Les bons conseils de l'antiquaire - page 8

Cette sorte grande poêle circulaire munie d’un long manche fut jusque dans les années 50 l’outil indispensable des mois hivernaux car il permettait de réchauffer les draps et la literie.

Cet attribut du premier communiant, qui se présente comme un large nœud de soie, de taffetas ou simplement de tissu blanc, apparaît à la fin du XVIIIème siècle et sera porté par les garçons jusque dans les années 1950.

Ce jeu convivial de 42 cartes, qui fait intervenir la mémoire et l'observation, a été créé à la fin de la première moitié du XIXe siècle aux Etats-Unis avant d'arriver en France en 1876. Ces décors sont de véritables témoins de l'évolution de notre société.

Ce jeu convivial de 42 cartes, qui fait intervenir la mémoire et l'observation, a été créé à la fin de la première moitié du XIXe siècle aux Etats-Unis avant d'arriver en France en 1876. Ces décors sont de véritables témoins de l'évolution de notre société.

Avant d'aboutir à la fameuse tirelire cochon, de nombreuses façons de conserver sa petite fortune ont existé montrant à quel point il a été important pour les peuples d'épargner quelle que soit l'époque.

Cet ouvrage en papier est facilement reconnaissable par ses larges bordures travaillées imitant la dentelle. Les motifs ciselés entourent une miniature illustrant un thème religieux. Cette technique était particulièrement en vogue du XVIIe à la fin du XIXe siècle.

Parmi la foultitude des objets de dévotion, le bénitier de chevet trouve une place de choix. Ce dernier, connu aussi sous le nom de bénitier domestique, est composé d’une petite vasque et d’une plaque décorée que les catholiques suspendaient le plus souvent dans la chambre à coucher à la tête de leur lit.

Objets insolites, certaines de ces noix, sont ce qu’on appelle un « art de bagnard ». Les voyageurs, qui visitaient les bagnes, les achetaient au magasin du bagne comme souvenir.

Autrefois, les abécédaires étaient pour les jeunes filles, autant un exercice de broderie qu’un exercice de lecture et de calcul. Cet enseignement avait aussi pour but de permettre à ces futures épouses accomplies de marquer leur trousseau de femme mariée de leurs initiales...

Autrefois, la société dictait les règles de bienséance à tenir en ces funestes circonstances : longueur du temps de deuil, attitude à observer, couleurs des vêtements et types de bijoux à porter.

Impossible de fêter Noël sans installer une crèche au pied du sapin en mettant en scène les fameux santons. Une tradition particulièrement vivace en Provence où, aux sujets bibliques, s'ajoutent tous les personnages caractéristiques de la vie d'un village...

Aliment de base par excellence, le pain a toujours fait l'objet de beaucoup de réglementations. Pour éviter les fraudes et garantir sa qualité, on instaure en 1511 des marques à pain sous forme de tampons de bois ou de fer forgé, muni d’un manche décoré d’un motif permettant d’identifier le boulanger qui a œuvré.

Ce type de verre a été fabriqué dès le XIXe siècle et il se fait encore ! Chaque curiste en possédait un, il permettait d’aller boire directement à la source, par le robinet de celle-ci, avec son contenant personnel. L’usage du verre de curiste, c’est à la fois une question d’hygiène, de mode et d’économie. Son apparition est fortement lié à l'histoire du thermalisme...

Un seul chiffre donne l’ampleur de la culture et de l’usage de la sangsue en France : à la fin du XIXe siècle, plus de cinquante millions de sangsues médicinales peuplaient les mares et les étangs français et plus de la moitié a été pêchée et a fini sa vie dans un bocal ! Couramment utilisées en médecine, elles ont été remboursées par la Sécurité sociale jusqu'en 1972 !

On attribue à ses reliques, ramenées par un chevalier chrétien en Dauphiné, des guérisons miraculeuses... Egalement connu sous le nom d'Antoine l'Ermite, il est souvent représenté par les peintres, sculpteurs et céramistes en compagnie d’un cochon... Sous cette apparence inoffensive, que se cache-t-il ?

Aujourd’hui, il nous semblerait incongru et un brin malsain, de faire faire une bague avec les cheveux de notre chéri(e)… Et pourtant, cette idée fut largement répandue et très en vogue même ! Découvrez la petite histoire du commerce et du travail des cheveux humains, dont l’âge d’or se situe entre 1820 et 1860, avec Sophie Sesmat, antiquaire, spécialiste en arts et traditions populaires.

Entre les chapelets et autres médailles, il existe, au XVIIIe siècle, les bouteilles de la Passion dites de Liesse qu'on ramenait volontiers chez soi en souvenir de ce pieux moment....