Par monts et par vaux · RCF Lyon

Le musée « la Maison du blanchisseur » se trouve à Grézieu-la-Varenne, à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Lyon, aux portes des monts du Lyonnais. Il a été aménagé sur le site d’une ancienne ferme-blanchisserie, puisqu'au 19e siècle, l’activité de lavage du linge n’excluait pas celui de l’élevage, du maraîchage ou de la viticulture. Dans l’ouest lyonnais, on trouvait de nombreuses maisons de blanchisseurs qui entretenaient le linge des maisons religieuses de la région, et progressivement celui de particuliers.

Dans une ambiance claire, faisant la part belle à un mobilier lumineux et contemporain, le visiteur découvre le cycle du linge, depuis sa prise en charge dans la ville de Lyon et aux alentours jusqu'aux différentes étapes de lavage, séchage et repassage. Le parcours du musée permet aussi de découvrir l'entreprise Gladel, fabricant de matériel de blanchisserie de Craponne.
Ponctuée de films, témoignages et animations numériques, la Maison du blanchisseur est un espace patrimonial moderne pour découvrir une part de l'histoire du Lyonnais à travers les paysages, les espaces bâtis et les objets de collection.

Visite de la maison ALLOUIS en compagnie de Benjamin Gurcel, directeur des musées de la communauté de communes des vallons du lyonnais.

INFOS | Ouverture au public individuel : mercredi, samedi et dimanche de 14h à 18h. Ouverture groupe : sur réservation, du lundi au dimanche.

Une chronique solidaire avec une association qui redonne une seconde vie aux objets électriques ou électroniques.
C'est le café réparation de Craponne comme il en existe de nombreux un peu partout dans la région. Celui de Craponne a été créé en 2019. Plusieurs après-midi, chaque mois, la vingtaine de bénévoles de l’association deviennent diagnostiqueurs puis réparateurs, quand c’est possible, des pannes de tous nos ordinateurs, télévisions, imprimantes, aspirateurs, machines à café, robots ménagers, grille-pain, taille-haies… bref tout ce qui est électrique ou électronique et qu’on ne veut pas jeter dès la première panne.
Avec les nouvelles permanences aux Grandes Voisines, à Francheville, et l'atelier autoréparation vélos du vendredi, l’activité a beaucoup augmentée ces derniers mois.

La recherche et le diagnostic de la panne étant parfois compliqué, alors les compétences des uns et des autres sont bien utiles. Mais pour devenir bénévole, il faut d'abord aimer bricoler.

Dans cette chronique, nous entendons plusieurs bénévoles : François, Luis et Patrick ainsi qu'une personne venue faire réparer un appareil ménager.

Les permanences ont lieu :
- un samedi après-midi chaque mois à la médiathèque de Craponne (dans le centre-ville) sur inscription.
- le mardi après-midi (de 14h à 17h), deux fois par mois les semaines impaires pour le café réparation et le dernier vendredi du mois (de 14h à 18h) pour l’atelier autoréparation des vélos aux Grandes Voisines (dans les locaux de l’ancien hôpital Antoine Charial, à la limite de Francheville et Craponne).

Plus d’infos sur la page facebook https://www.facebook.com/CafeRepar69290
contact par mail : caferepar.craponne@laposte.net

Vous êtes nombreux à collectionner ou avoir collectionnés timbres, pièces de monnaie, billets, médailles, carte postales ou cartes de téléphone (à l’époque où le téléphone mobile n’existait pas), pin’s ou muselets, etc.
Pour qui collectionne ou veut se lancer dans la collection de timbres, de pièces, de médailles du monde entier, pour acheter ou pour vendre, faire expertiser sa collection, c’est au comptoir Philatélique et Numismatique qu’il faut aller si vous habitez la région roannaise. Cette boutique, ouverte en 1965, a été reprise par Eric Bombaud en 1988. On y trouve aussi des billets anciens de tous les pays ainsi que des cartes postales.

 

Quel est le profil des collectionneurs, comment faut-il s’y prendre pour débuter une collection ?
Réponses dans cette chronique.
Jean-Marc possède une collection de 11 000 pièces du monde entier, glanées avec patience au long des années. Il aime venir échanger avec Eric Bombaud et lui montrer les nouvelles pièces de sa collection.

