"Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même"
Méditation de l'évangile (Lc 13, 1-9) par le père Emmanuel Payen
Chant final: "Des forces pour la bataille" par Pauline Betuel
Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens
que Pilate avait fait massacrer,
mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient.
Jésus leur répondit :
« Pensez-vous que ces Galiléens
étaient de plus grands pécheurs
que tous les autres Galiléens,
pour avoir subi un tel sort ?
Eh bien, je vous dis : pas du tout !
Mais si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous de même.
Et ces dix-huit personnes
tuées par la chute de la tour de Siloé,
pensez-vous qu’elles étaient plus coupables
que tous les autres habitants de Jérusalem ?
Eh bien, je vous dis : pas du tout !
Mais si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous de même. »
Jésus disait encore cette parabole :
« Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne.
Il vint chercher du fruit sur ce figuier,
et n’en trouva pas.
Il dit alors à son vigneron :
‘Voilà trois ans que je viens
chercher du fruit sur ce figuier,
et je n’en trouve pas.
Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?’
Mais le vigneron lui répondit :
‘Maître, laisse-le encore cette année,
le temps que je bêche autour
pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir.
Sinon, tu le couperas.’ »
Source : AELF
En ce dimanche de Carême, Jésus nous enseigne sur deux points :
* Les accidents, les tremblements de terre, les tsunamis et les pandémies ne sont pas des châtiments de Dieu.
Les sécheresses et les inondations ne sont pas voulues par Dieu. Car Dieu ne désire pas la mort du pêcheur, mais qu’il se convertisse.
Dieu ne veut ni les guerres, ni les catastrophes. N’est-ce pas plutôt les hommes qui en sont responsables ?
Tous ces évènements maléfiques, catastrophiques ne sont pas l’œuvre de Dieu, mais sont pour nous comme des invitations pressantes à réfléchir.
Sommes-nous toujours des artisans de Paix et d’Espérance ?
Avons-nous conscience de nos responsabilités sociales, économiques et politiques ?
Réalisons-nous qu’en démocratie, le devoir de voter n’est pas facultatif, mais un appel à la solidarité, à la responsabilité, à construire la fraternité, un appel éminemment chrétien ?
Plutôt que d’accuser Dieu, en se disant « mais qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu » ? Interrogeons-nous sur notre propre responsabilité : qu’est-ce que je n’ai pas fait ? ou
mal fait ?
* Le 2ème point : C’est la patience de Dieu
Car Dieu désire tellement que nous soyons heureux et vivants… Il fait tout pour notre conversion avant qu’il ne soit trop tard ; car sans conversion serons-nous sauvés ?
Notre marche vers Pâques devient un appel de plus en plus insistant à nous convertir, à prendre soin des autres, dans notre famille, notre village, notre quartier, notre pays, notre planète, en réalisant que toute personnes est appelée à être reconnue comme un enfant de Dieu, un frère, une sœur, en Christ.
Merci, Seigneur de nous interpeller en ce dimanche.
Tu es patient Seigneur ; mais tu es tellement impatient que nos vies témoignent de Ton Amour et de Ta Justice…
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