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"Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même" (Lc 13, 1-9)

Un article rédigé par Vicario Hélèna (61837) - RCF, le 26 octobre 2024 - Modifié le 26 octobre 2024
Prière du matin"Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même" (Lc 13, 1-9)

"Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même"

 

Méditation (Lc 13, 1-9) par la pasteure Héléna Vicario

 

Chant Final : "Transformation" par Fr. Jean-Baptiste de la Sainte Famille

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Un jour,
    des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens
que Pilate avait fait massacrer,
mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient.
    Jésus leur répondit :
« Pensez-vous que ces Galiléens
étaient de plus grands pécheurs
que tous les autres Galiléens,
pour avoir subi un tel sort ?
    Eh bien, je vous dis : pas du tout !
Mais si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous de même.
    Et ces dix-huit personnes
tuées par la chute de la tour de Siloé,
pensez-vous qu’elles étaient plus coupables
que tous les autres habitants de Jérusalem ?
    Eh bien, je vous dis : pas du tout !
Mais si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous de même. »

Jésus disait encore cette parabole :
« Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne.
Il vint chercher du fruit sur ce figuier,
et n’en trouva pas.
Il dit alors à son vigneron :
“Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier,
et je n’en trouve pas.
Coupe-le.
À quoi bon le laisser épuiser le sol ?”
    Mais le vigneron lui répondit :
“Maître, laisse-le encore cette année,
le temps que je bêche autour
pour y mettre du fumier.
    Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir.
Sinon, tu le couperas.” »

Source : AELF

Méditation Pasteure Helena Vicario

Même si les paroles de Jésus peuvent sonner dures, tranchantes, menaçant de mort ceux qui ne se convertiraient pas, elles sont de fait libératrices. Car elles libèrent de cette affirmation qui était courante à l’époque, où la mort brutale, voir l’accident était une punition de Dieu.

Vous vous imaginez non seulement vous devez porter le deuil d’une personne aimée, mais en plus sa réputation, son honneur est atteint du seul fait de sa mort ? Pour Jésus, les morts dont on lui parle, sont absurdes comme toutes les morts violentes, comme tous les gâchis de vies. Ce n’est pas Dieu qui punit, c’est le sort qui s’acharne.

Dans notre société qui ne met plus Dieu au centre, seuls les extrémistes religieux voient dans la mort violente, mort qu’ils ont parfois provoquée, la punition de Dieu. Il semble que nos sociétés rationnelles en soient loin. Pourtant lorsque nous apprenons un décès par cancer d’une personne jeune, n’avons-nous pas le réflexe de chercher une explication prétendument rationnelle : son alimentation, sa dépendance au tabac, pour ne prendre que deux exemples ? En faisant ainsi, nous nous comportons comme les personnes du temps de Jésus, nous rejetons la faute de sa propre mort à la personne décédée, peut-être pour nous rassurer. Cela ne m’arrivera pas parce que je mange sainement, parce que je ne fume pas.

Mais nous serions plus humains si nous clamions l’absurdité et l’injustice de ce deuil, si nous nous sentions tous solidaire de notre commune humanité, menacée de toute part, par la cruauté d’autres êtres humains ou par les accidents. Alors nous pourrions ensemble partir ailleurs : vers la recherche de sens, nous asseoir au pied du figuier, cet arbre qui symbolise l’étude biblique pour chercher le Dieu de vie qui s’insurge avec nous contre toute puissance mortifère.

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