Le comptoir philatélique et numismatique de Roanne se trouve au 23 rue Noélas, près du Lycée Jean Puy, dans le centre ville de Roanne.
Eric Bombaud vous y accueillera de 14h30 à 18h30 du lundi au samedi.

Pour les habitants du Rhône, des boutiques dans le 2è ou 6è arrondissements de Lyon, à Oullins, etc.
Le Placomusophile Club du beaujolais à Gleizé pour ceux qui collectionnent les muselets, ces capsules métalliques que l’on trouve sur les bouchons de champagne, de cidre, de bière.
Aurum Omnes à Vienne ou encore Godot et Fils à Bourgoin-Jallieu
Parmi d’autres, une association à Sainte-Foy-les-Lyon et le Cercle Lyonnais Numismatique.

Sail-les-Bains est un petit village de 200 habitants au nord-ouest de la Loire. Une station thermale existe déjà à l'époque gallo-romaine exploitant les propriétés des six sources d'eau minérale qui jaillissent des entrailles de la terre. C'est en partie grâce à l'écrivain Honoré d'Urfé et son roman L'Astrée que l'activité thermale redémarre au XVIIe siècle. La beauté de la bergère Astrée est attribuée à la qualité des eaux de Sail-les-Bains.

Un nouvel établissement thermal est ouvert en 1845. Louis Pasteur, qui pose régulièrement ses valises chez des amis habitant le village, après des analyses de l'eau, vante ses qualités « dépuratives, reconstituantes et sédatives ».
Après une période prospère au 19e siècle et jusqu’au milieu du 20e, l’établissement thermal (où l’on traitait les affections de la peau, notamment l’eczéma), est aujourd’hui fermé. L’eau de la source de Sail servait non seulement à soigner mais elle était – et reste toujours – bonne à boire. Plusieurs projets de reprise n’ont pas abouti.
En 1998, une nouvelle usine d'embouteillage est mise en service, reprise en 2010 par la SAQR Qatar SA qui la modernise. Conditionnée dans une très belle bouteille, l'eau de Sail-les-Bains est vendue à une clientèle fortunée, dans les hôtels-restaurants luxueux de la péninsule arabique. C'est un échec commercial. L'entreprise est placée en liquidation judiciaire en 2014.

Stéphane Arfi, un entrepreneur lyonnais, issu de la parfumerie et du marketing olfactif, rachète le domaine thermal en mars 2020 et envisage l'année suivante de redémarrer la production de l'eau de Sail-les-Bains, en exploitant la source du Hamel qu'il veut rebaptiser « source de Diane » en référence à Diane de Châteaumorand, femme d'une beauté légendaire qui aimait fréquenter le domaine thermal.
La crise du covid étant passée par là, c’est depuis seulement deux ans que les première bouteilles d’Eau de Sail ont pu être commercialisées, principalement dans la restauration et l'hôtellerie de luxe, dans les épiceries fines et quelques commerces de la région roannaise.
Stéphane Arfi nous sert de guide pour découvrir le domaine thermal de Sail-les-Bains.

Le site Eau de Sail retrace l'histoire d'hier et d'aujourd'hui de cette eau d'exception.

Les journées du patrimoine qui auront lieu les 21 et 22 septembre vont permettre aux Français de découvrir de nombreux monuments et sites touristiques. L’occasion, dans ce Par Monts et par Vaux, de mettre à l’honneur le patrimoine des communes. Car nos villages regorgent de grands ou petits monuments remarquables, de sites touristiques qui valent le détour. Aujourd’hui, focus sur Grézieu-la-Varenne, une commune de presque 6 000 habitants, dans l’ouest lyonnais où l’association des amis du patrimoine de Grézieu travaille à mettre en valeur le patrimoine de la commune.

Dans cette chronique :
- André Simon, ancien président des Amis du patrimoine de Grézieu
- Cécile Gailleton, descendante de Jean-Claude et Jean Lacarelle, qui ont construit une forge dans une dépendance de leur ferme

Dans le patrimoine de Grézieu, La Maison du blanchisseur, l’église qui possède un carillon de 37 cloches que l'on pourra entendre lors d'un concert le 22 septembre.

