Magazine littéraire

Michel Cordeboeuf reçoit avec la complicité technique d'Eric Godaillier Michel Cousseau pour son émouvant roman, La vie presque ordinaire d'Alexandre aux éditions Spinelle. C’est l’anniversaire d’Alexandre. À cette occasion, nous lui proposons de nous faire connaître son village natal, au nord du Poitou. 85 ans qu’il n’y était jamais retourné. Je le découvre en grand narrateur, nous contant la vie que menaient les pauvres gens du monde rural : précarité, pauvreté, le travail très tôt, les deux guerres mondiales. La misère et les malheurs qui font de leur quotidien un parcours extrêmement pénible et douloureux. Mais le courage et la volonté de s’en sortir font de ce roman une véritable ode à la vie. Michel Cousseau, passionné par la littérature, trouve dans les livres une source d’inspiration inépuisable qui alimente son désir d’écrire. Animé par l’envie de partager des histoires, il s’efforce de transmettre à ses lecteurs le même plaisir qu’il éprouve à la lecture. Son écriture, empreinte d’une profonde humanité, suscite réflexion et émotion. Elle se veut un pont entre le monde intérieur de l’individu et l’universel.
Passionné de polar et sous le pseudonyme de Mac Calade, il publie Le village maudit aux éditions Nombre 7. Ils n'étaient plus que quatre dans ce village. Tous vont disparaître en quelques semaines. Que s'est-il passé ? Rien n'explique ces étranges disparitions ni même ces morts semblant naturelles. Cinquante ans plus tard, une explication est mise au grand jour. Le village maudit adossé à son vieux château connaitra-t-il un nouveau destin ?

Michel Cordeboeuf reçoit avec la complicité technique d'Éric Godaillier Christian Richard pour son dernier livre Maquis et presse clandestine de la Vienne aux éditions La Geste. 1944 : un groupe de maquis décide de lancer leur propre hebdomadaire dans la Vienne. 80 ans plus tard, Christian Richard apporte un regard historiographique original des événements et faits les plus marquants de l’activité des maquis de la moitié sud de la Vienne. Lorsque, début juillet 1944, Roger Brumauld des alles, journaliste de profession et écrivain, se présente au commandant (futur général) Félix Chêne alias « Bernard », chef des maquis de la Vienne, il est loin d’imaginer ce qui l’attend : à savoir exercer son métier dans le maquis, étant rattaché auprès de « Bernard » ! C’est-à-dire : travailler dans la clandestinité. Dès cette première rencontre, « Bernard » lui confie la création, l’écriture, l’impression et la diffusion du journal hebdomadaire des maquis de la Vienne, l’un des très rares au niveau national. Aussitôt sollicité, René Boireau, imprimeur à Montmorillon, accepte d’en assurer clandestinement l’impression, chaque nuit de jeudi à vendredi, du 14 juillet au 5 septembre, c’est-à-dire huit numéros clandestins.

Michel Cordeboeuf reçoit avec la complicité technique d'Éric Godaillier, Isabelle Soulard pour son ouvrage : Vues sur la Vienne chez Michel Fontaine. Cette historienne passionnée par notre patrimoine saura nous inviter à mieux le découvrir et l'apprécier.

