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Le père David découvreur du Panda en Chine avec José Frèches
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Le père David découvreur du Panda en Chine avec José Frèches

RCF,  -  Modifié le 17 juillet 2023
José Frèches , spécialiste de l'Asie et notament de la Chine ,nous propose un nouveau roman historique qui nous plonge dans la Chine de la fin du 19 eme et du début du 20 siècle . Nous y partons sur les traces d'un missionnaire naturaliste qui découvrit le panda géant
Emmanuelle Hauquel - Grégoire Delacourt : il y a dans le "mouvement du temps" une "preuve qu'on est vivant" Emmanuelle Hauquel - Grégoire Delacourt : il y a dans le "mouvement du temps" une "preuve qu'on est vivant"

Est-ce le roman de la maturité ? Après "La liste de mes vies" (éd. JC Lattès, 2012) ou "Danser au bord de l'abîme" (2017) Grégoire Delacourt en est à son septième roman. Il semble que bien souvent dans la vie d'un romancier le moment vient d'écrire sur le temp qui passe. Dans "La femme qui ne vieillissait pas", il raconte l'histoire de Betty, une femme qui cesse de vieillir. "Je désirais prendre le problème à l'envers", explique l'écrivain qui aborde un thème éminemment philosophique et spirituel.
 

"Au quotidien, on a envie d'un bonheur simple et solide, je crois"

 

Et un jour, voir le temps qui passe

"Je me souviens de ma fille il n'y a pas si longtemps je l'avais dans les bras, je lui changeais ses couches tout en préparant son biberon et aujourd'hui, elle a 33 ans et elle a elle-même un petit garçon." C'est ainsi parfois que naissent les romans, quand viennent un jour des questions. Qu'est-ce qu'on a fait de tout ce temps qui s'est enfui ? Cette jeunesse, "dont on dit que c'est la panacée" - était-ce vraiment la panacée ? En a-t-on assez profité ? Comment ça serait de ne plus vieillir ? Avec Grégoire Delacourt on ne sombre pas dans la nostalgie. L'écrivain a l'art de poser un regard délicat et toujours un peu étonné - émerveillé ? - sur ce que l'on était et ce que l'on devient.
 

La vie des gens ordinaires

"La femme qui ne vieillissait pas" c'est Betty. Aussi belle comme sa mère morte trop tôt, accidentellement, et qui n'aura pas eu le temps de vieillir. Les épreuves, d'avoir vu notamment ses parents s'éloigner l'un de l'autre, auront rendu Betty raisonnable. Elle dit : "Je désirais une histoire simple, une de celles qui ne font pas les livres mais la vie, je rêvais de paix, et de temps, je rêvais de lenteur..." On a souvent dit de Grégoire Delacourt qu'il écrivait sur les gens simples - "c'est nous les personnages simples", répond-il. "Cette femme c'est nous tous, on aspire à des choses assez simples, assez justes, assez équillibrées, assez humaines, qui tiennent dans nos bras."

S'il raconte la vie des gens ordinaires et leur quête de bonheur, ses histoires ne sont pas simplistes. Ses récits, plus ou moins autobiographiques, se tiennent toujours au plus près des sentiments, des doutes, de tout ce qui est en creux dans les relations familiales, conjugales ou amicales.  "Au quotidien, on a envie d'un bonheur simple et solide, je crois."
 

L'éternelle jeunesse

Sous couvert de parler de choses simples, Grégoire Delacourt propose une réflexion sur l'éternelle jeunesse, une forme d'"immobilité" et de "mort prématurée". "C'est fabuleux d'être jeune, mais je crois qu'on a quatre saisons, qu'on ne peut pas vivre qu'au printemps." Selon lui, il y a dans le "mouvement du temps" une "preuve qu'on est vivant". "C'est parce que les choses ne durent pas qu'on a la preuve qu'elles existent, parce qu'on peut les perdre, c'est ce qui rend tout précieux."

 

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