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" Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir " (Mt 5, 17-19)

Un article rédigé par Père Michel Quesnel (50936) - RCF, le 12 juin 2024 - Modifié le 12 juin 2024
Prière du matin" Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir " (Mt 5, 17-19)

" Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir "

Méditation de l'évangile (Mt 5, 17-19) par le Père Michel Quesnel

Chant final : "Pour vous donner la vie" par la Communauté de l'Emmanuel

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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

    En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes :
je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
    Amen, je vous le dis :
Avant que le ciel et la terre disparaissent,
pas un seul iota, pas un seul trait
ne disparaîtra de la Loi
jusqu’à ce que tout se réalise.
    Donc, celui qui rejettera
un seul de ces plus petits commandements,
et qui enseignera aux hommes à faire ainsi,
sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui les observera et les enseignera,
celui-là sera déclaré grand dans le

Source : AELF

Méditation    Père Michel Quesnel

La façon dont Jésus se situe par rapport à la loi juive peut nous surprendre. Quelques versets plus loin dans le Sermon sur la montagne, Jésus opposera ce qui a été dit aux anciens et ce que lui-même annonce. Faut-il alors respecter la loi de Moïse ou avoir une autre pratique ?

Il semble que le verbe clef pour éclairer ce dilemme est « accomplir ». Jésus réinterprète l’ensemble de la loi, il n’en supprime rien. Car, si l’on se met à sélectionner dans un ensemble législatif, on risque de faire n’importe quoi.

Prenons l’exemple du sabbat. Les prescriptions juives sur la façon de le respecter sont très détaillées, et peuvent nous sembler exagérément précises. D’ailleurs, les chrétiens ne marquent plus le sabbat, mais l’ont remplacé par le dimanche, jour de la résurrection de Jésus. Mais où est l’exigence à respecter ? Elle est de privilégier un jour dans la semaine où l’on cesse le travail (sauf dans certaines métiers), et où l’on consacre un temps important à la célébration et à la prière. Si on ne le fait pas, on manque quelque chose d’important.

A notre époque, tout va très vite. On bosse comme des dingues, on ne s’arrête jamais, on passe d’une activité à une autre… Où est le temps du repos ? Où est le temps du silence ? Où est le temps de la célébration communautaire ?

Prendre le temps de se poser, de manger ensemble, de se réjouir, de prier davantage, c’est cela l’esprit du sabbat que nous avons transféré au dimanche. Si nous perdons cette exigence, nous vivons comme des païens, et même comme des fous.

La loi de Moïse mérite d’être toujours lue, et réinterprétée dans sa totalité. Dans tout ce qu’il a enseigné et qui nous vient de Dieu, nous n’avons pas à choisir.

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