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Mots pour maux
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Mots pour maux - page 1

Emission présentée par Adeline Gouarné

De la malédiction à la rédemption, parcours de poètes

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Episodes

  • RCF 2020

    Écrire pour ne pas mourir...

    24 décembre 2020
    Ou recette pour faire du confinement une chance !
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    Pourquoi apprendre de la poésie par cœur ?

    23 juin 2023

    L'apprentissage par coeur a mauvaise presse dans l'enseignement contemporain, alors qu'il a toujours constitué la base des enseignements traditionnels. La façon purement mécanique dont la récitation poétique est bien souvent pratiquée à l'école est peut-être en partie responsable du désamour dont souffre cet art en France : si elle est privée de sa puissance de traduction et de transmission des émotions, la poésie est lettre morte. Comment la ramener à la vie ?
    C'est de cette expérience que viennent témoigner nos invitées, Annie Gobert et Christine Fraysse. Toutes deux ont expérimenté les bienfaits de leur rencontre avec des textes qu'elles se sont appropriés au sein d'un groupe se réunissant régulièrement : une manière de rencontrer l'autre hors des sentiers battus, du ressassement des préoccupations quotidiennes, parce que chacun accepte avec simplicité de se faire passeur d'une langue qui le dépasse ; une leçon d'humilité car on se remet dans la posture de l'apprentissage en se faisant page blanche pour recevoir un nouveau texte ; c'est aussi une incitation impérative à se faire confiance et à se concentrer entièrement sur l'instant.
    Y a-t-il un moment privilégié pour entrer en poésie ? L'occasion en est généralement fournie par un tournant plus ou moins douloureux où la vie ordinaire est remise en cause. Les poèmes 'parlent' à l'être désemparé parce qu'eux-mêmes ont été inspirés par une même aspiration à un au-delà de la vie qui est aussi un au-delà du langage commun. En cela, l'expérience poétique est soeur de l'expérience mystique. L'une et l'autre ouvrent sur un au-delà : l'Azur de Mallarmé, L'Éternité de Rimbaud...
    Apprendre un poème par coeur est à chaque fois une petite aventure au cours de laquelle le texte appris se fait révélateur de facettes insoupçonnées de soi-même. Pourquoi ne pas tenter l'expérience pendant les vacances d'été qui s'annoncent ? '

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    La Tradition Soufi

    26 mai 2023
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    La poésie est-elle retour aux sources ? (2ème partie)

    28 avril 2023
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    La poésie est-elle retour aux sources ? (1ère partie)

    24 mars 2023
    Avec nos deux invitées, nous allons prendre le temps d'explorer en deux émissions une question inspirée par leurs expériences d'avoir vécu, enfants, entre le français et une langue scandinave : le danois pour Anne-Lise Hacker, devenue traductrice d'anglais, d'allemand et d'italien ; le norvégien pour Nathalie Zachariasen, devenue professeur de français.
    L'une et l'autre ont été marquées par le charme de langues dont l'étrangeté était chargée de familiarité. Cette forme d'ouverture à un au-delà du langage véhiculaire n'est-elle pas déjà une initiation à la poésie ?
    Nathalie Zachariasen explique comment ce norvégien enfoui en elle - car abandonné depuis ses quatre ans - ressurgit maintenant par bribes qu'elle note comme une musique familière, tandis que Anne-Lise Hacker, navigant entre cinq ou six langues, s'étonne de voir certaines phrases surgir en l'une ou en l'autre, y compris dans ses rêves, comme si elle jonglait avec les mots.
    Pour l'une comme pour l'autre, il y a enchantement à jouer de cette richesse offerte par leur double appartenance ; et de cet enchantement au chant poétique, il n'y a qu'un pas...
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    Avec Jean-Pierre Siméon, "Une théorie de l'Amour"

