Con Gioia - page 4 | RCF

C’est finalement le printemps qui est arrivé, le tout bon prétexte pour écouter quelques morceaux inspiré – pour du vrai, ou pas – par cette saison.

Quelque chose d’inédit dans cette édition : du nationalisme et de romantisme musical de l’Ukraine.

Agréable, entrainante, surprenante, bizarre, des fois : la musique du groupe Electric Light Orchestra

Du nationalisme, c’est-à-dire de la conscience qu’un peuple a bien ses traits distinctifs et le souhait de les faire découvrir, souligner et glorifier.

Utilisant des motifs musicaux spécifiquement identifiés à une certaine nation, c’est le folklore ainsi que les sujets nationalistes dans les opéras qui régnaient en maitre absolu dans le nationalisme musical.

Cela vous semble bizarre, d’associer les uns des plus grands chefs-d’œuvre de la musique avec quelque chose de plus ou moins difforme, une « perle irrégulière » ? En découvrez la raison dans cette édition « Con gioia ».

Qu’est-ce que Mendelssohn, Arvo Pärt et Bach ont-ils en commun ? Des œuvres pour marquer l’Epiphanie, bien sûr !

De la musique pour Noël des chants de Noël pour être plus précis, car c’est surtout eux qui nous transmettent, comme les anges l’ont fait il y a 2021 ans aux pastoureaux, la grande nouvelle.

De la musique au programme, qui suit donc un plan bien précis - littéraire, philosophique, tiré de la vie quotidienne ou des environnements.

De la musique à programme – ayant un sens extramusical, un programme tiré d’une idée musicale, légende, description, ou histoire personnelle.

Marqué par l’accent sur l’originalité et individualité, sur l’expression personnelle de l’émotion – c’est de nouveau de la musique romantique sur RCF.

De la musique romantique aujourd’hui sur RCF, avec ses mélodies lyriques ainsi qu’avec ses harmonies des fois dissonantes, histoire de nous apaiser et nous bousculer tour à tour.

Une deuxième édition consacrée à la musique baroque, à cette musique aux lignes mélodiques cursives et ornementées et qui vu naitre quelques-uns des chefs-d’œuvre dans l’histoire de cette partie de notre culture.

Au départ, le texte détenait la supériorité dans l’opéra, tandis que la musique en était tout simplement un support. Plus tard, la musique est devenue, pour citer Mozart, « un élément indispensable ».

Depuis 1607 est monté sur scène un art d’une grande force expressive, où musique et parole coexistent, où chacun d’eux fait naitre l’action et où les personnages s’expriment en chantant : l’on parle, oui, de rien d’autre que de l’opéra.

Toujours les premières semaines du nouvel an? Que les trompettes de Vivaldi sonnent, que le piano de Mozart joue et que la terre chante le commencement de l’univers, comme l’a imaginé Haydn !

Mon compositeur favori – peut-être le vôtre aussi ? En tout cas, je partage avec vous le miracle de sa musique – le miracle nommée Johann Sebastian Bach.

"Voilà Claude Debussy, dont l’œuvre si particulière a joint le modernisme et le plaisir de composer d’une telle manière que sa beauté obscurcit souvent son innovation technique."

Oui, j’aime bien la musique de Bach – la joie, l’éclat, l’espoir, la prière, on y trouve tout ! C’est pourquoi je lui ai consacré une autre édition Con gioia.

De la musique qui enchante, donne de la joie et plait, tout simplement, le successeur de Mozart et Beethoven avec une respiration romantique, c’est Schubert aujourd’hui sur RCF