La croix de Saint-Damien, pour contempler le mystère de la mort et de la Résurrection du Christ

La croix de Saint-Damien à Poligny

La croix de Saint-Damien est une représentation célèbre de la crucifixion. Dans la chapelle du monastère Sainte-Claire de Poligny, figure une reproduction du fameux crucifix. L’original, d'un artiste inconnu du XIIe siècle siècle, est conservé dans la basilique Sainte-Claire à Assise : c'est celui devant lequel saint François d’Assise aurait entendu le Christ lui disant de 'rebâtir sa maison en ruine'.

C'est un symbole fort pour les Clarisses. Sur la croix de Saint-Damien, de nombreux témoins de la crucifixion y sont représentés, comme saint Jean, la Vierge Marie, le bon larron… jusqu’au coq du reniement de saint Pierre. Sur cette croix d’inspiration byzantine, le Christ a les yeux ouverts, signe 'qu’il est déjà ressuscité et qu’il nous conduit à la vie', explique Sœur Anne-Lise, la mère abbesse de Poligny.

Les intentions de prière des auditeurs de RCF déposées au pied de la croix

En ce Vendredi saint, les moniales contemplent une autre croix, 'plus sobre', posée sur un socle. C’est devant celles-ci que sont déposées, lors de la célébration de la Passion à 17h30, les intentions de prière des auditeurs de RCF. (Ils pourront continuer de nous confier leurs intentions jusqu’au dimanche de Pâques.)

La fresque de Paulo Orlando au monastère Sainte-Claire de Poligny

Le monastère Sainte-Claire a été fondé en 1415 par sainte Colette, elle-même représentée sur la fresque qui orne le mur de la chapelle. L’édifice primitif, démoli à la Révolution, a été reconstruit dans les années 1930. Et la grande fresque, signée Paulo Orlando, a été inaugurée il y a huit ans.

C’est une autre forme de contemplation, qu’elle propose en ce Vendredi saint : celle de Sainte Colette aux pieds de la Pietà, c’est-à-dire de Marie tenant dans ses bras le corps de Jésus. Elle dit 'toute la souffrance du Christ et aussi de la mère qui souffre, dans cette espérance que ce n’est pas la fin : il l’a dit, il l’a promis et il est fidèle', commente Sœur Anne-Lise.