Cela fait plus de deux ans que le pape François a publié son encyclique "Laudato Si'". Mais l'enthousiasme soulevé par le texte dans les milieux écologistes est resté, comme l'ont constaté Fabien Revol et les membres de l'association lyonnaise Chrétiens et pic de pétrole. Au sein de la Chaire Jean-Bastaire de l'Université catholique de Lyon (UCLy), ils ont proposé un cycle de conférences sur le sujet, qui a fait l'objet d'une publication en mai 2017, "La réception de Laudato Si' dans la militance écologiste" (éd. Cerf).
'Enfin un pape qui diffuse nos idées!' se sont dit certains militants écologistes au moment de la sortie de Laudato Si'. Soulignons que c'est Nicolas Hulot qui est allé trouver le pape à l'approche de la COP21, pour lui 'demander ce qu'il faisait pour sensibiliser les catholiques à la question du climat', précise Fabien Revol.
Le texte s'adresse tant aux chrétiens qu'aux non-chrétiens. Aux chrétiens, 'le pape explique que plus ils se convertiront au Christ plus ils découvriront leur vocation à être des gardiens de la création', explique le théologien. Aux non-chrétiens, le chef de l'Église catholique fait appel au 'discours scientifique' pour montrer que 'tout est lié'. Il incite à 'considérer la planète comme une maison commune' où chacun a sa part de responsabilité.
L'encyclique traite de l'écologie selon quatre grands axes fondametaux: le rapport à Dieu ; le rapport à soi ; le rapport aux autres ; le rapport à la création non-humaine. Quatre grands axes comme des piliers dans notre recherche d'équilibre.
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