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« Vous donc, priez ainsi » (Mt 6, 7-15)

Un article rédigé par Pasteur Nicole Fabre (50629) - RCF, le 20 juin 2024 - Modifié le 20 juin 2024
Prière du matin« Vous donc, priez ainsi » (Mt 6, 7-15)

« Vous donc, priez ainsi »

 

Méditation de l"évangile (Mt 6, 7-15) par la pasteur Nicole Fabre

 

Chant final : "Mon Père, je m'abandonne à toi", par la communauté de l'Emmanuel

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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Lorsque vous priez,
ne rabâchez pas comme les païens :
ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.
    Ne les imitez donc pas,
car votre Père sait de quoi vous avez besoin,
avant même que vous l’ayez demandé.
    Vous donc, priez ainsi :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
    que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
    Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
    Remets-nous nos dettes,
comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes
à nos débiteurs.
    Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.

    Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes,
votre Père céleste vous pardonnera aussi.
    Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes,
votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »

Source : AELF

Méditation    Pasteur Nicole Fabre

Prier devant Celui qui sait ce dont nous avons besoin, mieux que nous-même. C’est alors se mettre en position de recevoir. Recevoir sa présence : l’accueillir lui, et non celui que nous voulons qu’il soit, accueillir et laisser vivre en nous sa parole, son désir, sa volonté profonde. Accueillir ce qu’il donne aujourd’hui, pour nos faims, celles que nous connaissons, celles qui sont plus cachées, nos faims physiques, nos faims profondes. Prier, c’est accueillir son pardon, immérité, qui suscite en nous l’amour des ennemis dont il a été question avant-hier. L’accueillir lui, c’est désirer qu’il nous garde de pactiser avec tout ce qui nous sollicite du côté du mal, du repli sur soi, de la violence vis-à-vis d’autrui, de la fuite hors de sa présence. Et l’évangile nous fait entendre une insistance toute particulière : pour faire cette place à la présence même de Dieu, à son règne, cela ne va pas san lâcher nos rancœurs, nos amertumes, nos reproches, que ce soit vis-à-vis d’autrui ou vis-à-vis de nous-mêmes. Nous entendons alors le trésor que c’est que de prier ensemble : non pas mon Père, qui es aux cieux, mais notre Père. Son regard, sa présence donne à chacun sa place.

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