Les B.O. d'Antoine

Après notre émission sur des films se déroulant à San-Francisco, cette émission propose des mélodies de film avec New-York en toile de fond. Vertigineuse, cette « ville débout » comme la décrivait Louis-Ferdinand Céline, est le théâtre de nombreux films de genre très différents. Vision qui a évolué au fil des années passant de ville lumière où il y fait bon vivre à celle, parfois, plus sombre, s'apparentant à un enfer urbain. Ville de tous les fantasmes, de tous les mystères, de tous les excès, de toutes les communautés et que l'on visite parfois comme un décor de cinéma. Au programme de cette émission : Rien n'est trop beau d'Alfred Newman, Un shérif à New-York de Lalo Schifrin, Macadam Cowboy de John Barry, New-York 1997 de John Carpenter, Joy d' Alain Wisniak et Il était une fois en Amérique d'Ennio Morricone.

Avec une filmographie de plus de 500 bandes originales, la première chose qui frappe, dans l’œuvre d'Ennio Morricone pour le cinéma, c’est sa grande diversité. Il pouvait aussi bien composer pour Sergio Léone un jour, pour Henri Verneuil le lendemain, et le surlendemain pour un film érotique de série B ou Z. C'est en partie vers ces derniers que cette émission va flirter ou plus généralement, vers un Ennio Morricone aux thèmes délicats, envoûtants et sensuels. Au programme de cette émission : « Qui a tué le chat ? », « Quatre mouches de velours gris », « Disons, un soir à dîner », « Dedicato al mare Egeo » et « Harcèlement ».

Serge Gainsbourg chanteur, compositeur mais aussi acteur, c'est dès les années 60 que le créateur de La Javanaise se tourne vers le cinéma. De sa carrière, il signera la musique d'une vingtaine de films. Filmographie qui s'est faite, dans ces débuts, en collaboration avec Alain Goraguer, Michel Colombier et Jean-Claude Vannier. Époque où Serge Gainsbourg mettait aussi bien en musique des comédies que des films psychédéliques ou encore des relectures de la littérature remis au goût du jour. Au programme de cette émission, Anna, Le jardinier d'Argenteuil, Manon 70, Ce sacré grand-père, Les chemins de Katmandou, Cannabis et Si j'étais un espion.

C'est à Lyon en 1895 qu'a été tourné La sortie des usines Lumières, « vue Lumière » comme on disait à l'époque et qui est considéré comme le premier film de l'histoire du cinéma. Lyon ville mystère, ville bourgeoise aux finances opaques et solides, ville de secrets et de mystères, en route pour un petit voyage musical et cinématographique à travers traboules et quartiers lyonnais.

Au programme de cette émission : L'horloger de Saint-Paul de Philippe Sarde, Une semaine de vacances de Pierre Papadimias, Parole de flic de Pino Marchese, Les lyonnais d'Erwann Kermorvant et Lucie Aubrac de Philippe Sarde.

Mélange de funk, de soul et de pop, c'est au milieu des années 70 que la disco apparaît aux Etats-Unis. Émergence au succès fracassant et dont le mouvement disparaît aussi rapidement qu'il est apparu. Hégémonie musicale où durant quelques mois, cette musique des dancefloor s'invitait partout, et le monde du 7art n'as pas été épargné. Pour exemple, la musique de La fièvre du samedi soir a été vendue à plus de 40 millions d'exemplaires, vente improbable pour une musique de film. Au programme de cette émission : Wonder Woman, générique de la saison 3 arrangé par John Harris, Chips d'Alan Silvestri, Saturday night fever de David Shire, Star Wars par Meco, Superman par The Love unlimited orchestra et Jaws par Lalo Schifin.

Après notre émission sur la filmographie de Gérard Depardieu durant les années 80, celle-ci couvre la décennie précédente. Contrairement aux années 80 où Gérard Depardieu navigue entre un cinéma exigeant et populaire, les années 70 sont pour l'acteur des années d'apprentissage où il tourne principalement dans du cinéma dit d'auteurs. Années 70 où Gérard Depardieu qui, de petits rôles à tête d'affiche, devient un visage régulier puis familier de nos salles obscures. Au programme de cette émission, Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques d'Eddy Vartan, L'affaire Dominici d'Alain Goraguer, Stavisky de Stephen Sondheim, Les valseuses de Stéphane Grappelli, 7 morts sur ordonnance et Rêve de singe de Philippe Sarde.