Michel Cordeboeuf reçoit avec la complicité technique d'Hervé Lévêque, Sylvain Levey pour son album Baratchik Poutrak aux éditions des Elephants et Delphine Roux pour le tablier de Tomio aux éditions HongFei. Dans cet album, Au Japon, la famille du petit Tomio surnomme le garçon « le petit gourmet ». Alors, pour ses 7 ans, son grand-père Daisuke lui offre un tablier de cuisine avec lequel il prépare les recettes familiales. Au fil du temps, le tablier se salit et se déchire mais ce n’est pas grave car « la cuisine, c’est la vie ! », comme dit pépé par ailleurs excellent réparateur de tablier. Delphine Roux raconte ici une touchante histoire de transmission et de réalisation personnelle. Mickaël Jourdan l'illustre avec sensibilité au fil d'un trait de pinceau tendre et d'une palette expressive de couleurs. Cerise sur le gâteau, à la fin de l'ouvrage, les jeunes lecteurs et lectrices découvriront quatre des excellentes recettes de Tomio. Quant à Baratchik Poutrak, il nous invite quand le thermomètre grimpe sur la banquise. Scientifiques, politiciens, hommes d'affaires et riches touristes viennent en nombre constater la gravité de la situation, spéculer sur la crise ou photographier les derniers icebergs. Pour une petite ourse polaire et sa famille, c'est le début d'un long périple qui les fait dériver jusqu'en Bretagne. Deux albums très émouvants

Michel Cordeboeuf reçoit avec la complicité technique d'Éric Godaillier pour une émission spéciale Plumes de bourdon, l'éditrice Marie Osmond qui est aussi l'autrice d'Astrid et la poussière d'étoiles et Nanoux, autrice de Le trésor des abysses.
Ouvrons l'album d'Astrid et la poussière d'étoiles : En haut d’une falaise surplombant le petit port de Guedel, habite une famille de sorcières. Astrid, la plus jeune est apprentie. Accompagnée de son fidèle dragon, Arzel, elle glane et collecte les ingrédients nécessaires aux potions et infusions magiques de la petite maisonnée. De potions en sortilèges, les sorcières de Guedel travaillent à toute vitesse pour préparer l’arrivée des Perséides. En effet, ce soir, ce sera le meilleur moment pour recueillir de la poussière d’étoiles, un soupçon de voie lactée et quelques rayons de lune. Et pour la première fois Astrid va pouvoir participer. Cependant, tout ne va pas se passer comme prévu, car aux confins de l’espace, une masse avance à toute allure. Comme une flèche, elle poursuit sa course et se dirige droit vers Guedel. Seule Astrid peut l’arrêter. Saura-t-elle trouver sa magie intérieure ?
Tout aussi passionnant est Le trésor des Abysses : En ramassant des coquillages sur la plage, Maël, sa mamie et Anna trouvent une bouteille enfouie dans le sable. Sur la bouteille, une palourde bâille et se décroche, laissant apparaître une étiquette : « Fu-me-rolles en-chan-tées » ! Quelle découverte ! À quoi servent donc ces fumerolles et qui a bien pu les envoyer ?
Il n’en faudra pas plus à nos trois héros pour ouvrir cette bouteille et se retrouver propulsé dans une aventure incroyable où se mêlent animaux extraordinaires et ville légendaire. Car au plus profond de l’océan, la ville d’Ys est menacée par des géants de fer. Rien ne résiste à leur bras de colosses. Maël, sa mamie et Anna arriveront-ils à les stopper ?

Michel Cordeboeuf reçoit avec la complicité technique d'Hervé Lévêque, Dora Formica illustratrice de ce bel album-carnet de voyage, Petite main et grande main aux éditions Helvetiq. C'est l'histoire d'une petite main et d'une grande main qui s'aiment très fort et qui partent en voyage en Europe. Elles traversent des paysages somptueux, font des rencontres étonnantes, découvrent avec curiosité d'autres cultures, d'autres religions, d'autres habitudes, d'autres manières de vivre. Avant, elles ne savaient pas que l'on parle français dans une vallée italienne, qu'il existe un monastère creusé dans la montagne au Monténégro, comment on joue à la pétanque slovène ou qu'on boit le thé dans de petits verres arrondis en Turquie... En route, elles jouent ensemble, nouent des bracelets, se tiennent, se rassurent, se perdent, se retrouvent et construisent une relation forte et confiante. Cet album est un récit de voyage d'un genre nouveau : le point de vue d'un enfant et les mains (au lieu des humains) comme personnages. Il permet de voyager à travers plusieurs pays européens et de découvrir des facettes du quotidien des natifs à travers les yeux de l'enfant de se reconnaître dans l'enfant ou l'adulte, petite main et grande main, de jouer et d’apprendre des jeux de main et des activités