Programme des journées du patrimoine dans votre région :
- Pour les communes de l’ouest lyonnais : montsdulyonnaistourisme.fr
- Pour la métropole de Lyon : jep.grandlyon.com
- Pour Bourgoin Jallieu : bourgoinjallieu.fr
- Pour le Roannais : roannais-tourisme.com

Dans cette semaine de rentrée des classes, nous vous proposons la visite d'une école un peu spéciale à Belleroche, dans le nord de la Loire. Cette école, qui n’accueille plus d’élèves depuis 1994, est aujourd’hui un musée où le visiteur est immergé dans l’ambiance d’une salle de classe des années 1930. Tout y est : le tableau noir, les bureaux en bois dont les tablettes se relèvent, les encriers, les stylos plume, les livres, les blouses dans le couloir qui n’attendent plus que les élèves, etc.

Dans les années 1930, les enfants n’utilisent pas de feutres, pas de stylos bille mais des plumes Sergent Major. Dans la salle de classe, une collection de plumes, dont certaines en verre, est exposée dans une vitrine. 

Sur un grand tableau noir, au fond de la classe, est inscrit le planning d’une semaine. Les cours commencent à 8h et se terminent à 16h. La plupart des élèves mangent à la cantine mais apportent leur repas dans une gamelle. Les vacances scolaires sont moins nombreuses qu'aujourd'hui. Celles d'été commencent au 14 juillet pour se terminer le 30 septembre.

Dans le musée, une petite salle accueille une exposition temporaire qui met l’accent sur le travail de l’instituteur ou de l’institutrice avant et après la journée de classe. Sur le bureau, de petites et grandes images que les élèves recevaient en récompense des devoirs ou des bonnes réponses données durant les cours.

C’est l’association "Il était une fois" qui a redonné vie à cette école. La douzaine d’adhérents originaires de Belleroche et des villages alentours font visiter ce musée chaque dimanche après-midi, en été. Claude-Henri Marchand, le président de l'association, nous sert de guide.

Les visites guidées par les bénévoles de l’association "Il était une fois" ont lieu tous les dimanches de juillet, août et septembre, de 15h à 18h. D’avril à octobre, des visites de groupes sont possibles en contactant l’association au 06 08 88 17 20 ou par mail museedelecolebelleroche@gmail.com                          

Le musée de l'école se trouve dans le village de Belleroche (au nord-est du département de la Loire), à proximité de l’église du village et de la mairie.

Un Par monts et par vaux ludique pour terminer cette saison. Depuis deux ans, au cœur du site du Lac des sapins, le parc Tempo Aventures propose 6 parcours d’accrobranche et 3 défis d'explor games. Les enfants sont accueillis dès 5 ans, accompagnés par un adulte.

Comment sont conçus ces parcours ?
Quelles sont les difficultés des parcours ?
Comment bien en profiter ?

Découverte de cet espace de loisirs en compagnie de Marie, une des responsables du parc. On la rejoint au moment où de jeunes collégiens sont équipés pour les parcours d'accrobranche.

Le parc Tempo Aventures se trouve au niveau de la piscine naturelle du lac des Sapins, à Cublize, au nord-ouest du département du Rhône, à 65 km de Lyon et 35 km de Roanne. Il est ouvert tous les jours en juillet et en août. Le parking le plus proche est celui côté plage.
Le mercredi 17 juillet, le parc propose une soirée à thème « L’antre de Drakkaris », un accrobranche nocturne de 19h à 23h. Les places étant limitées, la réservation est obligatoire.

L'activité d'« équicoaching » proposée par l’association les Lyonnes de Tatooïne porte le joli nom de Cheval Rose. Tout un programme pour dire que ce coaching avec des chevaux s’adresse à des femmes atteintes d’un cancer en cours de traitement ou en rémission.

Pourquoi utiliser des chevaux pour le travail d’accompagnement de ces femmes ?
Comment se passe une séance ?
Quels bienfaits pour les femmes qui font ce parcours en 5 séances ?

