La Fraternité Orthodoxe existe depuis près de soixante-dix ans et rassemble les nombreuses églises orthodoxes issues des migrations dues aux évènements historiques et géopolitiques de la fin du XIXè et du courant du XXè siècle.
Elle organise un grand rassemblement le 29 mai autour d’une Divine Liturgie et d’un colloque sur les Pères de l’Eglise.
Entretien avec le Père Jean Gueit, recteur de la paroisse Saint Hermogène à Marseille.
Les églises orthodoxes ont connu une forte dispersion suite aux événements historiques du XIXè et du XXème siècle en Europe. Elles sont constituées, pour la plupart, d’émigrés russes, serbes, roumains, grecs ou encore libanais. Une pluralité d’églises divisées entre le patriarcat de Constantinople et le patriarcat de Moscou. Des tensions amplifiées par le conflit ukrainien dans lequel le facteur religieux se mêle à la situation géopolitique et qui a aussi des incidences sur les églises orthodoxes en France et en Europe occidentale.
La Fraternité orthodoxe du Sud-Est fait partie intégrante de la fraternité orthodoxe d’Europe occidentale. Créée à la fin de la seconde guerre mondiale, l’objectif est de regrouper tous les orthodoxes de toutes les origines à la fois ethniques et juridictionnelles car sous le bloc communiste, en Europe occidentale, les églises étaient séparées des églises mères.
Cette année, la fraternité orthodoxe du Sud-Est se retrouve le lundi 29 mai autour d’une Divine Liturgie à 10h, suivie d’un colloque sur les Pères de l’Eglise, avec l’intervention du Père Jean-Claude Gurnade, Jean Charmois et Alain Dowek.
Les Pères de l’Eglise pour un orthodoxe, “c’est un peu comme le Pape pour les catholiques”, plaisante le Père Jean Gueit. Comme les orthodoxes ne se réfèrent pas à une autorité “ex cathédra” d’un patriarche en particulier, les paroles des Pères de l’Eglise sont considérées comme “une maturation et un mûrissement de la foi”.
Cette rencontre des paroisses orthodoxes du sud-est se déroulera de 9h30 jusqu’en fin d'après-midi, au temple protestant Marseille Sud-est, 8 boulevard de Magnan à Marseille. Un lieu choisi comme un beau clin d'œil oecuménique!
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