Chaque semaine, Christophe Henning reçoit les auteurs des romans qu'il a sélectionnés pour une rencontre littéraire.
C'est une terrible question : qu’aurais-je fait ? Qu’aurions-nous faits, les uns et les autres, pendant la guerre et l’occupation allemande. Une question que la littérature illustre avec des histoires et des itinéraires qui tiennent parfois à pas grand-chose, et qui disent beaucoup de notre humanité. Avec Nathalie Saint Cricq pour L’ombre d’un traître (L’Observatoire) et Yves Viollier pour A quoi pensent les saumons (Les presses de la cité)
On va s’intéresser à des parcours de vie extraordinaires et pourtant tombés dans l’oubli. Parce que les destins ne restent pas gravés dans les mémoires, parce que l’histoire dévore ces personnalités qui nourrissent un temps l’actualité, parce qu’ils retournent à leur anonymat après s’être distingués.
Deux romans qui racontent le destin d'adolescents doués d'une sensibilité hors du commun. Tout peut alors arriver, entre rêve et désir, enfermement et échappée belle. Rêve ou réalité, la frontière n'est pas certaine.
Quand les enquêteurs n'arrivent à rien, les romanciers peuvent encore faire tourner leur imagination et qui sait, peut-être dénouer les affaires non résolues. Mais jusqu'où aller trop loin dans cette enquête par la fiction?
C'est la vie de famille qui est au coeur de ces deux romans. Quand tout semble aller pour le mieux, certains peuvent prendre un malin plaisir à détruire le bonheur tranquille. La justice s'en mêle pour le meilleur et parfois le pire. Histoires de naufrages familiaux pris dans un passé douloureux.
Avec Amélie Cordonnier, auteur de "En garde" (Flammarion) et Aline Caudet auteur de "déchirer le grand manteau noir" (Viviane Hamy)
mes invités aujourd’hui racontent la vie comme elle va, le destin de ces anonymes qu’on croise dans la rue ou dans un hall de gare, qui galèrent souvent, rêvent et s’évadent parfois. Un regard plein d’humanité et de colère, de justesse et de réalisme.
Jules Vallès l’écrit en exergue de son livre « L’enfant », et Sorj Chalandon a repris cette dédicace qui au cœur de l’émission d’aujourd’hui : "A tous ceux qui crevèrent d’ennui au collège ou qu’on fit pleurer dans la famille, qui pendant leur enfance, furent tyrannisés par leurs maîtres ou rossés par leurs parents, ce livre de Jules Vallès était dédié." Ce sont des histoires anciennes, mais à toutes les époques il y a eu ces drames de l’enfance bafouée.
La littérature, elle peut raconter notre histoire, comment nos aînés ont traversé les époques, ce qui les a fait avancer, ce qu’ils ont raté lamentablement aussi, les guerres, les impasses, la grande histoire au travers des destins individuels, des personnages plus vrais que nature. On en parle avec Tobie Nathan et Jean-Michel Guenassia.
Au pied de la lettre, on parle littérature sur RCF. Et c’est justement le petit monde de la littérature, de ceux qui la font, ceux qui l’inventent dont nous parlons aujourd’hui. Mais soyons clairs : ils voudraient tellement en vivre ! Or, la littérature, c’est une porte ouverte sur l’inconnu et l’imprévu, qui est lié au talent, au hasard, à la bonne fortune et à l’abnégation. On en parle avec Jean Rouaud et Franck Courtès.
Au pied de la lettre, on parle littérature sur RCF. C’est la rentrée, la course aux prix, l’appétit de lire, l’envie de s’évader, de découvrir et d’applaudir… On va pas se priver cette année encore, on va dénicher des romans, écouter les romanciers, et s’évader, par exemple avec les livres de mes invités, Clara Arnaud et Serge Joncour.
C’est la rentrée, la rentrée des classes, la rentrée sociale, la rentrée littéraire avec 321 romans français, dont 74 premiers romans, et 145 romans traduits, un total de 466 romans, une petite rentrée si on se réfère aux années précédentes, mais il nous reste largement de quoi lire, on en parlera dans les prochaines émissions Au pied de la lettre. Et on commence avec deux beaux livres qui nous invitent à ne pas perdre notre capacité d’étonnement.
Deux romans qui nous parlent de naufrage, en mer et pas seulement : tout le monde est entraîné par la catastrophe… secrets de famille, drames et aventure: face à l'océan, on fait face à l'horizon.
Deux romans avec leur dose d’effroi, de violence, de mystère aujourd’hui, c’est pas du polar mais presque. La tension monde au village.
Aujourd’hui, deux romans de famille, faits de secrets et d’occasions perdues, de liens discrets et d’attachements oubliés… A la recherche des ces femmes discrètes, sans qui bien des familles ne survivraient pas au quotidien.
Avec mon invité, on parle théâtre, cinéma, musique. Philippe Torreton est un homme-orchestre, un comédien curieux de tout, qui déborde d’énergie. Reconnu par le cinéma – il est nominé à plusieurs reprises et remporte le César du meilleur acteur en 1997 pour son rôle de Capitaine Conan, il est aussi un homme de théâtre, 489e sociétaire de la Comédie-Française, où il passera dix ans, il reçoit le Molière du meilleur acteur en 2014 pour Cyrano de Bergerac. C’est aussi et surtout l’écrivain que je reçois au pied de la lettre.
L'une revient à Casa pour bâtir et redessiner la ville, l'autre fuit Tanger qui est aussi synonyme de danger et de vie difficile. Deux histoires sensibles, racontées au féminin, dans un Maroc marqué par un récent tremblement de terre.
Deux romans d’amour, écrits en mêlant les souvenirs et la fiction, pour tisser ces histoires au-delà de l’Atlantique puisque qu’elle tombe amoureuse d’un new-yorkais, et parce qu’il tombe dans les bras d’une jeune américaine.
Deux livres nous rappellent encore l’histoire inépuisable de la Seconde Guerre mondiale. Deux livres très documentés qui sont tout à la fois récit et fiction, pour dire et raconter la vie et les épreuves de ces années de guerre et de l’enfer nazi.
La plus résistante de toutes, Nicole Bacharan, Stock
Le bureau d’éclaircissement des destins, Gaëlle Nohant, Grasset
Un roman qui veut nous raconter la réalité de la guerre d’Espagne, un récit qui veut faire de la littérature avec l’actualité… Deux livres pour un débat sur le style, le reportage, la littérature, et peut-être le regard que nous posons sur les événements du monde.
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