que, par Lui, le monde soit sauvé ».

Quelle libération, lorsque l’on comprend que notre vie a un sens, que nous sommes aimés par Dieu. On m’a rapporté l’histoire de cette jeune, atteinte du sida en raison de ses excès de drogue et d'alcool, qui se tapait la tête contre le mur en hurlant : « Pourquoi personne ne m’a jamais dit que j’étais aimée, que ma vie avait un sens. On me l’aurait dit plus tôt, je n’aurais pas cherché partout ailleurs Celui qui était caché à mes yeux. Maintenant que je sais, j’aurais vécu autrement. Je vais sans doute mourir – bien jeune – mais au moins je sais que Mon Dieu m’accueillera avec miséricorde ».

Rappelons-nous ces paroles de feu écrites par Saint Augustin : « Bien tard, je t’ai aimée, ô beauté si ancienne et si nouvelle, bien tard, je t’ai aimée ! Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors, et c’est là que je te cherchais, et sur la grâce de ces choses que tu as faites, pauvre disgracié, je me ruais ! Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi ».

Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’Il a envoyé son Fils unique  ! Ne l’oublions jamais, même lorsque la barque de nos vies est secouée, Il vient nous sauver.

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