Toutes les semaines, dans "L'éco des solutions", Patrick Lonchampt s'intéresse à une problématique économique et à ses solutions. Interview, portrait, reportage autant de possibilité pour découvrir ces entrepreneurs du changement. Le programme se décline sur le web où tous les mois vous pouvez retrouver l'intégralité de nos échanges et de manière indépendante le portrait et le reportage.
La Silver économie et le Bien Vieillir sont intimement liés l'un venant soutenir l'autre. L'affaire ORPEA sera-t-elle un accélérateur pour cette loi grand âge et autonomie qui se fait attendre.
10 milliards sur 10 ans c'est ce qui a été estimé nécessaire pour mettre la France en ordre de bataille afin de permettre à nos seigneurs et au plus fragile de vieillir en toute sécurité
Entreprendre et être marin sont-ils compatibles ? C'est ce que nous allons explorer avec le skipper Paul Meilhat, navigateur et créateur de sa propre équipe. Ayant grandi à l'ombre des tours de la Défense, il découvre très jeune la passion de la voile et de la navigation. Il suit le parcours exigeant des sportifs de haut niveau, qui l’amènera sur toutes les mers du globe. En 2024, il se lancera dans son second Vendée Globe à la barre de son bateau Biotherm. Pour Paul Meilhat, cette course n'est pas seulement une compétition qu'il espère remporter ; elle est aussi dédiée à la protection des océans. Grâce à son sponsor et à une collaboration avec Terra Ocean, il embarquera un passager particulier : un microscope. Ce dernier capturera régulièrement des images de plancton tout au long de la course, contribuant ainsi à la recherche et à l'étude de la santé des mers du globe. Si vous souhaitez découvrir quelques images et comprendre le personnage vous pouvez aller voir ce très beau reportage "BLEU" en 3 épisosdes réalisé par deux jeux journalistes en herbe
"Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui à notre âme et la force d'aimer ?" Cette affirmation questionante du poète d'Alphonse de Lamartine nous interpelle sur le pouvoir profond de l'art et des objets qui nous entourent. Dans un monde en perpétuelle évolution, où les défis environnementaux et sociaux sont omniprésents, l'art se révèle être bien plus qu'une simple expression esthétiqubjets inanimés, avez-vous donc une âme qui à notre âme et la force d'aimer ?" Cette affirmation questionante du poète d'Alphonse de Lamartine nous interpelle sur le pouvoir profond de l'art et des objets qui nous entourent. Dans un monde en perpétuelle évolution, où les défis environnementaux et sociaux sont omniprésents, l'art se révèle être bien plus qu'une simple expression esthétique. Il devient un vecteur essentiel de connexion, d'engagement et de transformation et s'invite dans des sphères inattendues, comme celle de l'entreprise, pour devenir un levier de développement durable et d'inclusion.
Aujourd'hui, on s’arrête à Roubaix, cette ville du Nord qui, après avoir été l’emblème du textile français, s’impose aujourd'hui comme le laboratoire du zéro déchet en France. Imaginez une ville qui ne se contente pas de rêver d’un avenir durable, mais qui le construit, jour après jour, déchet par déchet.
En 2014, Roubaix a fait un pari audacieux : réduire de moitié ses déchets ménagers d’ici 2025. Ce n’est pas juste une promesse, c’est une réalité en marche. Des familles, des entreprises, des artisans, toute une communauté qui change ses habitudes, qui réinvente ses façons de consommer. Des ateliers de cuisine anti-gaspi, des marchés sans emballages, des composteurs partagés... Ici, le moindre geste compte.
Les territoires ce n'est pas simplement une ville un département cela peut aussi être tout simplement un quartier une rue un immeuble mais force est de constater que sur l'ensemble de ces territoires le développement de ceci ne peut se faire que si ensemble on construit un projet commun ayant toutes les parties prenantes autour de la table pouvoir public entreprise et association. C'est ce que certains appellent le fair alliance. Alliance possible que si on pose comme principe le pari de la confiance.