Coluche a profondément marqué les années 70 dans le music-hall mais aussi dans le cinéma. Quelques mois avant sa disparition, c'est sous le jour de sa fibre social que Coluche s'est révélé en fondant l'association des Restos du cœur. Durant toute sa carrière, le cinéma a jalonné ses projets où dès 1977, il passe derrière la caméra pour réaliser son unique film, Vous n'aurez-pas l'Alsace et la Lorraine. De petits rôles, sa carrière décolle lorsqu'il donne la réplique à Louis de Funès dans L'aile ou la cuisse en 1976. Puis, 1985 est l'année de son César du meilleur acteur pour Tchao Pantin. Entre films célèbres et d'autres plus obscurs, cette émission retracera la carrière de Coluche devant la caméra.

Au programme de cette émission : Les vécés étaient fermés de l'intérieur de Paul Misraki, La cloche tibétaine de Georges Delerue, L'aile ou la cuisse et Inspecteur Labavure de Vladimir Cosma, 2 heures moins le quart avant Jésus-Christ de Raymond Alessandrini et Tchao Pantin de Charlélie Couture.

Actuellement au cinéma dans le rôle du commissaire Maigret, Gérard Depardieu a tourné avec Truffaut, Godard, Blier, Téchiné, Resnais, Chabrol mais aussi avec Pialat, Veber et Corneau. Carrière internationale comprenant plus de 200 films avec des chefs d’œuvres, de bons films, d'autres médiocres et quelques navets, la filmographie de Gérard Depardieu est vertigineuse. Derrière tous ces films, il y a des compositeurs qui ont mis en musique ce boulimique de cinéma. Rencontres parfois improbables et dont on ressort méduser de voir que Gérard Depardieu arrive toujours à se glisser dans n'importe quel costume. Sur les écrans depuis 7 décennies, cette émission sera dédiée aux films qu'il a tourné dans les années 80.

Télévision, changement d'époque et concurrence accrue, les dirigeants des studios Disney ont dû faire face à de nombreux défis pour péréniser leur public. Cette émission se plonge dans les musiques des films de Disney des année 80, période où les studios se cherchaient une ligne directrice.
Au programme : Le trou noir de John Barry, Le dragon du lac de feu d'Alex North, Tron de Wendy Carlos, La nuit de l'évasion de Jerry Godsmith, Taram et le chaudron magique d'Elmer Bernstein et ui a peur de Roger Rabbit d'Alan Silvestri

Avec sa casquette, la clope au bec et souvent accoudé à un comptoire avec un verre à la main, Michel Audiard symbolisait à lui tout seul l'image du « titi parisien ». Ecrivain, chroniqueur mais bien évidemment scénariste, dialoguiste et meme réalisateur, sa gouialle a marqué de manière indélébile le cinéma français des 30 glorieuses. Aussi bien lettré que populaire, feignant que prolifique, leger que profond, c'est le verbe haut que Michel Audiard est entré dans notre inconscient collectif. Phrasé inimitable dont cette émission est dédiée à certaines mélodies qui l'accompagne.



Au programme : Comment réussir … quand on est con et pleurnichard d'Eddie Vartan, Un singe en hiver de Michel Magne, Cent mille dollars au soleil d'Henri Verneuil, La métomorphose des cloportes de Jimmy Smith, Le Pacha de Serge Gainsbourg , Mort d'un pourri de Philippe Sarde et Le cinéma d'Audiard, chanson hommage de Michel Sardou.

Dans les années 70, David Bowie se demandait si il y avait de la vie sur Mars. De toutes les planètes, c'est cette dernière qui a fait rêver et fantasmer de nombreux scénaristes et réalisateurs de science-fiction. Imaginaire qui est bien évidemment lié aux martiens et autres petits hommes verts mais aussi par la couleur de cette planète que l'on appelle la planète rouge. Couleur symbolique qui évoque l'autre, donc l'alien, mais aussi l'ennemi politique qui a longtemps été soviétique. De ces associations d'idées, le cinéma s'en est nourri.

Au programme de cette émission, Robinson Crusoé on Mars de Van Cleave, Capricorn one et Total Recall de Jerry Goldsmith, Mars Attacks ! De Danny Elfman et Mission to Mars d'Ennio Morricone.

Producteur indépendant, homme de théâtre, acteur et bien évidemment réalisateur, Otto Preminger est né en Autriche en 1905 et travaille aux États-Unis dès 1935. François Truffaut lui portait une vive admiration sur la beauté, la précision et la finesse de sa mise en scène grâce à son expérience théâtrale et à sa pratique élégante des mouvements de caméra. On lui doit de nombreux films noirs dont le plus célèbre est Laura. Au programme de cette émission, Laura et Crime passionnel de David Raskin, Mark Dixon de Cyril J. Mockridge, Sainte Jeanne de Mischa Spoliansky, Tempête sur Washington de Jerry Fielding et Bunny Lake a disparu de Paul Glass.

