Con Gioia - page 3

Le mot violoncello contient et un augmentatif, one, et un diminutif, cello. C’est donc qu’un paradoxal instrument, le violoncelle, n’est-ce pas ? Mais comme son timbre est beau et doux !

Une édition avec au centre un instrument que vous connaissez plutôt en tant que moyen d’accompagner les fêtes campagnardes, de toute façon dans le genre de la musique traditionnelle : l’accordéon et son parent le bandonéon.

Gerswhin avec ses « Porgy and Bess », puis Scott Joplin avec… non, pas avec The Entertainer, mais bien avec « Treemonisha ». De l’opéra jazz et de l’opéra écrit par un compositeur ragtime, donc !

Édition avec des comédies musicales aujourd’hui – le genre tellement aimé qui façonne le vêtement classique sur sa propre structure, plus légère.

Un peu de crossover, mais de la meilleure qualité, car chanté par la superbe voix de Freddie Mercury et par celle qu’il admirait beaucoup justement pour sa voix à elle, la soprano Montserrat Cabbalé : des extraits de « Barcelona ».

Gioachino Rossini – car l’opéra n’aurait été le même sans lui et sans sa contribution extraordinaire à l’histoire de la culture universelle.

Le maitre absolu du style polychorale, stéréo avant la lettre à Venise du 16e siècle – et j’ai nommé Giovanni Gabrielli.

Guitares, castagnettes, passion et mélancolie – bien sûr, car c’est aussi ça, la musique de l’Espagne.

Le beau « Lobet Gott in Seinem Reichen », oratorio de l’Ascension par Johann Sebastian Bach.

Des extraits de la « Missa Christi resurgentis » de Biber.

Rimski-Korsakov pour des Pâques orthodoxes et Handel pour une fête protestante.

De la superbe musique pour la Semaine Sainte avec Gounod, Haydn et Bach.

C’est finalement le printemps qui est arrivé, le tout bon prétexte pour écouter quelques morceaux inspiré – pour du vrai, ou pas – par cette saison.

Quelque chose d’inédit dans cette édition : du nationalisme et de romantisme musical de l’Ukraine.

Agréable, entrainante, surprenante, bizarre, des fois : la musique du groupe Electric Light Orchestra

Du nationalisme, c’est-à-dire de la conscience qu’un peuple a bien ses traits distinctifs et le souhait de les faire découvrir, souligner et glorifier.

Utilisant des motifs musicaux spécifiquement identifiés à une certaine nation, c’est le folklore ainsi que les sujets nationalistes dans les opéras qui régnaient en maitre absolu dans le nationalisme musical.

Cela vous semble bizarre, d’associer les uns des plus grands chefs-d’œuvre de la musique avec quelque chose de plus ou moins difforme, une « perle irrégulière » ? En découvrez la raison dans cette édition « Con gioia ».

Qu’est-ce que Mendelssohn, Arvo Pärt et Bach ont-ils en commun ? Des œuvres pour marquer l’Epiphanie, bien sûr !

De la musique pour Noël des chants de Noël pour être plus précis, car c’est surtout eux qui nous transmettent, comme les anges l’ont fait il y a 2021 ans aux pastoureaux, la grande nouvelle.