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Les Clarisses de Poligny, le rayonnement d'un monastère
RCF, le 14 avril 2022 - Modifié le 11 août 2022
Pâques 2022 et la Semaine sainte avec les Clarisses de PolignyLes Clarisses de Poligny, le rayonnement d'un monastère
Le 11 août, on fête sainte Claire, la fondatrice des Clarisses. L'occasion de rencontrer les 17 moniales qui vivent au monastère Sainte-Claire de Poligny. Dans cette petite commune du Jura entourée de montagnes, la communauté a beau être retirée du monde, elle attire de nombreuses personnes. Et certaines conservent grâce aux religieuses leur seul lien avec l'Église.
La communauté des Clarisses de Poligny compte 17 religieuses ©RCF / Amélie GazeauLes Clarisses de Poligny, une communauté qui vit de dons
Le monastère Sainte-Claire de Poligny existe depuis plus de 600 ans et n’a jamais vraiment fermé, sauf quelques vicissitudes au moment de la Révolution française. Fondé en 1415 par sainte Colette, il accueille une communauté de 17 moniales. Des femmes qui suivent la règle de sainte Claire d’Assise.
"Vivre l'Évangile dans la pauvreté et l'humilité du Fils de Dieu", c’est ce qui guide la communauté de ces religieuses entièrement vouées à leur vocation première, la prière contemplative. Une communauté qui a fait le choix de la pauvreté : elles recueillent principalement les dons du voisinage ou de familles amies.
Des fidèles qui gardent un lien avec l’Église grâce aux Clarisses
"Il y a une présence de ce monastère au niveau de Poligny auprès des chrétiens et des non chrétiens", observe le Père Maurice Marie Quéré, le curé doyen de Poligny interrogé par Guillaume Rochon. Lors des différents confinements il a pu constater que certains fidèles, qu’il ne voyait jamais à l’église, suivaient la messe retransmise depuis le monastère des Clarisses. Des personnes pour qui "l’attachement à l’Église passe par les Clarisses et non pas la communauté chrétienne du doyenné de Poligny"…
La communauté de Poligny suscite des vocations
"On voit notre fille rayonnante aujourd’hui, c’est réjouissant !" témoigne Patrick, le père de Claire-Marie, entrée au monastère il y a quelques mois. Et qui a déjà prononcé ses premiers vœux. Depuis, deux autres novices ont été accueillies dans la communauté.
En tant que père d'une religieuse, Patrick est très sensible à l'accueil des postulantes. À Poligny, il se sent particulièrement touché par la qualité de l’accompagnement des novices. "Cet accompagnement-là, il est vraiment fait avec soin. On trouve que c’est important." Autre "paramètre" auquel il est sensible, "la beauté des liturgies". "C’est très important, cet aspect beauté du lieu, beauté de la vie qui s’y mène."
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Témoin27 min
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