A propos des auteurs : Ysée est née en 2015 en Suisse. Elle est curieuse et aime lire, dessiner, skier ou faire de la couture. Elle aime tout découvrir des nouvelles cultures, de la langue à la monnaie. C'est lors d'un voyage en famille en van qu'il lui vient à l'idée d'écrire avec son père l'histoire de « Petite Main et Grande Main ». Matthias Kunz est né en 1987 en Suisse. Il a été ingénieur en environnement puis enseignant à l'école primaire. Tout le passionne : le sport, la nature, l'écriture, la céramique et la boulangerie. Il aime voyager et découvrir de nouveaux horizons. Il a habité à Zurich, aux Etats-Unis, en Espagne et en Belgique. Il a passé une année autour du monde avec Dora Formica, avant de commencer une nouvelle aventure avec elle : devenir les parents de Célestine et d'Ysée. En 2022, c'est toute la famille qui reprend la route, de Lausanne jusqu'en Turquie. Le projet de « Petite Main et Grande Main » naît durant ce voyage. L’illustratrice est née en 1987 à Lausanne. Dora Formica est indépendante. Elle publie son premier livre en 2013 : Curry, kiwis et caïpirinha, un voyage illustré autour du monde (Hélice Hélas), inspiré d’un périple d’une année avec Matthias Kunz. Depuis, elle travaille sur divers mandats privés ou publics. Elle aime jongler avec les techniques, mais elle affectionne tout particulièrement les pastels Néocolor qui lui permettent de dessiner en voyage ou de créer des œuvres aux couleurs vibrantes.

Michel Cordeboeuf reçoit Katia Dokorine, directrice de la résidence Pasteur, Michel Soulard, écrivain et résident et Angèle Koster, président de la S.A.P.C. pour parler du salon du livre organisé dans la résidence le samedi 5 octobre de 10 heures à midi et de 13 heures 30 à 18 heures. Ce salon original se déploiera dans le très beau cadre de la résidence et accueillera quinze auteurs. Il est ouvert à tous et sera enrichi d'une animation musicale. Il promet de beaux moments d'échanges. Nos trois invités vont parler avec passion de cet évènement, deuxième édition.

Michel Cordeboeuf reçoit avec la complicité technique d'Éric Godaillier, Gérard Simmat pour son ouvrage écrit avec Georges Pagé, Histoire de l’aviation à Poitiers et dans la Vienne aux éditions Atemporelle. Cet ouvrage retrace l’épopée de l’aviation au XXe siècle à Poitiers et dans le département de la Vienne. Ce dernier, même s’il n’apparaît pas au premier rang des publications nationales et internationales dans ce domaine, possède une histoire riche, passionnante, souvent étonnante, voire incroyable !
Elle commence avec les pionniers de l’aviation, dans une période qui précède la Première Guerre mondiale (1909-1914).
Les auteurs ont choisi de ne pas refaire toute la chronologie des plus légers que l’air (depuis 1772 en France), de nombreux autres l’ayant parfaitement évoquée avant eux. Seul un bref résumé est donné dans cet ouvrage, souligné par quelques photos locales exceptionnelles. Pour ce qui concerne le domaine des plus lourds que l’air, il est apparu nécessaire de donner quelques points de repère nationaux et internationaux, pour mieux situer les évènements locaux dans le contexte général. En effet, si l’histoire des aéroplanes ne commence dans notre département qu’au cours de l’année 1909, celle des plus lourds que l’air débute dès la fin du XIXe siècle en Grande-Bretagne puis en France. Les noms de Clément Ader, Charles Voisin ou Louis Blériot font partie de notre patrimoine national.

