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"Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste" (Mt 23, 23-26)

Un article rédigé par Pasteur Nicole Fabre (50629) - RCF, le 27 août 2024 - Modifié le 27 août 2024
Prière du matin"Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste" (Mt 23, 23-26)

"Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste"

Méditation de l'évangile (Mt 23, 23-26) par la Pasteure Nicole Fabre

Chant final : "Je veux rester" par l'Eglise Nouvelle Vie

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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait :
    « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites,
parce que vous payez la dîme
sur la menthe, le fenouil et le cumin,
mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi :
la justice, la miséricorde et la fidélité.
Voilà ce qu’il fallait pratiquer
sans négliger le reste.
    Guides aveugles ! Vous filtrez le moucheron,
et vous avalez le chameau !

    Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites,
parce que vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette,
mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance !
    Pharisien aveugle, purifie d’abord l’intérieur de la coupe,
afin que l’extérieur aussi devienne pur. »

Source : AELF

Méditation Pasteur Nicole Fabre

Imaginez-vous invités à un repas chez des personnes qui savent faire honneur à leurs hôtes. Vous arrivez devant une belle table, avec une vaisselle qui réjouit le regard. Mais lorsque vous vous asseyez, quelle horreur : l’intérieur de la vaisselle est sale. Que faites-vous alors ? Quelle attitude avoir ? Jésus traduit peut-être dans cette courte parabole ce qu’il vit face aux pharisiens et aux biblistes de l’époque. Nous l’avons dit hier : ceux-ci avaient un vrai souci de permettre à tous d’entrer dans une vie sainte, juste. Mais à force d’être attentifs à ce qui n’était pas encore juste chez les autres, ils étaient devenus aveugles sur leur propre vie : belle de l’extérieur, elles étaient en fait pleines de jugements, d’aigreur, de plainte vis-à-vis d’autrui, peut-être même vis-à-vis de Dieu, à l’intérieur. Aujourd’hui encore, la parole de Jésus est la parole de quelqu’un qui aime véritablement. Il y a un ‘’d’abord’’ que ces hommes religieux ont complètement oubliés : purifiez d’abord l’intérieur. Dans l’évangile de Matthieu, les choses sont dites autrement : comment peux-tu dire à ton frère : « laisse-moi ôter une paille de ton œil, alors que tu as une poutre dans le tien ? » Le secret de la pureté, autrement dit de l’unité profonde, c’est bien de commencer par soi-même. Alors seulement, toute parole dite à un frère devient une parole de de vie, et non plus de jugement. Oui, il y a un d’abord.

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