Depuis septembre, Clotilde et François Veldekens accueillent les pèlerins au prieuré d’Ardevon, la base arrière du Mont-Saint-Michel. Avant d’arriver dans la Manche, ce jeune couple a passé deux ans en mission en Afrique du Sud.
Tout juste revenus d’Afrique du Sud, Clotilde et François Veldekens et leur petite fille de 3 ans ont posé leurs bagages en septembre au prieuré d’Ardevon, un lieu d’accueil des pèlerins à deux pas du Mont-Saint-Michel. « Ce poste, on n’a pas eu à le chercher, on l’a reçu comme un cadeau », explique François. En effet, alors qu’ils terminaient leurs deux ans de mission avec Fidesco, la sœur de Clotilde leur a envoyé une petite annonce parue dans Famille chrétienne pour le poste d’accueil au prieuré. Après avoir déjà réalisé deux ans au service de l’Église, le jeune couple, engagé dans la communauté de l’Emmanuel, voulait prolonger cet élan de la mission vécue à deux. « Cela nous permet d’approfondir notre sacrement de mariage, ça nous force à communiquer, à nous pardonner, ça nous aide à voir les qualités de l’autre dans un autre contexte ».
À la suite de Dominique et Maryse Lefevre, partis en retraite, le couple s’occupe de la gestion du lieu. Lui, belge, elle, française, prennent les réservations, accueillent les pèlerins, entretiennent la maison… Mais leur mission va bien au-delà de ces tâches concrètes. « Il faut avoir le cœur ouvert à toutes les personnes que le Seigneur nous envoie. Parfois, on fait une visite historique des lieux, parfois, on prie ensemble à l’oratoire, parfois, on prend l’apéro. »
REPORTAGE - Le prieuré d'Ardevon, la base arrière du Mont-Saint-Michel
Après avoir vécu deux ans avec la communauté des Salésiens au Cap, François et Clotilde ont de nouveau la joie de vivre la mission avec différents états de vie, ils travaillent et prient avec les Fraternités de Jérusalem, la communauté Saint-Martin mais aussi avec les nombreux bénévoles du prieuré qui se retrouvent un mardi par mois pour entretenir les lieux. « On est très heureux de ces liens d’Église, on sent qu’il y a le même élan, comme si on était de la même famille ». Sans compter les liens qui se tissent avec leurs voisins de Pontorson, heureux d’accueillir une nouvelle famille dans la commune. « Ici, on est en pleine campagne, mais au milieu des gens ».
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