Michel Cordeboeuf reçoit Aurélie Puaud-Champagne pour son roman Les larmes de nos mères paru aux éditions City. Dans Paris occupée par les Nazis, Myriam vient d'être arrêtée. Juste parce qu'elle est Juive. Enceinte, elle est conduite à l'hôpital Rothschild pour accoucher et n'a le droit de prendre son enfant que quelques instants dans ses bras avant d'être arrachée à lui et déportée. À Auschwitz, il y a la faim, le froid, la violence. Pourtant, Myriam ne pense qu'à cet enfant qu'elle risque de ne jamais connaître. Lorsque les autres prisonnières lui posent la question, elle dit qu'il est mort-né. Sa seule consolation est de savoir que son enfant ne l'a pas accompagnée au cœur de l'enfer. Des années plus tard, un jeune homme fête ses 18 ans. L'âge auquel il peut enfin ouvrir la lettre que sa mère biologique disparue lui a laissée comme unique héritage. Pourquoi l'a-t-elle abandonné ? Peu à peu, il remonte le fil de son histoire familiale. Une indicible vérité qui va changer sa vie à tout jamais. Un roman très émouvant.

Michel Cordeboeuf reçoit avec la complicité technique d'Éric Godaillier, Isabelle Peyronnet, éditrice chez Hygée. Une rencontre passionnante avec une maison d'édition qui offre aux jeunes publics des livres essentiels.
Première émission de la saison 2024/2025

Michel Cordeboeuf reçoit avec la complicité technique d'Éric Godaillier, Marie-Claude Albert et Roland Gaillon pour leur ouvrage : Louis Ripault, maire de Châtellerault de 1925 à 1953 et expert international aux éditions La Geste. Cet homme de talent, un humaniste, plein d'humour, a consacré sa vie à défendre la République, la liberté et la paix. Professeur de Lettres et avocat à la cour d'Appel de Poitiers, c'est d'abord une figure nationale, qui quitte son Poitou natal pour rejoindre la capitale où il exerce des responsabilités au sein du parti radical et radical socialiste. C'est aussi une figure internationale qui a vécu de près tous les évènements du monde, de 1913 à 1934. C'est enfin le maire de Châtellerault, de 1925 à 1941, puis de septembre 1944 à mars 1953 qui a exercé cinq mandats, le dernier étant subitement arrêté par son décès.

Michel Cordeboeuf reçoit avec la complicité technique d'Éric Godaillier, Sylvaine Reyre pour son livre émouvant : Méandres et roseaux et Francois Rochon Saint-Aubert, auteur et éditeur à la sas culture : Veillée du fleuve, au pays de Pierre Loti et Lettres Rochefortaises. Au fil du Nil, à la source de l’Éridanos, dans le delta du Mékong ou devant la Charente complice, Sylvaine Reyre déploie sa parole intérieure. Tout à la fois directe et fluide, délicate et sensible, elle rencontre l’ici, l’ailleurs, le souvenir de l’enfance et même le choc au présent. Une méditation poétique déposée sur le lit des fleuves où le récit s’amarre aux émotions. Mais alors que la vie avance si vite, n’est-il pas temps de s’attarder sur la beauté du monde ? Dans les veillées du fleuve, Pierre Loti est tout autant l’écrivain du pays rochefortais, si attaché aux marais charentais, que celui des pays du monde découverts par la mer. En reliant la figure aquatique du fleuve, ligne mouvante dans le paysage, à celle de la veillée, moment singulier de la voix, il est possible d’explorer de façon créative l’œuvre de l’académicien et l’écriture d’aujourd’hui. Dans cet ouvrage où se croisent des plumes françaises et libanaises, résonnent aussi des pages anciennes tirées de notre patrimoine littéraire, à redécouvrir. Quant aux lettres rochefortaises, François Rochon Saint-Aubert nous offre un récit poétique : Je passais dans les rues de Rochefort, pensant t’apercevoir au détour d’un détail mais d’autres histoires apparaissaient se tenant loin de toi, dans un passé ou un ailleurs inconnus et pourtant si proches qui m’accompagnaient avec bonheur. Une attention s’éveillait lentement.