Dans cette chronique :
- Sandrine Chatagnon, avocate en droit du travail, reconvertie dans le coaching avec des chevaux
- Sandrine d’Attoma, directrice du Poney Club de Sainte-Consorce qui accueille l’activité Cheval Rose
- Françoise, bénéficiaire du parcours Cheval Rose

Toutes les informations sur le site internet de l’association : lyonnes-de-tatooine.assoconnect.com
Vous pouvez contacter directement Sophie Chatagnon à l'adresse schatagon.ldt@gmail.com ou au 06 66 05 50 60

La vie de l'Américain Vance Bergeron, chercheur en physique au CNRS à Lyon, bascule en 2013. Alors qu’il se rend à vélo à son laboratoire de recherche à Gerland, il est victime d’un accident de la circulation. Il perd l’usage de ses bras et de ses jambes. Lui qui fait tous ses déplacements en vélo, il va très vite avoir un objectif a priori impossible à réaliser : remonter sur un vélo.

En 2015, il fonde l’association ANTS (acronyme anglais pour Sport et Thérapies Neuro-rééducatives Avancées).

Vance Bergeron va ré-orienter ses recherches vers la stimulation électrique fonctionnelle qui remobilise les membres paralysés grâce à des électrodes placées sur les membres qui envoient des impulsions électriques. Non seulement il a voulu pouvoir refaire du sport, mais il veut aussi mettre ses recherches à la disposition des personnes qui comme lui ont perdu l’usage de leurs membres. En 2018, grâce à un partenariat avec l’ENS Lyon, il ouvre une salle de sport qui leur est dédiée. Elle accueille aujourd’hui un peu plus d’une centaine de personnes qui viennent régulièrement faire du sport.

Ces personnes (de 18 ans à 81 ans pour la plus âgée) para ou tétraplégiques, atteintes d’une sclérose en plaque ou de la maladie de Parkinson, bénéficient d’un équipement spécifiquement adapté à leurs handicaps.

Dans cette chronique :
- Vance Bergeron, fondateur d'ANTS et de la salle de sport
- Mathilde Ranc, responsable de la salle de sport et enseignante APA (Activité Physique Adaptée)
- Julien Jouffroy, co-président de l’association qui gère la salle
- Michaël, paraplégique suite à une maladie, nous partage son plaisir de venir à la salle plusieurs fois par semaine

La salle se trouve dans les locaux de l'École Nationale Supérieure, à Gerland, dans le 7e arrondissement de Lyon
Conditions d’admission et horaires d’ouverture sur ants-asso.com

Une association créée aux États-Unis et qui fête son centenaire en 2024. Aujourd’hui, il existe 10 500 clubs dans plus de 120 pays avec près de 300 000 membres. La raison d’être de ces clubs : l’apprentissage de la prise de parole en public.

Apprendre l’art oratoire et progresser dans une ambiance amicale, conviviale et bienveillante est propice à l’acquisition et au perfectionnement. À Lyon, ce sont une trentaine de membres, de tous âges, tous motivés par le désir de partager de bons moments ensemble.

Dans cette chronique, vous entendrez Pascal Chambon, président de Toastmasters Lyon, et trois membres du club : Gilles, Renée et Antoine.

INFOS | Les rencontres se déroulent deux fois par mois le mercredi soir, de 19h30 à 21h30 à la mairie du 6e arrondissement de Lyon, 33 rue Bossuet. Vous avez la possibilité de découvrir comment ça se passe, une première fois, en tant qu’invité. La réservation se fait via la page contact du site internet de l’association.

Un musée qui sur près de 1 000 mètres carrés propose un vaste panorama de l’industrie textile, du tissage à l'impression et l'ennoblissement, dans cette région du nord de l'Isère. Il retrace l'histoire des techniques et des hommes qui ont forgé l'identité industrielle de la région, des premières planches d’impression du 18e siècle jusqu'aux dernières technologies informatiques. C'est aussi un musée qui possède une belle collection de tableaux de peintres de la région. Et comme très souvent dans les musées, une exposition temporaire pour susciter le désir de revenir au musée pour découvrir des nouveautés. Cette année, l’exposition temporaire « Carnet de bal » présente une quarantaine de robes et costumes masculins du 18e et 19e siècle.

C'est Brigitte Riboreau, la directrice du musée, qui va nous servir de guide et qui nous présente l'ensemble de ce que l’on découvrir lors d'une visite.

Le musée de Bourgoin-Jallieu se trouve dans le centre-ville, au 17 rue Victor Hugo. Il est ouvert du mardi au dimanche.

L’exposition temporaire carnet de bal se déroule jusqu’au 8 décembre.