    27 janvier 2023
    Pour ce deuxième volet de discussion avec ce poète, défenseur infatigable de cet art premier, nous parlons de son dernier ouvrage, paru dans la prestigieuse Collection Blanche de Gallimard ; son titre, "Une Théorie de l'Amour", interpelle, tant l'idée d'une théorie nous semble s'opposer à l'idée courante que l'on se fait de la poésie. C'est oublier que le mot "théorie", dans lequel on retrouve la racine grecque 'Théos", Dieu, signifie contempler... Le temps de la contemplation, de l'attention, est bien celui de l'état de poésie dans lequel l'esprit et les sens se font poreux à ce qui les entoure, prêts à recevoir ce qui surgit et entraîne dans le courant d'une perpétuelle métamorphose. La métaphore de la rivière est à cet égard bien parlante... On n'est pas loin de l'état d'oraison qui se doit d'être ouverture à ce qui nous dépasse... À noter que, en exergue de cet ouvrage dédié à Véronique, son épouse, Jean-Pierre Siméon cite la philosophe Simone Weil, chercheuse d'Absolu s'il en fut : "Il n'y a qu'une faute : ne pas avoir la capacité de se nourrir de lumière".
    La poésie, comme l'amour, a ce pouvoir un moment d'eau fraîche !
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    Lien entre peinture et poésie

    23 décembre 2022
    Avec Agnès Dévé
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    La peinture est-elle de la poésie par d'autres moyens ?

    25 novembre 2022

    Pour aborder cette question, nous avons invité Agnès Dévé qui pratique une peinture à la limite de l'abstraction et se retrouve bien dans l'idéal du poète Christian Bobin, auquel cette émission rend hommage après sa mort précoce il y a quelques semaines : n'avoir pour outils de travail que "des yeux, un feutre et des ciseaux". Paradoxe du peintre qui est forcément confronté à des contraintes matérielles plus lourdes que le poète et qui rêverait de s'en affranchir pour ne plus capter que la poésie, c'est-à-dire l'évanescent, le fugace. Agnès Dévé frise cet idéal dans ses réalisations au stylo bille, pratique qu'elle a initiée pendant les trajets ferroviaires Rouen-Paris... Économie de moyens, lâcher du trait qui suit le Chemin des Mille Courbes, comme le dit un autre de ses inspirateurs, le toujours vivant et toujours jeune, François Cheng.

    À chacun son paradoxe : si la peinture exige une matérialité évidente, elle atteint, plus facilement que la poésie, l'idéal de silence dont se revendique Christian Bobin : "Je voudrais que mes écrits soient presque aussi intéressants que le silence..."

    La poésie ne s'atteindrait-elle qu'au prix d'un combat incessant, d'une tension entre des pôles inverses ? Dans ses toiles à l'huile, Agnès pratique le collage, le grattage, en des allers-retours qui donnent à son oeuvre une dimension presque archéologique : comme la mer, sous-jacente dans son travail, elle attaque la falaise de la toile, tantôt avec douceur, tantôt avec force, pour produire une profondeur et une incertitude qui invitent le 'regardeur' à s'interroger, à se perdre dans un silence évocateur d'un Ailleurs. N'est-ce pas une silencieuse invitation au voyage, comme un écho à celle, fameuse, de Baudelaire ?

    Les oeuvres d'Agnès Dévé sont visibles pour la période de Noël à la Petite Galerie, rue des Bons-Enfants, à Rouen ; puis elle exposera à l'UAP de    Saint-Etienne du Rouvray du 13 janvier au 2 février. Pour en savoir plus,  https://www.agnesdv.com/

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    Poésie et radio font-elles bon ménage ?

    28 octobre 2022
    Avec notre invitée, Catherine Manné, bien connue des auditeurs de RCF Normandie, nous allons discuter des passerelles possibles entre langage radiophonique et langage poétique : tous deux ont en commun de laisser s'exprimer la puissance et le charme de la voix, qui est une question de longueur d'ondes, comme la transmission radiophonique.
    Selon le titre d'une émission de France Culture, 'À voix nue', la radio nous met dans la situation de l'aveugle qui connaît l'autre avant tout par sa voix, qui ne trompe pas.

    Ainsi la poète aveugle Angèle Vannier écrit :

    "De ma vie je n'ai jamais vu plus beau visage que sa voix,
    Plus beau visage mis à nu par le silence de mes doigts."

    La radio est instrument de liberté, comme la poésie, puisque, contrairement à la télévision, elle ouvre sur le rêve, elle laisse l'imagination oeuvrer... Aussi n'est-il pas étonnant que le poète qui a le plus travaillé pour la radio soit le surréaliste et dadaïste Philippe Soupault dont nous écoutons un extrait chanté par Grégoire pour la pause musicale.

