Au matin du 6 juin 1944, tout a commencé sur les plages du Calvados et de la Manche. Mais la bataille de Normandie s'achève - et se gagne! - deux mois plus tard dans l'Orne. C'est cette histoire sous-estimée que RCF a souhaité mettre en lumière à travers ce podcast. Aurélien Vurli s'est rendu à la rencontre des historiens et experts de la période, s'est plongé dans les dossiers des Archives départementales de l'Orne, pour faire revivre ce moment où la terrible bataille de Normandie devient Libération. Une série en six épisodes.
Le 19 août, 100 000 combattants allemands sont encerclés et font face à 150 000 troupes alliées. Parmi elles, des Polonais qui sont situés sur la côte 262, où se situe aujourd'hui le mémorial de Montormel. Là se joue le dernier acte de cette immense bataille de Normandie.
Suite au Débarquement, le 6 juin 1944, les troupes alliées sont empêtrées en Normandie. A l’est du front, les Britanniques peinent à avancer sur Caen. A l’ouest, les Américains prennent Cherbourg et commencent une bataille très difficile dans le bocage normand, où les haies, infranchissables pour les blindés, sont autant d'occasions d'embuscades meurtrières.
Le passage dans le département de cette unité mythique commandée par le Général Leclerc a été remarqué. Alençon est la première préfecture française libérée par des Français. Une étape importante sur la route des gars de Leclerc vers Paris, Strasbourg et le nid d'Aigle de Hitler.
Les Allemands ont occupé la Normandie pendant 4 ans, de la reddition de l'armée française en 1940 jusqu'à la bataille de Normandie en 1944. Dans l'Orne, la présence allemande est moins importante que sur la côte, on en retrouve néanmoins quelques traces aujourd'hui.
En 1944, près de 2% de la population ornaise est considérée comme résistante. Pourtant, au début de la guerre, la population a très bien accueilli le régime de Vichy. Par des petites actions, des Ornais se sont opposé à l’occupant allemand dans l'attente prochaine du Débarquement.
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