Lors du dimanche des Rameaux, les chrétiens célèbrent l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. Le Christ y est décrit comme un humble roi. Un roi des pauvres qui suscite une espérance folle... Explications du Père Jacques Nieuviarts, prêtre de la congrégation des Augustins de l'Assomption.
Évangile du dimanche 10 avril (Lc 19, 28-40)
Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem. Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie, près de l’endroit appelé mont des Oliviers, il envoya deux de ses disciples, en disant : « Allez à ce village d’en face. À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous demande : “Pourquoi le détachez-vous ?” vous répondrez : “Parce que le Seigneur en a besoin.” »
Les envoyés partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit. Alors qu’ils détachaient le petit âne, ses maîtres leur demandèrent : « Pourquoi détachez-vous l’âne ? » Ils répondirent : « Parce que le Seigneur en a besoin. » Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus, jetèrent leurs manteaux dessus, et y firent monter Jésus. À mesure que Jésus avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin.
Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus, et ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! » Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, réprimande tes disciples ! » Mais il prit la parole en disant : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront. »
Source : AELF
La procession des Rameaux précède la messe de la Passion. On célèbre l'entrée de Jésus dans Jérusalem. Et si le Christ monte vers la ville royale, ce n'est pas pour se faire crucifier, "il part pour que Jérusalem accueille le message et soit touchée", explique le P. Nieuviarts. "Jésus n'est pas un va-t-en-guerre du tout mais il est habité tout entier par la réalité de Dieu."
Dans le texte de Luc, on lit la joie et l'émerveillement des foules. Ce "roi des pauvres" en effet "éveille une espérance folle", dit le P. Jacques Nieuviarts. C'est là aussi qu'est toute l'ambiguïté : on attend un roi qui libère Israël, que pourra bien faire cet homme monté sur un âne ? "Qu'est-ce qu'attendent exactement les foules ? En tout cas elles sont heureuses de cette arrivée de Jésus qui est à hauteur d'homme."
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