    Mais la radio est aussi vecteur d'information, et, là, elle s'écarte forcément de la poésie pour donner au langage son rôle de medium de communication. Les deux sont-ils irréconciliables ?
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    Et si la Poésie était un arbre ?…

    23 septembre 2022
    Ce serait peut-être un poémier. Marie Noël disait qu’elle donnait ses poèmes comme le
    pommier donne ses pommes, sans chercher à obtenir quelque reconnaissance que ce
    soit, naturellement, parce que le poète ne peut faire autrement que de faire surgir des
    branches que sont ses tranches de vie, les traces des maux et des émotions ressenties,
    des fruits dont la chair est faite de mots qui vont nourrir les esprits de ses frères humains.
    Voilà qui nous ramène aux origines : ‘Le Verbe s’est fait chair’, le Paradis terrestre avec
    l’arbre de la connaissance du Bien et du Mal, le tronc commun de l’humanité qui porte des
    fruits à la fois semblables et différents, certains beaux, splendides, d’autres rabougris et
    pourris avant d’avoir mûri, certains détachés prématurément, d’autres cramponnés à
    l’arbre jusqu’aux jours d’hiver…
    Pour évoquer cette relation de la pomme et du poème, nous avons invité Lise Lefaucheux,
    jeune femme, qui après un long voyage est revenu, pleine d’usage et raison, vivre entre
    ses parents le reste de son âge… au milieu d’un merveilleux verger situé dans l’Oise
    normande, à Mothois.
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    La poésie peut-elle se vendre ?

    23 juin 2022

    En France, il est bien admis que la poésie est invendable. Ce genre est un peu le mal-aimé de notre littérature car jugé élitiste, ennuyeux, inutile... Nous avons invité Henri Couturier, l'ancien directeur de la librairie La Procure de Rouen, pour voir si ces assertions relevaient d'idées reçues ou s'il avait pu les vérifier au cours de sa carrière - et pourquoi. De cette conversation, il ressort que le rayon poésie était bel et bien le parent pauvre en terme de quantité mais que, en revanche, l'achat d'un recueil de poèmes était un moment important d'échange entre le libraire et le client. En effet on achète souvent des poèmes lorsque l'on se trouve soi-même en état de poésie, sous l'influence d'un deuil, d'une rencontre amoureuse, d'un tournant existentiel. Le poète a condensé dans son oeuvre une expérience humaine filtrée à travers les strates variées qui la composent, comme une "Pure et divine liqueur", propre à lire le coeur, peut-être ?

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    "La poésie naît-elle d'une communion à la Nature ? avec Jean-Marc de Pas, sculpteur et paysagiste

    26 mai 2022

    Jean-Marc de Pas a hérité très jeune du château de Bois-Guilbert, près de Buchy : il a fait de cette terre maternelle une complice de sa vocation de sculpteur-modeleur. En trente ans, arbres et oeuvres ont germé et poussé ensemble dans ce lieu enchanteur où la figure féminine est omniprésente. De la poésie à l'état pur, qui évoque cette magistrale définition de l'art par Van Gogh : "L'art, c'est l'homme ajouté à la Nature".
    Parallèlement à sa formation plastique, Jean-Marc de Pas a rédigé une thèse sur "Le Malléable et sa Pétrification", essai poïétique dans lequel il explore ce paradoxe du dialogue incessant entre élan créateur et arrêt du mouvement lorsque l'oeuvre arrive à son point d'orgue : il faut au sculpteur comme au poète savoir ne pas aller trop loin ; moment d'humilité, cette humilité essentielle à l'artiste et que le rapport à la terre entretient de façon exigeante.

    La pause musicale nous permet d'entendre le dialogue entre musique et silence dans une Mazurka de Chopin, comme un écho sonore aux propos précédents. Main du sculpteur, main du pianiste, même enchantement...

    Les sculptures de Jean-Marc de Pas sont présentes dans l'espace public en Normandie et ailleurs, témoignant de son énergie et de son talent, mais c'est dans leur berceau de Bois-Guilbert qu'elles révèlent toute leur puissance poétique. La saison qui s'ouvre sera, nous l'espérons, l'occasion de le découvrir ou de le re-découvrir, pour nombre de nos auditeurs."

