Chaque mardi à 8h45, Guillaume Goubert et Simon de Monicault présentent une exposition ou un événement qui raconte l'histoire de l'art.
Peut-on encore découvrir quelque chose sur un peintre aussi réputé que Nicolas Poussin ? La réponse est oui, on peut encore faire des découvertes sur ce peintre du XVIIe siècle, né aux Andelys, en Normandie, en 1594 et mort à Rome en 1665. Une exposition au Musée des Beaux-Arts de Lyon en fait la démonstration.
Libourne près de Bordeaux, la ville natale d’Eugène Atget, a voulu rendre hommage à ce précurseur de la photographie, né en 1857 et mort à Paris en 1926, quasi inconnu avant d’être élevé plus tard au rang de grand maître. À vrai dire, il a vécu fort peu de temps à Libourne. Il passe une partie de son enfance et de sa jeunesse à Bordeaux avant de rejoindre Paris où il rêve de faire une carrière d’acteur. Il n’y parviendra pas.
Une exposition à Paris pose la question du réalisme pour les artistes. Je m’autorise cette expression familière pour prévenir les auditeurs. Les sculptures que l’on voit au musée Maillol peuvent mettre mal à l’aise et pas seulement parce qu’il s’agit, pour une bonne part, de la représentation de corps dénudés.
Aujourd’hui, vous nous parlez d’une exposition parisienne qui connaît un remarquable succès
Il s’agit de l’exposition consacrée à l’artiste mexicaine Frida Kahlo présentée au Palais Galliera où se trouve le musée de la mode de la ville de Paris. Je le dis d’emblée : si vous souhaitez la visiter, prenez la précaution de réserver votre entrée sinon vous risquez de faire la queue longtemps, voire de ne pas entrer. L’affluence confirme la fascination planétaire que suscite cette femme née en 1907 et décédée en 1954 à l’âge de 47 ans. Frida Kahlo s’est imposée comme une des figures les plus marquantes de l’art au XXe siècle.
Pour la première fois, un musée, celui de l’Orangerie à Paris, rend hommage à Sam Szafran, trois ans après sa mort. On dirait que notre époque veut corriger quelques injustices à l’égard d’artistes dont le tort principal était de rester à l’écart de la mode.
Une exposition du musée du Louvre porte un titre étonnamment banal : "Les Choses". Le sous-titre est plus explicite et plus classique : "Une histoire de la nature morte"...
J’ai eu la chance, il y a quelques jours, de rencontrer à Bordeaux l’artiste néerlandais Theo Jansen. Son nom ne vous dit probablement pas grand-chose. Mais ses œuvres sont très connues, car elles ont beaucoup de succès sous la forme de vidéos diffusées sur Internet. On y voit des structures articulées faites de tubes de plastique et qui, animées par la seule force du vent, se déplacent sur des plages. Comment de telles créatures ont-elles pu voir le jour ? Pour le comprendre, il faut se rendre à Bordeaux, au musée des beaux-arts, où les œuvres de Theo Jansen sont exposées jusqu’au 1er janvier prochain dans le cadre du Festival international des arts.
Découverte d’une rétrospective à 24 artistes étrangers venus travailler à Paris de 1945 à 1972. Au Palais de la porte Dorée au bord du bois de Vincennes à Paris.
Au point de départ de cette exposition, le musée Marmottan à Paris cherchait comment célébrer le 150e anniversaire du tableau le plus célèbre de sa collection : Impression, soleil levant qui fut peint par Claude Monet le 13 novembre 1872. C’est le tableau qui a fait naître le vocable « impressionnisme ». Il représente un petit matin sur le port du Havre éclairé par un timide soleil orangé.
A partir de ce tableau, l’idée a germé de s’interroger sur la place que tient l’astre du jour dans la création artistique, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. L’exposition est une réussite remarquable. Elle est assez concise : une centaine d'œuvres mais d’une qualité impressionnante.
C'est une exposition-phare de la rentrée, celle que le Centre Pompidou de Paris consacre au peintre Gérard Garouste. Pas seulement par le nombre des œuvres exposées - plus d’une centaine. Pas seulement parce qu’elle couvre l’ensemble de la carrière de cet homme aujourd’hui âgé de 76 ans. Cette exposition marque aussi une reconnaissance pour un artiste qui n’a jamais eu tout à fait droit à la considération qu’il mérite, contrairement à Pierre Soulages ou Daniel Buren...
Mannequin devenue photographe de mode puis photographe de guerre, Lee Miller est aujourd’hui célébrée. Ses photos sont présentées actuellement aux Rencontres photographiques d’Arles mais aussi dans une très belle exposition à Paris sur les femmes photographes de guerre...
L'artiste contemporain Jean-Michel Othoniel expose ses œuvres au Palais du facteur Cheval, dans la Drôme. Une démarche qui a suscité des réactions très négatives, le mot "sacrilège" a même été prononcé... Guillaume Goubert pose la question : est-il légitime pour un artiste contemporain d'installer ses œuvres dans un monument ancien ?
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