Cinéphonie RCF - page 3

Film de tous les excès, mais pour la bonne cause, y compris pour la musique, Ben-Hur réalisé par William Wyler est sorti sur les écrans aux Etats-Unis en 1959, et demeure, aujourd'hui encore dans le présent de notre vie de cinéphile.
Son abondante et flamboyante musique due à Miklos Rosza est particulièrement attractive et efficace.

Film monumental américain sorti en 1959, Ben-Hur a été réalisé par William Wyler, né à Mulhouse et mis en musique par le hongrois Miklós Rózsa. Quelques uns des nombreux thèmes musicaux de ce film dans une première émission consacrée à ce peplum de tous les excès.

[rediffusion] Philippe Sarde en 1990 et 1991 nous offre, en fonction des sujets et des réalisateurs des films qu'il met en musique, des compositions toujours très variées et de grande qualité, avec ses habitués : Téchiné, Boisset, Doillon... mais quelques nouveaux pour lui comme Alexandre Arcady, Diane Kuris ou encore Costa-Gavras.

Noël est un sujet présent dans beaucoup de films, un contexte lié à cette période sur lequel tous les scénarios peuvent se réaliser ...
Et ces films génèrent des musiques parfois appelées à connaître un fabuleux destin ... A l'image de ce que Noël nous renvoie comme image.

[rediffusion] Cinéphonie cette semaine rend hommage au compositeur Louiguy auteur de 250 chansons dont La vie en Rose pour Edith Piaf, largement réutilisée dans plus de 20 longs métrage depuis sa création en 1946, et compositeur de la musique de 120 films avec Sacha Guitry, Jean Boyer, Gilles Grangier et André Cayatte entre autres.
Son nom est bien oublié mais pas nombre de ses musiques.

[rediffusion] En 1973, Michel Magne qui a composé jusque là environ 75 musiques de films, produit un 33 tours où il revisite 12 de ses musiques de films avec un grand orchestre. Comme il est maître à bord comme concepteur, arrangeur et chef d'orchestre, on peut penser qu'il s'agit de 12 films pour lesquels il avait une affection particulière. Certains thèmes sont des tubes incontournables encore aujourd'hui 50 ans après, d'autres bien oubliés et tout aussi délicieux !

[rediffusion] Dessin animé de 1993 produit par Tim Burton sur une musique de Danny Elfman, son compositeur quasi exclusif, ce film explore et fait se rencontrer deux mondes que tout peut opposer : La ville d'Halloween et ses monstres, et la ville de Noël et ses créatures (en apparence) charmantes. De cette rencontre naîtra l'amour entre Jack et Sally, amour autant physique que musical.

[rediffusion] Succès de librairie depuis 1948, au cinéma depuis 1952, et depuis à la télévision, la saga du prêtre Don Camillo et son frère "ennemi" le maire communiste Peppone demeurent présents dans notre imaginaire aujourd'hui encore.
La belle musique d'Alessandro Cicognini des cinq longs métrages avec Fernadel et Gino Cervi y contribue puissamment !

Plongeons pour une troisième et dernière émission dans l'univers du cinéma que Jane Birkin a enrichit de sa présence dans des rôles excessivement variés au fil du temps.
Aujourd'hui quelques musiques de films tournés entre 1977 et 2013, de "Sept morts sur ordonnance" à "Quai d'Orsay" de Bertrand Tavernier.

En 1965, pour les lorrains (et plus paticulièrement les vosgiens) le film de Robert Enrico "Les Grandes Gueules" fut un évènement encore célébré aujourd'hui. Son tournage en milieu naturel dans le monde des scieries, avec Bourvil, Lino Ventura, Michel Constantin et Marie Dubois, le rend très attractif et authentique. La musique de François Roubaix, très culte, rend honneur à ce western vosgien.

Passant avec aisance de drames sociaux à des comédies des plus débridées, le cinéma où joue Jane Birkin offre un éventail de musiques associés tout aussi varié. De 1973 à 1976, de "La moutarde me monte au nez" à "Je t'aime moi non plus" de son compagnon Serge Gainsbourg, les musiques que nous pérsentent aujourd'hui Jean-Marc Illi seront une nouvelle fois inépuisables de bonheur !

Trop tôt disparu à l'âge de 36 ans, François de Roubaix a marqué durabelement l'histoire de la musique au cinéma par un style original ou plutôt des styles sans cesse variés, avec des sons qu'il aimait travailler dans son studio personnel.

Après cinq films tournés en Grande Bretagne où elle est née, Jane Birkin vient en France en 1968 à l'âge de 22 ans. Elle y fera une très belle et longue carrière dans le cinéma, la chanson, le théâtre ou l'écriture...
Quelques musiques de ses films tournés entre 1965 et 1972, dont beaucoup signées de Serge Gainsbourg, nous donnent une belle illustration de ses débuts de carrière.

Dans cette deuxième émission consacrée à l'année 1973, Ennio Morricone nous révèlera derrière quelques tubes demeurés dans beaucoup de mémoire, son art de compositeur plus secret pour des films historiques de la Renaissance à la Seconde guerre mondiale, et des histoires du quotidien de la société italienne d'alors.

Ennio Morricone demeure en 1973 toujours très fécond dans ses compositions pour le cinéma, et toujours aussi varié dans les genres abordés. Deux westerns encore dont le mythique "Mon nom est personne", des films policiers qui s'américanisent, et des films politiques pour cette première émission consacrée à l'année 1973.

Martin Scorsese a toujours accordé un soin particulier aux musiques de ses films, avec des emprunts au jazz et à la variété, également au monde classique, mais nous retrouvons dans ses films produits ces 20 dernières années de belles musiques originales composées par Philippe Glass, Elmer Bernstein et Howard Shore.

Réalisateur de 26 longs métrages à ce jour dont beaucoup sont de grands succés publics encore aujourd'hui, Martin Scorcese a toujours utilisé la musique pour ses productions avec le plus grand soin et une grande variété, des compositions originales, des réutilisations de musiques classiques où Bach côtoie Mozart, mais aussi des musiques de jazz et de variété dans leur version originale ou réinterprétées pour les besoins du film.

En plus de ses talents d'interprète, d'arrangeur, de producteur, de compositeur pour près de 40 albums personnels, Quincy Jones a composé plus de 40 musiques pour le cinéma et la télévision. Deuxième partie de cette étonnante et inventive carrière à partir de 1969.

Né dans un ghetto de Chicago, Quincy Jones a pu bénéficier de cours de piano et de trompette qui orienteront sa carrière exceptionnelle jusqu'à aujourd'hui (il a 89 ans en 2022) dans le monde de la variété où il mèlera musique soul et musique brésilienne, et qui le conduiront à Michael Jackson à la fin des années 70 ; en paralèlle, il composera plus de 40 musiques pour le cinéma et la télévision. Envoici une première salve composées entre 1961 et 1969.

À partir de 1965, la carrière de Jean-Luc Godard comme réalisateur ne cesse d'étonner, la musique associée à son avènement. On retrouve Michel Legrand, Paul Misraki apparaît et plus tardivement Gabriel Yared au milieu de musiques classiques de plus en plus exclusives, avec Beethoven en leader imbattable.