    Pour plus d'information :

    www.lejardindessculptures.com

    https://www.normandie-tourisme.fr/sites-lieux-de-visites/le-jardin-des-sculptures-chateau-de-bois-guilbert/

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    'La poésie a-t-elle sa place dans la vie politique ?'

    28 avril 2022
    Pour discuter de cette question, nous avons invité Madame Catherine Flavigny, maire de Mont St Aignan, qui affirme d'emblée qu'il n'y a pas de contradiction entre ces deux domaines puisque, avec des objectifs différents, politique et poésie sont toutes deux des arts du langage. La poésie peut contribuer à cimenter une mémoire collective en faisant vibrer les cordes les plus profondes, donc les plus universelles, du coeur humain. Catherine Flavigny aime à citer la phrase de Malraux, inscrite au fronton de l'église Jeanne d'Arc, place du Vieux Marché à Rouen : "Ô Jeanne, sans sépulcre et sans portrait, tu savais que le tombeau des héros est le coeur des vivants".
    Lors des cérémonies du 8 mai, c'est à Verlaine qu'elle fait souvent appel, avec ses "sanglots longs des violons de l'automne...', utilisés comme un code par les Résistants, preuve de l'alliance entre action poétique et action politique, la poésie étant, selon Paul Éluard, l'autre nom de la Liberté.
    Mont St Aignan revendique cet attachement à la poésie en participant très activement depuis vingt à la manifestation du Printemps des Poètes, ce qui lui a valu le label 'Ville en poésie" et c'est sur le nom d'une grande poétesse de notre époque, Andrée Chedid, que certains habitants de Mont St Aignan se sont mis d'accord pour baptiser la petites promenade aménagée près du Centre Culturel Marc Sangnier, récemment rénové.
    Enfin, Catherine Flavigny se souvient de sa carrière de professeur d'allemand et de la façon dont des poèmes comme "Le Roi des Aulnes", de Goethe, appris par coeur par ses élèves, contribuaient à les faire entrer dans la musicalité de cette langue. Elle en lit ici un extrait, de façon vibrante et prenante.

    La pause musicale est, pour cette émission, une pause oratoire, qui nous permet d'entendre le début du fameux discours prononcé par André Malraux, premier ministre de la Culture de la Vème République, pour l'entrée des cendres de Jean Moulin au Panthéon : une éloquence d'une autre époque, nourrie de poésie..."
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    'Le langage poétique pour dire la Passion ?

    24 mars 2022

    Avec notre invité, le Père Geoffroy de la Tousche, curé de Rouen-centre, nous parlons des relations entre poésie et prière.

    Vaste sujet que nous abordons dans l'optique de la Lecture à trois voix - celles de Hugues Protat, d'Emmanuel Dall'Aglio et d' Adeline Gouarné - accompagnée à l'orgue par Axel Lebas et au violoncelle par Guillaume Delaunay, le Mardi Saint, 12 avril à 20h30 en l'église St Romain.

    Cette lecture aura auparavant été proposée aux paroissiens du Pays de Bray, en l'église de Neufmarché, le dimanche des Rameaux, 10 avril, à 16h30, avec les voix d'Anne Deffontaines, Hugues Protat, Adeline Gouarné, accompagnées par la musique semi-improvisée de Soeur Marie-Pascale Massart, à la flûte et au lithophone.

    Le poème ainsi mis en lumière est une oeuvre de Jean-Pierre Siméon, créateur de la manifestation nationale :'Le Printemps des Poètes', sur la Passion du Christ. Or, cet auteur se déclare athée : comment se fait-il qu'un non-croyant puisse à ce point entrer dans ce récit ? Faut-il dire avec Vatican II que 'l'athée nous enseigne ?' La forme poétique à la fois libre et de haute tenue nous aide-t-elle à actualiser et redécouvrir ce récit si connu ?

    Le Père Geoffroy, qui manie si bien le verbe, nous dit si la poésie a tenu une place importante dans sa formation, si elle l'accompagne dans son ministère de la Parole, s'il a des poèmes de chevet...'

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    "Peut-on ne pas aimer la poésie ?"

    24 février 2022

    Adeline Gouarné interroge Christine de Pas, collaboratrice de RCF et autrice de plusieurs récits biographiques, sur sa relation à la poésie - à l'égard de laquelle elle éprouve a priori une certaine réticence... sauf lorsqu'elle est mise en musique. Un exemple : le poème d'Aragon chanté par Jean Ferrat : "Que ferais-je sans toi ?"