Michel Cordeboeuf reçoit avec la complicité technique d'Éric Godaillier, l'Éditeur et auteur, Pierre Brandao, gendarme accompli, qui révèle son talent par sa plume. Mêlant ses deux passions, la gendarmerie et la littérature, l'écrivain plonge ses lecteurs dans un univers d'énigmes et d'enquêtes policières.

Michel Cordeboeuf reçoit avec la complicité technique d’Éric Godaillier, Maud Ankaoua pour son roman, Plus jamais sans moi, paru aux éditions Eyrolles. Et s'il était temps pour vous de rencontrer enfin le grand amour ? Constance, avocate brillante, a obtenu le poste qu'elle convoitait dans un cabinet d'élite. Pourtant, à l'approche de la quarantaine, elle se sent fragile et peu sûre d'elle. Très amoureuse de Lucas, elle attend que celui-ci quitte sa femme comme il le lui a promis. Alors qu'elle vient de signer son contrat, Constance découvre qu'elle doit effectuer une période d'essai d'un genre... peu conventionnel ! Soutenue par ses amis, elle accepte de s'écarter dangereusement de sa zone de confort. Une expérience qui bouleversera sa vision d'elle-même et de l'amour. Une nouvelle fois, Maud Ankaoua nous entraîne dans un univers captivant et émouvant dont on ressort grandi. Elle nous livre avec générosité, inspiration et conviction les clés de l'amour vrai, celui qui rend profondément heureux.

Michel Cordeboeuf reçoit avec la complicité technique d’Éric Godaillier, Luc Schweitzer pour son recueil de poèmes paru aux éditions Les Impliqués. Divisé en deux parties, Reflets dans un miroir et La Mesure de l'amour, ce volume de poésies se conçoit comme autant de regards portés sur le monde, sur autrui, sur soi-même. Sans jamais se priver de sa liberté de parole, l'auteur n'en est pas moins conscient des limites imposées par sa nature humaine. Religieux prêtre, quand il s'exprime en poésie, il n'en a pas moins le désir de s'affranchir des contraintes pour mieux mettre en cause même ce qui le touche de près. À ses yeux, il n'y a de poésie que dans l'éloignement des servitudes. Ce qu'il voit dans le miroir, même si c'est « de façon confuse », comme l'écrivait Paul de Tarse, c'est ce qu'il a de plus précieux à transmettre, sans se prévaloir d'aucun statut, si ce n'est de celui de poète. Luc Schweitzer, né en 1956 à Metz (Moselle), est religieux prêtre de la Congrégation du Sacré-Cœur (Pères de Picpus). Passionné de littérature, il écrit de la poésie depuis son plus jeune âge. Il est également l'auteur d'un blog consacré à la littérature, au cinéma, à la musique et à tous les arts.

Michel Cordeboeuf reçoit avec la complicité technique d'Éric Godaillier, Nicolas Moro pour son dernier album Tout va pour le mieux ! C’est une phrase extraite de cette chanson qui donne son nom à son nouvel album. Comme souvent, pour écrire, il part de l’idée d’un clin d’œil à un style ou à un musicien. En l’occurrence ce morceau est une sorte de rag à la Blind Boy Fuller. Un genre qu'il a eu l’occasion de pratiquer et d’apprendre avec Jacques Pallas et le Gourville Jug Band, pendant plusieurs années. Sur l’enregistrement on retrouve Nicolas Dubouchet à la contrebasse et Cajoune Girard au washboard (Washboard Inoxydable). Nicolas Moro joue la guitare, la mandoline et l’harmonica. En ce qui concerne le texte, il ne nous dit rien parce que pour lui dans la chanson française, on parle trop souvent des paroles et on oublie parfois que la musique c’est important. Rien que le terme « Chanson française »... C’est étonnant. Parle-t-on de « chanson espagnole » ou de « chanson anglaise » ? Y a t’il un autre style de musique dans le monde qui se définit en fonction de la langue qu’on utilise pour le chanter ? Éternelle interrogation pour lui.

