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Samira Sedira, prix Exbrayat des lycéens
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Samira Sedira, prix Exbrayat des lycéens

RCF Saint-Étienne, le 6 avril 2019  -  Modifié le 28 février 2024
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Enregistrement de l’émission « A plus d’un titre » avec le lauréat du Prix Charles Exbrayat des lycéens, proclamé courant mars à l’issue du vote des trois classes composant le jury.
 

Chronique de Jacques PLAINE publiée dans L’Essor

Samira Sedira - La faute à Saddam - Prix Exbrayat des Lycéens - La brune au Rouergue - 13 € 50
 
Samira Sedira, finaliste du 29e Prix Exbrayat avec Gaëlle Josse et Armel Job, reçoit ce vendredi le Prix Exbrayat des lycéens.
 
L’année dernière - à l’initiative de Frédérique Chavot professeur relais pour la littérature et la maîtrise du langage auprès de l’Inspection académique - les associations « Souvenir Exbrayat » et « Lire à Saint-Etienne » créaient le Prix Exbrayat des lycéens et Frédéric Viguier - élu Prix Exbrayat en octobre - en fut le premier lauréat.
  Cette année le choix des lycéens diffère de celui de leurs aînés car si Gaëlle Josse a reçu le Prix Exbrayat pour « Une longue impatience » devant Samira Sedira et Armel Job c’est Samira Sedira qui, elle, a été plébiscitée par les lycéens.
 Trois classes des Lycées Jean Monnet et Saint-Louis-La Salle de Saint-Étienne et du Puits de L’Aune de Feurs avaient été retenues pour composer le jury. Elles ont rencontré Samira Sedira, Gaëlle Josse et Armel Job une première fois à la Fête du Livre, puis une deuxième dans leur classe. Un long travail animé par leurs professeurs (Jean-François Bellet, Béatrice Lac et Isabelle Tissot) pour un Prix doté par les associations Souvenir Exbrayat et Lire à Saint-Étienne ainsi que par les Editions Actes Graphiques. Après avoir lu les trois livres, les avoir étudiés et en avoir discuté, les trois classes ont élu leur vainqueur : Samira Sedira pour « La Faute à Saddam. »
 Au cœur du désert d’Arabie, Adel est retrouvé mort « étendu sur le dos, à fleur de sol, dans son uniforme de soldat ». Le suicide ne fait aucun doute. Mais pourquoi Abel qui avait décidé d’embrasser la carrière des armes et qui depuis cinq mois participait à la guerre du Golfe  s’est-il tiré une balle dans la bouche ?
 Un an après le drame, son copain de toujours qui par amitié l’avait rejoint au 1er régiment de spahis « a bien du mal à revenir parmi les vivants. » Démobilisé et hébergé par sa sœur qui ne peut se résoudre à le laisser seul, il se débat contre la mort - ou contre la vie, allez savoir - obsédé par cette interrogation : et si, n’ayant pas su comprendre son désespoir, il était pour quelque chose dans la mort de son copain ?
 C’est alors, qu’en plein désarroi, il reçut la lettre.

   


© clichés Louis Reynard Lire à ST-Etienne/RCF42

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