"Ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. Les fils sont libres de l’impôt"
Méditation de l'évangile (Mt 17, 22-27) par la pasteur Nicole Fabre
Chant final: "Je t'offrirai" de GLORIOUS
En ce temps-là,
comme Jésus et les disciples étaient réunis en Galilée,
il leur dit :
« Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ;
ils le tueront
et, le troisième jour, il ressuscitera. »
Et ils furent profondément attristés.
Comme ils arrivaient à Capharnaüm,
ceux qui perçoivent la redevance des deux drachmes pour le Temple
vinrent trouver Pierre et lui dirent :
« Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? »
Il répondit :
« Oui. »
Quand Pierre entra dans la maison,
Jésus prit la parole le premier :
« Simon, quel est ton avis ?
Les rois de la terre,
de qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ?
De leurs fils, ou des autres personnes ? »
Pierre lui répondit :
« Des autres. »
Et Jésus reprit :
« Donc, les fils sont libres.
Mais, pour ne pas scandaliser les gens,
va donc jusqu’à la mer,
jette l’hameçon,
et saisis le premier poisson qui mordra ;
ouvre-lui la bouche,
et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes.
Prends-la, tu la donneras pour moi et pour toi. »
Source : AELF
Le choix des textes dans l’évangile de Matthieu nous rend les disciples proches : hier ils criaient de peur. Aujourd’hui, c’est une tristesse profonde qui les gagne à l’écoute de la parole de Jésus. De quoi nous encourager si nous nous sentons de piètres disciples et que nous sommes découragés de nous-mêmes. Tristesse des disciples, et liberté de Jésus. Car c’est en toute liberté, cette liberté de fils, que Jésus regarde l’opposition qui grandit, la mort qui se dessine de plus en plus clairement pour lui. Comme c’est en toute liberté, celle du Fils, qu’il répond à l’interrogation de ceux qui perçoivent les redevances en s’y acquittant, soumis qu’il est au réel. Cette liberté profonde qui lui permet de ne pas être à part, au-dessus des réalités, des personnes bien concrètes qui l’entourent. Cette liberté profonde lui donne d’aimer toujours et encore, y compris lorsqu’il est rejeté, interpellé, invectivé.
Jésus, approfondis en nous cette liberté profonde. Que ce soit elle, et non pas la tristesse qui soit notre guide. Qu’elle nous donne de nous laisser aimer par toi, en toute circonstance, et d’aimer par des actes ceux qui ne nous comprennent pas. Comme le dit ce chant : « Gardes-nous tout petits devant ta face, simples et purs comme un ruisseau, gardes-nous tout petits devant nos frères et disponibles comme une eau. »
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