Tous les jardiniers savent que jardiner ou profiter d'un jardin a des vertus thérapeutiques. Ils ressentent la capacité de leur jardin à leur faire du bien et à leur apporter du plaisir.

Un jardin thérapeutique se reconnait à :
- une conception participative du paysagiste, des équipes soignantes, des animatrices, des usagers et leurs proches
- une accessibilité étudiée pour que chacun puisse en profiter
- une profusion de fleurs, de plantes, d'arbres et arbustes
- une gestion respectueuse de la biodiversité

L’EHPAD de La Salette, à Bully, dans le département du Rhône, vient d'inaugurer son jardin thérapeutique.

Dans cette chronique :
- Joseph-Marie Montagnon, un paysagiste tout récemment installé après une reconversion professionnelle, qui a créé ce jardin thérapeutique
- Doria Bouvier, la directrice de La Salette
- Caroline, animatrice dans la partie EHPAD de la maison de retraite
- Simone, qui réside à l’EHPAD de la Salette depuis quelques années et profite du jardin qu’elle a la chance de voir tous les jours depuis le balcon de sa chambre

Pour en savoir plus sur ces jardins thérapeutiques, le site de la Fédération Française Jardins Nature Santé : f-f-jardins-nature-sante.org (et sa page Facebook)

Une idée de sortie avec la maison des métiers à Saint-Symphorien-sur-Coise, à environ 45 minutes de Lyon.

La Maison des Métiers, c’est une immersion dans l'univers artisanal et industriel de cette région des Monts du Lyonnais ! Elle propose aux visiteurs de voyager d'atelier en atelier pour découvrir les savoir-faire d'hier et d'aujourd'hui !

Créée en 1988 par des retraités de différents corps de métiers, son but est de conserver, faire connaître, transmettre ce patrimoine matériel (outils, machines) et immatériel (techniques et gestes).

C’est Patrick Withers, le président de la Maison des Métiers, qui va nous servir de guide.

La Maison des Métiers se trouve au 51 rue Henri Petit, à quelques pas de l’église. Elle est ouverte sur demande pour les groupes et tous les dimanches de juin, juillet et août.

Direction Francheville, sur le site du Châtelard, un lieu bien connu pour le centre spirituel des pères jésuites. C’est là que depuis septembre 2023, Lucile Delorme, jeune ingénieure agronome, s’est installée comme maraîchère. Sa présence sur ce site s’inscrit dans le projet de transformation du Châtelard en « éco-centre ».

Lucile Delorme définit son exploitation agricole comme une micro-ferme, et, dans sa communication, elle parle aussi de courtil. Elle cultive ce que la plupart des jardiniers aiment planter dans leurs jardins mais avec une touche d’originalité puisqu'elle cultive des fleurs comestibles, autant pour la couleur que pour le goût. Elle souhaite ouvrir sa micro-ferme en organisant visites, cueillettes et ateliers.

La vente de légumes, fleurs comestibles et plantes aromatiques se déroule le vendredi de 16h à 19h, à la ferme du Châtelard, 41 route du Bruissin à Francheville. À partir de fin juin et durant tout l’été, il y aura une vente le mardi (au même horaire).

Depuis un peu plus de 20 ans, Michel et Michèle Second aident l’association « Akamasoa » du Père Pedro, à Madagascar.

Le métier de Michel (menuisier) et sa passion pour les abeilles (il possède 70 ruches qui produisent un peu plus de 2 tonnes de miel par saison) vont lui servir de moyens pour soutenir l'œuvre du Père Pédro Opeka (Argentin d’origine slovène, lazariste) à Tananarive, la capitale malgache et dans plusieurs villes du pays. Plusieurs milliers d'enfants - de la crèche à l'université - bénéficient du soutien de l'association.

Le lien de Michel Second avec Madagascar est ancien. Avec son épouse, il rencontre le Père Pedro lors d’une conférence à Lyon à la fin des années 80. Cette première rencontre a été comme un coup de foudre. Ils en parlent comme de la plus belle rencontre de leur vie. Lors d'une nouvelle rencontre, le Père Pedro leur lance cette invitation : « Je vous attends à 8h30 à la messe à Tana ». Alors, pour aider ce prêtre, ils décident de se mobiliser.