Michel Cordeboeuf reçoit avec la complicité technique d’Éric Godaillier, Philippe Lardellier pour son livre Récit d'un tour du monde intérieur, paru aux éditions Aluna. En 2019, après un burn-out, Philippe Lardellier cesse son activité professionnelle pour réaliser le rêve de sa vie : parcourir le monde, seul, durant de longs mois. Profitant d’intenses moments de solitude, l’auteur s’autorise une introspection et revient sur les épisodes heureux et malheureux de sa vie. Ce périple devient alors une expérience métaphysique et une rencontre avec l’humanité. L’auteur ne cache rien et ne s’épargne pas. Après avoir connu la profusion, la gloire et les lauriers, il s’en est délesté pour trouver l’harmonie d’une vie pure et pleine de frugalité ; le luxe authentique. Puis, 12 h 21, un moment de plus où sa vie bascule et qui sonne aussi comme un nouveau départ. Cet ouvrage est une formidable boîte à outils pour comprendre l’autre, se comprendre soi-même, gérer sa vie au quotidien sous les auspices de l’énergie et d’un rapport authentique au monde, à la nature et aux autres.

Michel Cordeboeuf reçoit avec la complicité technique d’Éric Godaillier, Rolande Causse-Gibel pour son album Les enfants d'Izieu, illustré par Gilles Rapaport et publié aux éditions d'eux. Le 6 avril 1944, à Izieu (Ain), 44 enfants et 7 adultes, tous juifs, furent arrêtés par les hommes de la Gestapo et des soldats allemands sur ordre de Klaus Barbie. Déportés, les quarante-quatre enfants furent gazés et brûlés à Auschwitz. Parmi les adultes seule l’éducatrice, Léa Felblum, survécut. Le texte, publié auparavant au Seuil, est ici illustré sur 80 pages. 30 ans après sa première parution, Rolande Causse nous offre ici une nouvelle version de son long poème à la mémoire des Enfants d’Izieu.

Michel Cordeboeuf reçoit avec la complicité technique d’Éric Godaillier, Didier Pascalis pour son livre Allain Leprest , Donne-moi de mes nouvelles aux éditions l'Archipel. Paraissant pour les 70 ans de sa naissance, ce recueil rassemble les paroles des quelque 300 chansons enregistrées d'Allain Leprest (1954-2011), " le plus foudroyant des auteurs de chansons que j'ai entendus au ciel de la langue française " (Claude Nougaro), présentées par les meilleurs connaisseurs de son œuvre. Allain Leprest a laissé une empreinte singulière dans le paysage de la chanson. Décrit comme le " Rimbaud du XXe siècle " par Jean d'Ormesson et considéré comme l'un " des plus foudroyants auteurs de chansons entendus au ciel de la langue française " par Claude Nougaro, il aura exploré les méandres de l'existence dans une langue réinventée, entre humour et gravité.
" Révélation " du Printemps de Bourges 1985, lauréat du Grand Prix de la Poésie de la Sacem 2009, chanté par de très nombreux interprètes, il gagne réellement en visibilité à la fin de sa vie, avec Donne-moi de mes nouvelles (2007), Quand auront fondu les banquises (2008) et les deux albums Chez Leprest réunissant, à ses côtés, nombre d'interprètes de plusieurs générations admiratifs de son oeuvre. Cette intégrale rassemble les textes des 376 chansons d'Allain Leprest enregistrées par lui ou par d'autres artistes, avec une préface de Didier Pascalis, son ami et producteur. Des articles thématiques rédigés par Pascal Pistone, Cécile Prévost-Thomas et Céline Pruvost, ainsi qu'une chronologie, une bibliographie et une discographie complètent cet ouvrage illustré de documents inédits.