« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 1-6)
Méditation par le Père Nicolas de Boccard
Chant Final : "Je suis le chemin, la vérité et la vie" par Ensemble Saint Jean, Florence Margottin
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Que votre cœur ne soit pas bouleversé :
vous croyez en Dieu,
croyez aussi en moi.
Dans la maison de mon Père,
il y a de nombreuses demeures ;
sinon, vous aurais-je dit :
“Je pars vous préparer une place” ?
Quand je serai parti vous préparer une place,
je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi,
afin que là où je suis,
vous soyez, vous aussi.
Pour aller où je vais,
vous savez le chemin. »
Thomas lui dit :
« Seigneur, nous ne savons pas où tu vas.
Comment pourrions-nous savoir le chemin ? »
Jésus lui répond :
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ;
personne ne va vers le Père sans passer par moi. »
Source : AELF
On entend souvent ce passage de l’évangile de Jean lors d’enterrement. Il exprime un sens large au salut apporté par le Christ. De prime abord, ces paroles semblent énigmatiques : « Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ». Il invite aussi à l’apaisement : « Ne soyez pas bouleversés ». Que retenir de cette affirmation : peut-être tout simplement que cette maison du Père est beaucoup plus vaste que tout ce que l’on pourrait imaginer et que sans doute la miséricorde du Père plus grande que tout ce que l’on pourrait espérer.
Pour accéder à cette maison, Jésus est le chemin, Il l’affirme avec force : « Personne ne va vers le Père sans passer par moi ». Seulement, il faut bien être convaincu que personne n’est propriétaire du Christ. S’Il est le chemin, ce n’est pas à nous de le tracer et de le contenir. Dieu, ce que nous en savons en Jésus-Christ, sera toujours plus que ce que nous pourrons en dire et en comprendre. Aussi notre attitude de chrétien doit être beaucoup moins de mettre des feux rouges ou des stops, que d’indiquer une direction, la voie qui s’inscrit dans le chemin emprunté par le Christ.
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