D’abord en faisant parvenir du matériel de menuiserie à Madagascar. Puis à partir de la retraite de Michel, d’envoyer de l’argent, bénéfice de la vente du miel. Désormais, chaque année, un voyage à Madagascar resserre les liens entre le couple de Montrottier et l'association Akamasoa.

Le miel récolté par Michel Second est en vente chez lui , 80 rue des usines, dans le village de Montrottier et dans deux supérettes de la région à Montrottier et Saint-Laurent-de-Chamousset.

Le Père Pedro sera en France, le 10 juin, à 19h, à l’église Sainte Foy de La Clusaz, en Haute-Savoie, et le 11 juin à 19h, à l’église Saint Michel, à Champ-sur-Drac, au sud de Grenoble.

ALLER PLUS LOIN | Et pour découvrir un peu plus le Père Pedro et ce qui se vit à Madagascar grâce à l’association Akamasoa, le site internet perepedro-akamasoa.net et celui de l’association des amis du Père Pedro perepedro.fr

 

Les Lyonnes de Tatooïne est une association pour les femmes atteintes d’un cancer, pendant et après les traitements, fondée en 2011 par Valérie Lugon, quelques années après avoir eu un cancer du sein. Coach en ressource humaine, son premier engagement dans l’association a été d’accompagner des femmes dans leur retour au travail après un cancer.

Aujourd'hui, l'association organise des évènements comme le Raid Cœur d'Argan (du 21 au 28 avril à Agadir, au Maroc) et Cœur de Rustine, une randonnée en vélo à assistance électrique, entre Lyon et Saintes-Maries-de-la-Mer (du 1er au 7 juin 2024). Des activités plus régulières sont proposées comme l'équi-coaching "Cheval Rose" et le parcours Pick'Asso.

Dans cette chronique, vous entendrez Valérie Lugon, la fondatrice de l'association, et Doris Bon, une adhérente qui propose aussi le parcours Pick'Asso.

Pour en savoir plus, le site et les réseaux sociaux Facebook, Instagram et LinkedIn @lyonnesdetatooine.

Un Par monts et par vaux spécial De ferme en ferme (samedi 27 et dimanche 28 avril), événement dédié à l'agriculture durable, qui aura lieu dans quelques jours. Dans cette chronique, on va s’intéresser à quelque chose de très petit : la spiruline. Ce micro-organisme est tellement petit qu'il ne se voit pas à l’œil nu. On le trouve en abondance dans les lacs salés de nombreux pays de la ceinture équatoriale. Bon pour la santé, il se cultive en France depuis une quinzaine d’années.

Adeline Fillot est l’une des productrices française. Installée à Vourles depuis 2017, c’est dans cette commune au sud-ouest de Lyon que se trouvent les serres où elle cultive la spiruline.

Des visites du site de production situé à Vourles sont organisées plusieurs fois par mois par Adeline Fillot et sa fille Perrine, chargée de la partie commercialisation et communication. Les dates sont communiquées sur leur site internet et sur la page Facebook.

Se faire accompagner pour construire des relations de qualité avec son conjoint, ses enfants, sa famille et son entourage : voilà l’ambition affichée de cette nouvelle antenne de la Maison Familya de Lyon. Après plusieurs années consacrées à penser et construire le projet, suite à quinze mois de travaux, Familya Roanne est enfin prête à accueillir les premiers couples, les premières familles.

Les locaux se trouvent à l’entrée de la maison Notre-Dame, l'emplacement du diocèse de Lyon à Roanne. Une bonne visibilité depuis la rue, un accueil spacieux, des bureaux et lieux de rencontre aménagés pour qu’on s’y sente bien, un espace destiné aux petits enfants pour jouer et un restaurant géré par l’association du Prado qui ouvrira début septembre 2024. Familya proposait une journée portes ouvertes le samedi 23 mars, et ouvrait au public dès le lundi suivant.

Dans cette chronique, vous entendrez Lætitia Saint Pierre, la coordinatrice de la maison Familya, et Denis Poinas, président de l'association du Prado.

