Le Savoir-vivre à la française

Ah l’humour ! A manier avec beaucoup de précautions, sans trop de
lourdeur ou de vulgarité car cela peut être une arme dangereuse Que le
ton soit sarcastique, railleur ou fantaisiste, l’humour est une forme
d’esprit, ce sens de la petite phrase ou de la répartie qui viendra
souligner au moment opportun le comique ou l’absurdité d’une situatio.

les clés utiles pour communiquer avec une personne ou à plusieurs dans la confiance, l’empathie et le respect.

La conversation est le 1 er pilier de la vie en société, cela signifie qu’il y a
des codes à respecter et que c’est l’un des domaines où l’on est le plus
jugé.
L’usage de la parole est fondamental dans les rapports entre les
hommes et la parole étant le 1 er vecteur de communication elle obéit à
des règles bien précises.
Comme on ne fait pas n’importe quoi, on ne dit pas n’importe quoi.

L’on ne peut aborder le sujet de la conversation sans remonter dans le
temps et se souvenir des salons littéraires français des XVIIème et XVIII
siècles.
En effet, il y a dans ces réunions quelque chose de rayonnant de
fantastique et de surréel où les invités rivalisent d’intelligence (à
condition d’être toujours sous le contrôle de l’esprit), mais aussi de
courtoisie et de bons mots.

Pensez-vous qu’il faille dire « Bonjour Monsieur Durand « ?
Et l’on croit ainsi que la personne va être contente d’être reconnue.
Hélas c’est tout faux !
En effet, la discrétion veut que l’on ne donne pas le nom des gens en
public. Il s’agit là de la plus élémentaire des politesses. Imaginez que la
personne soit un notable qui ne souhaite pas que l’on sache qui il
rencontre en politique par exemple. .
De même, à la réception d’un hôtel ou à la banque il y a des gens qui ne
souhaitent pas forcément que l’on sache où ils ont leur compte en
banque ou bien quel est le restaurant qu’ils fréquentent, accompagnés
ou pas. Nombreuses sont les indiscrétions lorsque les noms sont
claironnés devant les autres clients qui font la queue.

Les présentations c’est ce qui va ouvrir la conversation, permettre de rentrer en contact l’un avec l’autre, et agrandir ainsi le cercle des relations.
Imaginez que deux personnes s’avancent vers vous. Vous les
connaissez toutes les deux mais elles ne se connaissent pas, il n’est pas
imaginable de les saluer sans les présenter.
Cette politesse inhérente aux rapports humains suppose souvent un
effort et Alexandre Dumas père l’identifie à un apprentissage, il le lie
même à la vie parisienne ; à « une vie de politesses, de visites et de
présentations » comme il le fait dire à l’un de ses personnages dans le
Comte de Monte Christo

L’expression « enchanté » lorsque l’on salue quelqu’un que
l’on ne connait pas, et contrairement à ce que l’on pourrait
penser, n’est pas une formule à utiliser. En effet «  l’horrible « enchanté » ne doit être prononcé sous aucun prétexte comme le dit Ghislain de Diesbach dans son « Manuel sur le savoir-vivre, éloge de la bonne éducation ».

L’expression « enchanté » lorsque l’on salue quelqu’un que l’on ne connait pas, et contrairement à ce que l’on pourrait penser, n’est pas une formule à utiliser. En effet «  l’horrible « enchanté » ne doit être prononcé sous aucun prétexte comme le dit Ghislain de Diesbach dans son « Manuel sur le savoir-vivre, éloge de la bonne éducation ».

Pourquoi est-ce donc si important de bien se présenter ? Parce que c’est
la 1 ère impression que vous allez donner de vous, vous n’aurez pas la
chance de donner une autre bonne 1 ère impression ! On ne remettra
pas le film à l’envers en disant « Ah pardon ce n’était pas parfait, je
recommence ! ».
Etre à l’aise au contact des autres en se présentant avec tact et
simplicité est une qualité qui vous sera reconnue et qui vous permettra
de franchir bien des obstacles.

Après le roman des Chevaliers de la table ronde qui comme nous
l’avons vu précédemment édicte les bases du savoir-vivre nous
abordons aujourd’hui un autre ouvrage de référence.
C’est le 1 er traité d’éducation écrit en 1529 par un moine hollandais,
humaniste bien connu, Erasmus, qui soit dit en passant a donné son
nom aux échanges culturels entre étudiants européens. Il écrit que
l’éducation est nécessaire car « on ne naît pas homme on le devient ».

Après le roman des Chevaliers de la table ronde qui comme nous
l’avons vu précédemment édicte les bases du savoir-vivre nous
abordons aujourd’hui un autre ouvrage de référence.
C’est le 1 er traité d’éducation écrit en 1529 par un moine hollandais,
humaniste bien connu, Erasmus, qui soit dit en passant a donné son
nom aux échanges culturels entre étudiants européens. Il écrit que
l’éducation est nécessaire car « on ne naît pas homme on le devient ».

C’est dans le roman des Chevaliers de la Table Ronde écrit à la fin du XII ème siècle que l’on trouve les principes essentiels de la chevalerie soit le sens de l’honneur, le respect de la parole donnée et la protection des plus faibles. L’on peut dire qu’ils sont à l’origine du savoir-vivre.

C’est dans le roman des Chevaliers de la Table Ronde écrit à la fin du XII ème siècle que l’on trouve les principes essentiels de la chevalerie soit le sens de l’honneur, le respect de la parole donnée et la protection des plus faibles. L’on peut dire qu’ils sont à l’origine du savoir-vivre.

Pourquoi est-ce si important d’appliquer les codes de savoir-vivre ?
D’abord, c’est un marqueur important que l’on donne de soi mais souvent aussi de l’association ou de l’entreprise que l’on représente. Et là, je m’adresse aux jeunes qui entrent en stage ou se préparent à intégrer un premier travail. C’est un facteur d’intégration à tous niveaux d’autant plus si l’on veut progresser professionnellement.
Pour tout de suite dédramatiser, je dirais que Le savoir-vivre est comme une langue vivante. Personne ne naît bilingue. Le savoir-vivre s'apprend et s’entretient.

C'est le contraire de l’individualisme, l’ignorance et la brutalité. Basés sur le respect de l'Autre, ces codes permettent la fluidité entre les individus.
“À défaut de s’aimer, il faut au moins se supporter en respectant les règles d’un savoir-vivre indispensable à l’harmonie de la vie en société.”
Ghislain de Diesbach