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Marie Desplechin : "plus le temps passe, plus j’aime mon enfance"
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Marie Desplechin : "plus le temps passe, plus j’aime mon enfance"

RCF,  -  Modifié le 21 juillet 2019
A l'occasion du Salon du livre et de la presse jeunesse, Marie Desplechin est la Grande Invitée pour parler de son ouvrage "Enfances" écrit avec Claude Ponti (Ecole des Loisirs).
Fanny Cohen Moreau Fanny Cohen Moreau

Dans son ouvrage Enfances, Marie Desplechin brosse dans ces textes des morceaux de vies d’enfants croquées qui sont devenus des personnes connues par la suite. "Quand on s’intéresse à un personnage, son enfance est fondamentale". "C’est comme si l’enfance est une petite carte de ce que la personne allait advenir, et je suis convaincue que tout ce que l’adulte va devenir est une prolongation de ce qui a été mis en place dans les jeunes années".

"Les enfants m'émerveillent"

Marie Desplechin confie que ce sont les enfants qui l’émerveillent, elle aime passer du temps avec eux, elle est fascinée par leur capacité créative encore intacte. Elle va souvent à la rencontre des enfants dans des écoles ou pendant des salons comme celui de Montreuil, et ces moments ne la nourrissent mais "pas pour écrire" car c’est sa propre enfance qui l’inspire. Cependant "la compagnie des enfants vous apporte de la joie, de l’immédiateté, le bonheur d’être dans le présent".

"A 60 ans j’ai déjà reconstruit mon enfance un certain nombre de fois, je me méfie énormément de ce qu’on peut raconter sur sa propre enfance". "Plus le temps passe plus j’aime mon enfance". "L’enfance c’est le grand domaine de la sensualité, avec les goûts, les parfums…".

Une solitude créatrice

Pour Marie Desplechin dans l’enfance on est souvent seuls, mais pour elle c’était "une solitude créatrice". "J’ai eu la chance d’être née dans les années 60 où les parents étaient moins angoissés et où on laissait les enfants jouer tous seuls dans une maison, et dans la solitude naît de grandes capacités d’inventions".

Dans cet album 62 portrait d’enfants sont présentés par Marie Desplechin et Claude Ponti, mais il n’y a pas vraiment de choix, c’est "n’importe quoi", le résultat d’un long travail de sept ans, sur des personnes très diverses, de tous horizons et de toutes époques. L’autrice est notamment fascinée par l’enfance de la comtesse de Ségur qui permet de mieux comprendre son œuvre.

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