Cette semaine Antoine Girardier nous invite à une balade musicale dans la filmographie de Louis de Funès

Voyage de la préhistoire aux années 1990, avec les partitions de Pierre Bachelet, Philippe Sarde, James Horner et Gabriel Yared

William Shatner qui a incarné à la télévision et au cinéma le célèbre Capitain Kirk dans la série Star Trek vient de partir dans l'espace. C'est le 8 septembre 1966 que les spectateurs ont pu faire la connaissance de l'équipage du vaisseau spatial USS Enterprise. Star Trek qui, à force de rediffusions est devenue une série culte qui s'est ensuite déclinée au cinéma. Série dont le thème d'Alexander Courage, qui n'est pas sans rappeler le premier mouvement d'un concerto pour violon d'Erich Wolgang Korngold, sonne comme une étincelle qui allume nos imaginaires. Au programme de cette émission, Star Trek (la série) avec Alexander Courage et Jerry Fielding, Star Trek (le film) de Jerry Goldmsith, Star Trek 2 et 3 de James Horner, Star Trek 4 de Léonard Rosenman et une version spatiale de Lucy in the sky with diamonds par William Shatner.

Lorsque Steven Spielberg a terminé le tournage des Dents de la mer, il engage de nouveau John Williams pour en composer la musique après celle de Sugarland Express. Steven Spielberg qui sort d'un tournage éprouvant dans lequel il a réussi l'exploit d'avoir donner vie à l'écran à un requin en plastique qui, lorsqu'il était hors de l'eau faisait plus rire l'équipe de son film qu'elle ne l'effrayait. Et lorsque John Williams lui joue sur seulement deux notes le thème de la musique, il reste dubitatif. Pourtant, ce motif binaire joué de manière répétitive deviendra l'un des plus célèbres du cinéma. Cette émission sera donc dédiée à la série des Dents de la mer et nous en profiteront pour plonger dans d'autres eaux infestées de redoutables poissons.

Lorsque l'on évoque le nom d'Ennio Morricone qui nous a quitté en juillet 2020, les musiques pour les films qu'il a écrit pour Sergio Léone viennent immédiatement à l'esprit. Ennio Morricone possède une vertigineuse filmographie de plus de 500 films s'étalant des années 60 aux années 2010. Filmographie qui s'étend dans le monde entier et dont une relation très particulière s'est nouée entre lui et le cinéma français où des réalisateurs de polar ont souvent fait appel à ses services. Carrière hexagonale dans laquelle le nom d'Ennio Morricone croise ainsi ceux de Jean Gabin, d'Alain Delon, d'Henri Verneuil, d'Yves Boisset, de Jacques Deray ou encore de Roman Polanski. Mais cette émission fera surtout la part belle aux films avec Jean-Paul Belmondo qui lui aussi nous a quitté tout récemment...

Droits sociaux, guerres, nouveaux courants artistiques, les années 70 sont la suite logique des années 60 qui ont été une décennie de la contestation. Période où d'une envie de renverser la table, le western, genre fondateur du cinéma mais aussi d'une mythologie américaine est bien évidemment dans la ligne de mire de cette mouvance où les vieux héros sont malmenés pour faire place à des anti-héros au caractère et à l'allure rugueuse et négligée que l'on veut réaliste. Le western traditionnel se retrouve aussi attaqué par l'émergence d'un style caricatural que l'on nomme le western spaghettis. Mais à force de démystification, on s'aperçoit que malgré la très haute qualité des western américains des années 70, cette démarche a signé la mort de ce genre qui réapparaît des nos jours de manière bien marginale. De cette déconstruction, la musique des western a elle aussi bien évolué durant cette période. Au progamme ce cette émission, Les cordes de la potence d'Elmer Bernstein, L'homme des hautes plaines de Dee Barton, Pat Garrett & Billy the kid de Bob Dylan, Monte Walsh de John Barry, L'homme de loi de Jerry Fielding et La brigade du Texas de Maurice Jarre.

Après notre émission sur des musiques de film où l'avion était un personnage à part entière à l'écran, nous allons nous préoccuper de l'automobile.

Au programme de cette émission, Les grandes gueules, Les aventuriers, Tante Zita, Boulevard du rhum, Les caïds et Le vieux fusil.