Familya Roanne est situé au 65 avenue de Lyon à Roanne. Une équipe de bénévoles vous accueille du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h. Pour connaitre toutes les propositions, le site internet : familya-roanne.fr

Depuis 1992, la commune de Renaison est jumelée avec celle de Pagouda, au Togo. Un jumelage communal qui a sollicité Françoise Contal, animatrice de l’aumônerie du collège de Renaison, pour un projet solidaire : en 2010, après 18 mois d’intense préparation, quatorze jeunes de l’aumônerie partaient pour un premier voyage avec pour objectif d'aider l’ orphelinat « Bienheureuse Mère Régine Protmann », en effectuant quelques travaux de rénovation et en apportant du matériel scolaire, vêtements et jouets.

À leur retour, les jeunes étaient tellement enthousiastes et motivés que très vite, il a été décidé de poursuivre ce lien créée avec l’orphelinat de Pagouda. Ainsi est née l'association Solidarité Orphelinat Pagouda. Depuis, 2011, une dizaine de voyages ont été organisés, soit avec des groupes de jeunes soit avec quelques personnes. Dans les bagages, du matériel difficile à trouver sur place : des ordinateurs, du matériel de sport, du matériel médical… Et une fois par an, un container est envoyé par bateau grâce au soutien d’une association lyonnaise. Le dernier voyage est tout récent puisque Françoise Contal et Pauline Cool, jeune éducatrice de 25 ans, se sont rendues à Pagouda du 5 au 19 février pour apporter une aide dans un centre social.

Un concert est organisé le samedi 6 avril à 20h30 à la salle des associations de la mairie de Renaison, en partenariat avec la MFR de Saint-Germain-Lespinasse et l’association Les sourires du Togo. Julien Turpin chantera de la variété française. Les bénéfices serviront aux actions de l’association.

Le site internet de Solidarité Orphelinat Pagouda, pour découvrir toutes les actions et voir les photos des voyages : groupepagouda.wixsite.com

L'histoire démarre à Roanne en 2009 par l’association Enfants du Mékong : Sylvie et Hervé Perrin deviennent marraine et parrain d’Y Ngom, une jeune Vietnamienne de 12 ans. Le parrainage, qui consiste à financer la scolarité de cette enfant, à prendre des nouvelles et créer du lien en s’écrivant, va vite prendre une autre dimension. Sylvie Perrin va faire beaucoup plus, notamment en impliquant les élèves de l’établissement scolaire de l’enseignement catholique où elle enseigne à Roanne : 25 d’entre eux vont partir au Vietnam en 2014. C’est à leur retour que sera créée l’association Sourire Levant. Depuis, de nombreux évènements sont organisés dans la région roannaise autour du parrainage de ces enfants de Kontum, une ville située sur les hauts plateaux, au centre du Vietnam. Des enfants qui font partis d’une minorité ethnique.

Sylvie Perrin nous raconte comment un élan de solidarité a débuté, à la suite de ce voyage à Kontum en 2014.

Marie-Christine Cabany, marraine d’une jeune fille vietnamienne rentre d’un séjour de deux semaines à Kontum. Elle est très enthousiaste de parrainer une jeune fille et de constater comment les parrainages sont un soutien très fort pour les enfants.

Des parrainages qui ne concerne pas seulement les adultes. Les plus jeunes peuvent aussi parrainer. C’est le cas de Tom, 14 ans, petit-fils de Sylvie. En 2020, sa grand-mère lui offre en cadeau de Noël un parrainage d’un jeune garçon vietnamien.


Aller plus loin
Se renseigner sur les parrainages d’enfants au Vietnam : enfantsdumekong.com/parrainer
Participer au Dîner en Vert organisé samedi 23 mars à Roanne : enfantsdumekong.com/evenements/diner-en-vert-2024

À l'Atelier des Cuivres, Adrien Jaminet vend, entretient et répare tous les instruments de la famille des cuivres et fabrique des trompettes : Adrien est luthier, facteur de trompette et l’un des rares fabricants français, la production étant principalement chinoise et américaine.

Basé à Brétigny-sur-Orge, en région parisienne, il a ouvert un atelier à Lyon. Il nous fait découvrir l'univers des cuivres, sa passion pour la trompette et le plaisir qu'il a de la partager avec des musiciens.

Infos pratiques
AJ Atelier des Cuivres se trouve au 22 quai de Bondy à Lyon 5e, tout près de la salle Molière.
Facebook : AJ Atelier des Cuivres LYON