Chaque semaine, Christophe Henning reçoit les auteurs des romans qu'il a sélectionnés pour une rencontre littéraire.
L'Amérique nous fascine, elle est le continent de tous les possibles, que ce soit pour les Japonais de l'entre-deux guerres ou les étudiantes de passage. Deux histoires qui font entrer dans la découverte de l'Amérique.
Avec Marie Charrel pour "les mangeurs de nuit" ((Observatoire) et Cécile Balavoine pour "au revers de la nuit" (Mercure de France)
Les morts nous survivent dans les souvenirs. Parfois, il est des circonstances qui permettent d'entretenir un peu plus encore la vie. Avec un peu d'humour, on peut tout faire pour y croire. Avec Adeline Dieudonné pour "Reste" (L'iconoclaste) et Christophe Wojcik pour "Le Portable" (Héloïse d'Ormesson)
Quelle chance d’avoir des sœurs, pour vivre des moments complices, se dégager des parents, vivre mille et une aventures. Oui, mais parfois, la vie familiale n’est pas si simple. Elle est marquée par des évènements qui bousculent tout, et des caractères qui s’affirment…
Deux livre sensibles aujourd’hui, fait de tendresse et de poésie. Un récit tout d’abord, qui fait mémoire d’un amour fou, d’un rêve qui a tenu une vie durant, et un roman, futuriste, irréel et en même temps pétri de ce qui fait l’existence, ses fuites en avant, ses rêves les plus fragiles.
On vit avec et pourtant : il suffit de changer de cadre pour que les histoires de famille remontent à la surface. Les révélations secouent tout le monde et forcent à reconstruire la sphère familiale. Une épreuve qui finalement fait du bien...
Avec Lorraine Fouchet pour Jamais là par hasard (Héloïse d'Ormesson) et Vanessa Bamberger pour Les Brisants (Liana Levi)
Alice Ferney pour "Deux innocents" (Actes Sud) et Christine Desrousseaux pour "Dernière séance" (Calmann Levy)
Face aux drames qui peuvent avoir lieu, on cherche des responsables. Certes, le malheur et le crime ne peuvent rester impunis, mais comment rendre la justice quand la réalité échappe à tous. Deux romans qui abordent la fragilité du témoignage, l'ère du soupçon, et la violence des accusations.
La littérature peut tout, même faire dormir un iguane dans un placard d’une entreprise ou archiver les histoires d’amour. les écrivains osent tout, pour le grand bonheur des lecteurs.
Encore et toujours la Seconde Guerre mondiale et ses camps sont au cœur de romans et récits qui éclairent cette période noire et douloureuse. Parce qu’il faut garder des traces avant que les derniers témoins s’effacent. Et parce que la littérature va justement à cette profondeur de l’âme humaine, où la vie est en jeu.
Ceux qui ne connaissent pas encore Erri De Luca ont bien de la chance ! Avec la publication des "Œuvres choisies" (coll. Quarto, éd. Gallimard), voici un millier de pages à lire avec la joie d'un éblouissement garanti ! Et puis, pour les lecteurs quel plaisir de retrouver une un volume les titres majeurs de l'écrivain italien. De "Pas ici, pas maintenant" à "Tour de l'Oie" en passant par "Trois chevaux" et "Montedidio", c'est tout un univers qui est réuni dans ce volume. La vie d'Erri De Luca a commencé à Naples, une adolescence effacée, une jeunesse turbulente, bientôt militante. Un destin ouvrier sur les chantiers les plus ardus. Un humanitaire généreux et un écrivain aussi, qui fut d'abord lecteur, réfugié dans la chambre des livres. "Les livres ont dressé des barricades jusqu'au ciel pour moi, écrit-il, j'ai été un enfant puis un jeune garçon à l'intérieur d'une chambre en papier."
La littérature est souvent nourrie de questions spirituelles. Face à l'épreuve et au défi de croire, il est des écrits qui viennent soutenir le combat et indiquer le chemin à suivre. Christophe Henning reçoit Paule Amblard pour "La chambre de l'âme" (éd. Salvator, 2023) et Jean de Saint-Chéron, auteur du livre "Éloge d'une guerrière" (éd. Grasset, 2023). Sainteté et humanité avec un pèlerin du Moyen Âge et une sainte du XIXe siècle.
"La chambre de l'âme" - Au moment de la mort, il est peut-être trop tard pour vivre. C'est un peu ce que ce moine du Moyen Âge essaie de dire aux pèlerins que nous sommes tous. Dans un manuscrit aux riches enluminures, il imagine ce que peut être le paradis et surtout, comment notre vie sur terre peut parler de l'au-delà.
"Éloge d'une guerrière" - Quant à sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, morte à 24 ans après neuf années passées dans son carmel de Lisieux, que peut-elle avoir livré comme bataille ? Pourtant, ce qu'elle a vécu et raconté dans son "Histoire d'une âme fait d'elle une sainte figure de combattante promue docteur de l'Église.
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