    Au cours de la discussion, il apparaît que la mélodie entraîne l'auditeur dans une ambiance qui enchante le texte mais qui fait perdre aux mots une partie de leur force : comme le dit Boris Vian, poète et musicien : "Les mots sont trop durs, il faut les enrober, comme les amandes dont on cache l'amertume en les enrobant de sucre ou de sel."

    Finalement, des souvenirs de poèmes étudiés pendant ses études secondaires reviennent à la mémoire de Christine : Verlaine et sa musicalité discrète au service d'images simples, Victor Hugo et sa virtuosité rythmée, viennent effacer la mauvaise impression laissée par l'hermétisme trop cérébral de René Char étudié en hypokhâgne.

    Un itinéraire mental qui s'achève, de façon un peu surprenante, par l'appel du Muezzin qui rythmait les journées marocaines de Christine dans son enfance : une mélopée laissant entendre le silence, comme une poétisation du temps qui passe... "

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    Avec Jean-Pierre Siméon, un "Petit Éloge de la poésie"...

    23 décembre 2021
    Nous avons la chance de recevoir Jean-Pierre Siméon, poète, auteur de plusieurs dizaines de recueils, mais aussi ardent défenseur et diffuseur de cet art premier - puisque, après avoir été professeur de français, il a longtemps été directeur de la manifestation nationale : 'Le Printemps des Poètes'. Notons qu'il dirige également la prestigieuse collection Poésie/Gallimard.

    Pourquoi est-il si nécessaire de faire entendre la parole poétique aujourd'hui ? Notre invité nous explique qu'elle est l'antidote à l'appauvrissement de la langue auquel nous assistons et participons de gré ou de force. En effet, la prétendue recherche d'efficacité des messages, délivrés par les moyens de communication modernes, privent les mots et les phrases de leurs sens multiples, aux deux sens du mot 'sens'.

    À ceux qui ont peur de ne pas comprendre la poésie, Jean-Pierre Siméon répond joliment que c'est le poème qui les comprendra !
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    La poésie dans la bible

    25 novembre 2021
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    La dimension poétique de la Bible (Première partie)

    28 octobre 2021
    Avec notre invité, Yves Millou, fin connaisseur et lecteur de la Bible, nous abordons un sujet monumental : comment l’Ancien et le Nouveau Testament, de manières différentes étant données leurs périodes et modalités d’écriture, nous offrent l’exemple-même de la valeur créatrice du langage. La dimension mythologique du premier, illustrée ici par le récit de Genèse I, et l’expression elliptique et métaphorique de l’autre, sont deux modes d’expression éminemment poétiques : l’un est lié aux exigences de répétition et de rythmique d’une transmission orale tardivement fixée à l’écrit ; l’autre relève d’une pratique littéraire déjà éprouvée. Dans l’un et l’autre cas, la Parole est suffisamment riche et ouverte pour conserver, par delà siècles et millénaires, sa force et sa fraîcheur ; rendons grâce aux traducteurs qui, au prix d’un énorme labeur, nous en donnent des versions témoignant de l’infinie possibilité de sens que recèle la Bible. Un tel sujet mérite bien deux émissions. Rendez-vous en novembre pour la suite de l’exploration.
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    L'âme agit

    23 septembre 2021
    "Avec notre invité, le célèbre illusionniste Hugues Protat, originaire de Rouen et habitant du pays de Bray, nous abordons la relation entre magie et poésie : le langage gestuel développé par le prestidigitateur pour entraîner, de manière ludique, les spectateurs dans un questionnement sur le visible et l'invisible ne repose-t-il pas, comme celui du poète, sur la métaphore - c'est-à-dire sur l'ouverture à un au-delà du sens commun, celui des objets ou celui des mots ?
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    Poésie pour l'été

    24 juin 2021
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    La poésie peut-elle danser dans la rue ?

    27 mai 2021
    C'est la question que s'est posée notre invité, Jacques Perrot, lorsque, il y a dix ans, il a eu l'audace de réaliser son rêve : associer poésie et danse au sein d'un festival qui animerait la charmante place du lieutenant Aubert, située en plein cœur du Rouen historique - à l'entrée du quartier des Antiquaires, entre Saint-Ouen et Saint-Maclou.

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