Histoire normande

L'exode des malades et des sœurs du Bon Sauveur de Saint-Lô du 8 juin au 28 août 1944 : sur les routes de l'exode entre Saint-Lô et la Mayenne. 

Bernadette Pellerin nous raconte l’exode des malades et des sœurs du Bon Sauveur de Saint-Lô du 8 juin au 28 août 1944. Dans ce premier épisode, elle nous décrit les bombardements et l'évacuation de l'établissement.

Comment il est possible de resituer et reconstituer la ville antique d'Avranches : haute ville et basse ville. Pour cette dernière, découvrons le plan des rues et l'emplacement des principaux bâtiments et édifices. Avec Daniel Levallet

Comment plusieurs ports d'échouage, que l'on a pu resituer pour certains, témoignent d'un trafic maritime significatif à l'époque gallo-romaine ? Réponse avec Daniel Levallet

Félix Vicq D'Azir, médecin originaire de Valognes au XVIIIe siècle est un acteur clé de la seconde génération des Lumières, injustement oublié aujourd’hui. Dans cet épisode nous voyons comment il lance une première démarche de labellisation des médicaments, son travail en anatomie comparée et son entrée à l'Académie française. Une fin de vie contrariée par les affres de la Révolution. Avec notre invitée Pascale Gramain, docteure en histoire des sciences 

Félix Vicq D'Azir, médecin originaire de Valognes au XVIIIe siècle, est un acteur clé de la seconde génération des Lumières, injustement oublié aujourd’hui. Quel a été son rôle pour conjurer l'épidémie de peste bovine, l'épizootie, en 1774 et pour créer l'Académie royale de médecine en 1778 ? Quelle était son approche de la santé publique. On en parle avec Pascale Gramain, docteure en histoire des sciences 

Comment Alphonse Lemerre, originaire de Canisy, devient-il un éditeur clé de l'édition parisienne et un notable dont la réussite matérielle est impressionnante ?

Découvrons le parcours d'Alphonse Lemerre, éditeur parisien, originaire de Canisy et comment il quitta Canisy pour ouvrir à Paris une librairie et se lancer dans l'édition.

Guillaume Mauquest de la Motte est originaire de Valognes où il s’installe en qualité de chirurgien, accoucheur et apothicaire en 1683. Il nous a laissé de nombreux écrits sur sa pratique médicale. Dans cette émission, nous nous intéressons notamment à son « Traité complet des accouchements naturels, non naturels, et contre nature » qui est son ouvrage majeur. Il servira de référence sur une longue période jusqu’au XIXe siècle.

Guillaume Mauquest de la Motte est originaire de Valognes où il s’installe en qualité de chirurgien, accoucheur et apothicaire en 1683. Il nous a laissé de nombreux écrits sur sa pratique médicale. Dans cette émission, nous nous intéressons notamment à sa pratique de la saignée et au secours qu’il a apporté aux blessés de la bataille de la Hougue.

Quelle était l'organisation d'une commanderie comme Villedieu et quelle était sa situation par rapport aux pouvoirs politiques et religieux ? Deuxième entretien avec Philippe Clairay, docteur en Histoire et directeur des Musées de Villedieu-les-Poêles.

Comment est né l’Ordre des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem qui deviendra l’Ordre de Malte ? Villedieu deviendra la plus ancienne commanderie hospitalière de France, une commanderie qui déclinera faute de revenus suffisants.

Comment sont nées et se sont développées les trois stations que sont Granville, Hauteville-sur-Mer et Jullouville ? L’arrivée du train à Granville à la fin du XIXe va en effet déplacer le centre de gravité de la ville du port vers la plage et rabattre les cartes de l’économie locale. Dans ce deuxième épisode, nous poursuivons notre découverte de l'histoire du tourisme balnéaire dans la Manche avec Chantal Procureur, docteur en histoire moderne et contemporaine.

Entre 1800 et 1939, la mer est un espace à apprivoiser. Les premiers établissements balnéaires voient le jour et l'offre touristique se développe. Chantal Procureur, docteur en histoire moderne et contemporaine, nous fait découvrir l'histoire du tourisme balnéaire dans la Manche.

Les barilleurs, qu'en d'autres régions on nomme les soudiers, récoltaient le varech pour le brûler et ainsi le transformer en soude. Cette dernière est utilisée par les verriers pour refroidir le verre en fusion. Cette activité fut importante à Chausey entre le XVIIème et le XIXème siècle. La soude produite était notamment envoyée dans le Cotentin aux verreries de Tourlaville. C'est là notamment qu'on produisit le verre qui servira à fabriquer les miroirs de la galerie des glaces à Versailles. Cette activité s'éteindra progressivement à la fin du XIXème siècle, remplacée par de nouveaux procédés technologiques.

Le savez-vous ? L’érection du Mont-Saint-Michel a été totalement conditionnée par l'extraction du granit sur l'île de Chausey. L'activité des carriers s'est fortement développée au cours de la première partie du XIXè siècle pour s'arrêter vers 1900. Elle reprendra de façon éphémère en 1949 pour la reconstruction de Saint-Malo. Cette histoire nous est racontée par Yann Briand, passionné de l’île.

Dans ce second entretien avec Richard Catherine nous allons poursuivre notre découverte du Service de Santé de l’Armée américaine en juin 1944 dans le Cotentin. Nous verrons notamment comment se passe la récupération des blessés, le rôle des hôpitaux de campagne et des hôpitaux généraux. Nous noterons également que pour la première fois les problèmes psychologiques et psychiatriques seront pris en compte.

C'est un sujet peu abordé par les historiens et pourtant tout à fait essentiel. Richard Catherine, auteur de l'ouvrage "Un mois en enfer" édité chez Eurocibles, a consacré une part importante au Service de santé de l'Armée américaine en juin 1944 dans le Cotentin. Les prises de Cherbourg et de Saint-Lô par exemple entraîneront plus de 95000 victimes (morts, disparus, blessés...). Comment était organisé ce service ? Quelles sont ses différentes strates ? Comment cette organisation importante a su se déplacer en fonction de l'évolution du front ?

Dans ce second rendez-vous avec Annick Perrot docteure en histoire, nous allons parler des gens de mer de Saint-Vaast-la-Hougue au 18ème siècle. Cela dans le prolongement de sa thèse et de l’ouvrage qu’elle a publié en 2020 : « Saint-Vaast-la-Hougue et ses gens de mer - une société littorale du Cotentin au 18ème siècle ». Elle nous expliquera qui sont ces gens de mer, ce qui les caractérise, quels sont leurs modes de vie.

Dans ce premier rendez-vous avec Annick Perrot, docteure en histoire, nous allons parler de la grande peste provençale de 1720. Nous verrons comment en cette année horribilis pour le royaume de France, la peste a failli s’inviter à Saint-Vaast-la-Hougue. Annick Perrot nous présentera les mesures prises, les risques encourus par le débarquement clandestin de marchandises et les sanctions qui s’en suivront.