Avec Sophie Sesmat, spécialiste en arts et traditions populaires, et Stéphane Tremblay, partez à la découverte de nos objets du quotidien et découvrez comment ils ont fait notre Histoire. En partenariat avec le site objetsdhier.com
A la veille de la Saint-Valentin, Sophie nous a amené une quenouille. On verra que ce n’est pas qu’un simple bâton autour duquel les femmes enroulent de la laine ! La tradition veut que cet instrument, d’apparence modeste, représente le fil du destin que le couple va tisser ensemble.
Notre antiquaire Sophie Sesmat a déniché un tout petit fer à repasser les dentelles. Il en existe cependant d'énormes, bien lourds, ainsi que des modèles spécifiques. L'occasion de se pencher sur la longue histoire du fer, avant sa miniaturisation et son électrification.
L’Ankou est un « personnage » typiquement breton, vous ne le croiserez jamais dans nos montagnes ! C’est une entité psychopompe : il guide les âmes des morts vers l’au-delà. Etes-vous prêt à partir en Bretagne ?
Il faut attendre le 18ème siècle pour que les savants percent le secret du vinaigre. Ses usages furent cependant multiples à travers les âges : boisson, désinfectant, médicament, … Levons le voile sur cet étonnant liquide !
On attribue à ses reliques, ramenées par un chevalier chrétien en Dauphiné, des guérisons miraculeuses... Également connu sous le nom d'Antoine l'Ermite, il est souvent représenté avec un cochon à ses pieds. Mais pourquoi ?
C’est à une jeune mariée du XVème siècle, fort peu heureuse de son sort que l’on doit la naissance des calissons. Selon la légende, Jeanne de Laval, se serait exclamée en provençal en goutant les bonbons : « Di calin soun », signifiant « ce sont des câlins ». L’histoire de la gourmandise est alors née.
Si la croix supportant la figure du Christ sous la forme d’une statuette, dans la posture de la crucifixion représente bien plus qu’un simple symbole, il a fallu assez longtemps pour voir cette représentation du Christ crucifié, qui ne devait pas être trop humain.
Née dans la vallée d’Abondance, ce curieux oiseau de bois est une prouesse : il n’est fait que de deux morceaux de bois encastrés l’un dans l’autre. Offert pour porter bonheur, découvrez l’histoire très savoyarde de cet objet très recherché à ce jour.
Saviez-vous qu’une ville pouvait recevoir la croix de guerre ? Non ? Alors cette chronique est faite pour vous ! Venez découvrir l’histoire de cette médaille militaire qui venait distinguer des civils, des institutions, des régiments entiers et même un chien !
Avec l’enlisement de la Première Guerre mondiale, pour passer le temps, se changer les idées,
occuper leurs mains et pour certains, guérir de blessures, certains poilus se mettent à transformer
des matériaux liés au conflit en objets usuels, symboliques ou artistiques.
Cet objet de dévotion souvent domestique se présente sous la forme d’un médaillon de cire blanche ou blanche, moulé, avec un décor religieux en surface. Fabriqué à partir des restes des cierges pascals des paroisses, confectionné par des religieuses, il est généralement béni par le pape...
Non, non, ce n’est pas une saucière ! Connu depuis bien longtemps, cet astucieux récipient permettait de faire boire facilement par aspiration à un malade alité ses soupes, médicaments et potions. Adapté pour ne pas renverser de liquide, le canard de malade est un objet de la médecine à découvrir ici.
A la fin du XIXème au début du XXème siècle, tous les foyers de l’Hexagone avait au moins une opaline de foire. Sa fabrication industrielle permettait un prix faible de vente et parfois, un moulage peu précis, ce qui en faisait un excellent cadeau à gagner dans les foires.
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