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Albert Ducloz " La promesse de Lucile " (De Borée)
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Albert Ducloz " La promesse de Lucile " (De Borée)

Un article rédigé par Anne-Marie VERGNON - RCF Saint-Étienne, le 23 novembre 2019  -  Modifié le 28 février 2024

Albert Ducloz
" La promesse de Lucile " (De Borée)
Forcée de fuir Paris avant l'arrivée imminente de la Wehrmacht, Lucile décide de partir avec ses protégées, d'anciennes tuberculeuses qu'elle a prises sous son aile pour leur permettre d'apprendre un métier et de retrouver une vie normale. C'est à Valence, alors en zone libre, qu'elle se rend avec ses "filles". Grâce au généreux André Giroux, un capitaine dont elle a sauvé la vie pendant le Der des der, elle s'installe dans un ancien hôtel désaffecté. Forte et déterminée, Lucile s'est consacrée aux blessés de 1914-1918. C'est alors qu'elle a rencontré Ludwig, un soldat allemand qu'elle a caché et soigné puis perdu de vue. Mais elle s'est fait la promesse de le retrouver un jour…
 

Chronique de Jacques PLAINE publiée dans L’Essor

Albert Ducloz – La Promesse de Lucile – De Borée – 19 € 90

En 2015 Albert Ducloz a obtenu le Prix du Cercle littéraire Médicis pour « Les trois
Promesses » et le Prix La Plume et la Lettre pour« Le Chant d’Aurore ». « La Promesse
de Lucile » - inspirée d’une histoire vraie - est son treizième roman.
Pendant la Der des Ders, Lucile infirmière dans un hôpital de campagne « lutte contre la
mort ». Pas la sienne mais celle des malheureux que les brancardiers lui ramènent de jour
comme de nuit. Elle soigne, soulage, essaye de guérir. Mais ces fantômes aux uniformes
maculés de sang et de boue combattent-ils tous du bon côté du Rhin ?
Arrive le 11 novembre 1918, fin des combats. Halte à l’enfer. Retour aux foyers. Chacun chez
soi. Mais Lucile ne peut s’habituer à la vie bourgeoise qui lui tend les bras. La guerre lui a
donné le goût du combat, elle en veut encore. La tuberculose ravage la France ? Elle sortira du
trou d’anciennes tuberculeuses et leur donnera l’envie et les moyens de refaire leur place au
soleil. Tel est son projet et la voilà à la tête d’un établissement regroupant une vingtaine de
filles. « Ses filles » comme elle les appelle et qu’elle est bien décidée à réintégrer dans la vie
active.
Mais Achtung ! Nouveaux bruits de bottes. La Wehrmacht est aux portes de Paris. Lucile
décide de fuir, trouve un hôtel - l’Hôtel des Baumes - sur les hauts de Valence. Il est fermé
depuis plus de trois ans mais elle pourra y loger ses filles, fera les travaux et trouvera du
travail à chacune. Les voilà parties, les voilà installées. Certaines trouveront un boulot
honorable dans une usine de chaussures alentour, d’autres n’hésiteront pas à proposer leurs
services au « Paradis rose » le bordel cinq étoiles du pays.
Et puis dans la nuit du 12 au 13 novembre 1942 « Une longue chenille de phares allumés
descendent sur Valence par la N7 ». Kaput la zone libre. Les panzers sont là et la Wehrmacht
débarque à l’Hôtel des Baumes avec un objectif : faire des caves de l’établissement le cœur de
ses installations radio dans la vallée du Rhône.
Et voilà comment - à l’heure où rien ne va plus au Troisième Reich - un officier de la
Wehrmacht, laissé pour mort dans une tranchée en 18 et décoré de la Croix de fer sur le front
Russe en 42 perdra son honneur dans un hôtel minable des hauts de Valence.
Vendredi 22 Novembre à 18 heures à la Médiathèque municipale 22 rue Geouttebarge,
enregistrement public sur RCF d’une émission « A plus d’un titre » avec Albert Ducloz.
A 15 heures, au Pôle des Services de Roche la Molière, rencontre avec Albert Ducloz
dans le cadre de « Lire à Roche »

 


© clichés Louis Reynard Lire à ST-Etienne/RCF42

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