Le sommet de la Francophonie se tiens en France ce week-end à Villers Cotret avec comme thème « entreprendre créer et Innover en Francophonie » et Deza Nguembock coche toutes les cases elle est Camrounaise, fondatrice d’une entreprise de conseil et stratégie en communication et qui plus est pratique l’art de la photographie. Mais Deza Nguembock c’est aussi une polio à l’âge de 4 ans, une lourde opération de la colonne vertébrale vers 21 ans, des études en France et aux USA et un engagement fort au travers de sa fondation AHADI ( la promesse). Permettre l’émergence du leadership des Femmes en Situation de Handicap. Un exemple vivant que la résilience n’est pas juste un concept. Elle a su transformer Son handicap en force pour mener un combat contre l'exclusion et pour l'inclusion
Hubert Joly est un chef d’entreprise français, ancien consultant chez McKinsey, qui a dirigé des entreprises comme Vivendi Universal et le groupe Carlson. Cependant, c’est chez Best Buy qu'il révèle pleinement son talent, en libérant la magie humaine des plus de 150 000 collaborateurs de l’entreprise, sauvant ainsi une marque vouée à l’échec. Aujourd'hui, il est enseignant à Harvard et à l’initiative d’une chaire de recherche et d’enseignement sur la corrélation entre leadership et sens au travail. Père de famille et chrétien, il pratique à la fois les exercices spirituels de Saint Ignace et le coaching ainsi que le développement personnel. Sa vision humaine et spirituelle du management se traduit par son mantra : « L’humain d’abord », visant à libérer le potentiel humain. Il est l'auteur du livre "L'entreprise une affaire de coeur"
Imaginez des villes dans lesquelles chaque projet urbain ne se contente pas de bâtir des immeubles et des routes, mais prend soin de nous, de nos besoins, de nos relations humaines et que décrocheurs de l'emplois, mal logés, ou seniors puissent trouver de quoi ne pas rompre le lien social et la solidarité. C'est ça, l'urbanisme du care. Derrière ce concept, il y a une idée simple, mais puissante : mettre l'humain au cœur de la ville. Prendre en compte nos vulnérabilités, nos histoires, nos différences. En gros, construire des espaces qui nous ressemblent et nous rassemblent. Et je vais peut-être dire de manière lapidaire, revivre ce que nos villages faisait de manière naturelle il y a encore 60 ans
Il faut donc désormais repenser notre façon de faire la ville, en s'inspirant de principes éthiques centrés sur l'empathie et la solidarité. Et à observer, à écouter, à co-créer avec les habitants. Sans plaquer des solutions toutes faites, qui cacherait la fissure sans la réparer mais en répondant aux vrais besoins, aux situations concrètes.
Plusieurs champs de question s’ouvrent à nous, comment intégrer cette éthique du care dans nos politiques urbaines ? Quels rôles pour les habitants, les associations, les pouvoirs publics ? est-ce une réponse aux défis de la crise climatique, comment l'urbanisme du care peut-il nous aider à construire des villes plus résilientes et durables ?
« Sans mémoire, il n’y a pas de culture. Sans mémoire, il n’y a pas de civilisation, pas de société, pas d’avenir ». Élie Wiesel. Avouons qu’au travers du climat social, économique, politique, géopolitique et environnementale dans lequel nous sommes, il est bon de se souvenir d’où l’on vient et de ce que l’on a vécu pour savoir où l’on a envie d’aller.
La mémoire dans l’entreprise, un concept, souvent méconnu, mais fondamental pour la pérennité et l'identité de nos entreprises. Une forme de machine à remonter le temps mémoriel
mais qu’est-ce que c’est exactement ? Rien à voir bien évidemment avec le tiroir poussiéreux où s’entassent les rapports d’assemblée générale
Il s’agit plutôt de l’ensemble des actions et des efforts déployés pour préserver, transmettre et valoriser les savoirs, les savoir-faire et l’histoire d’une entreprise. Imaginez un coffre aux trésors rempli de connaissances, d’expériences et de leçons précieuses qui, bien conservées, peuvent guider et inspirer les générations futures. Peut-être même plus d’ailleurs que les concepts clinquants d’innovation ou de digitalisation
Une entreprise sans mémoire. C’est un peu comme un amnésique tentant de retrouver son chemin dans une ville inconnue. Sans mémoire, aucun repère n'existe, pas de continuité, et encore moins de sagesse accumulée pour éviter de répéter les erreurs du passé. Préserver la mémoire d’entreprise, c’est assurer la transmission des savoirs, renforcer le sentiment d’appartenance des employés, et construire une identité solide et résiliente face aux aléas du marché.
Mais comment faire pour que cette mémoire ne soit pas seulement l’affaire des nostalgiques du comité de direction ou des archivistes en herbe ? Comment impliquer tous les employés dans cette démarche, et surtout, comment rendre ce sujet aussi addictif que la dernière saison de votre série préférée ?
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !