Voyage en musique RCF - page 2

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1ère dif 29/08/2022

Cesária Évora , née le 27 août 1941 à Mindelo au Cap-Vert et morte le 17 décembre 2011 à São Vicente, est une chanteuse de morna coladeira cap-verdienne.

Surnommée la « Diva aux pieds nus » (Diva dos pés descalços), elle le doit à son habitude à se produire pieds nus sur scène. Cesária Évora est principalement connue par la morna, ce qui lui vaut aussi le surnom de « Reine de la morna » (Rainha da morna).

De sa voix grave et douce, elle popularise la morna, musique du Cap-Vert, auprès du grand public mondial. Sa carrière d'enregistrement et de représentations s'étend sur cinquante-quatre années, de 1957 à 2011.

Au cours de sa carrière, elle chante majoritairement dans sa langue maternelle, en créole capverdien, mais aussi en français, d'où le titre de son morceau La Diva aux pieds nus. Elle se produit dans les plus grandes salles du monde, dont l'Olympia à Paris.


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Les musiciens de Bara sont nomades, ils tournent depuis des décennies dans différentes formations à travers le monde. Ils se sont croisés dans différents groupes avant de créer ensemble pour le Trio Bara.

Ce qui saute aux oreilles ce sont les influences ouest-africaines qui sont marquantes, la voix singulière de Baba, la structure répétitive et hypnotique de la musique du Mali qui utilise souvent les appels et les réponses et aussi les phrases du Ngoni ce luth de l’Afrique de l’ouest qui propose le rythme et l’harmonie. En nous laissant submerger des nouvelles portes s’ouvrent et des éléments inattendus se tissent dans la tapisserie musicale.

Cette musique reflète clairement leurs réalités quotidiennes des villes modernes engageant nos pas du côté du Jazz, de la Fusion, du Jazz-rock ou de l’Ambient. Ces différents styles et influences se fondent sans effort en un seul son puissant, beau et magique, qui nous plonge dans un état de transe.

Ce trio ne joue pas de musiques traditionnelles, comme l’annonce Jozef « j’ai tellement d’amour et de respect pour les musiques traditionnelles et en particulier pour celle du Mali, que je ne souhaiterais jamais seulement la copier ».

Il y a une confiance basique profonde entre les musiciens qui est la trame fondamentale de leur jeu, une forme non-verbale de communication et de partage. Dans la tradition malienne, les griots sont là pour calmer les cœurs et les esprits. Pour Baba, « le Trio Bara est un exemple pour montrer au monde que la vie est simple et merveilleuse quand on vie ensemble dans la paix et le respect »

Avec son deuxième album intitulé « Bach à Bagdad », Nawaris mène sa barque du côté de l’imaginaire:

-Allons dans la ruelle des gosses, rire avec eux, pleurer, danser, découvrir, inventer! Jouons à « on dirait que... » ! Imaginons J.S.Bach tout jeune, pris d’une soudaine envie de voyage, une traversée des Balkans jusqu’à Bagdad !

Dans cette aventure, les instruments sont le oud, le violoncelle, la flûte bansouri, le saxophone soprano, la voix, les percussions, la batterie, la guitare, et le violon.

De leurs regards d’enfants amoureux, s’est posé délicatement sur leurs épaules le thème de l’amitié, les moments précieux où on la croise. Une histoire est ici racontée, ne cherchez pas les mots, juste quelques notes de musique.

Après l’album « Doumale », Issa Sow poursuit son travail de recherche artistique et culturelle dans l’esprit du multiculturalisme
musical. Il réussit sa pratique qui consiste à introduire son instrument traditionnel, le « Nianiorou ou Riti », dans la musique moderne, à la découverte du monde.

La richesse de son héritage Peulh, reste l’élevage, facteur de son nomadisme. A la quête de pâturage pour ses troupeaux, toute la culture musicale d’Issa SOW est née de cette transhumance et mobilité.

Sa rencontre avec le violoniste belge Wouter VANDENABEELE est une révélation qui a créé un choc musical qui retrace l’épopée des instruments à cordes à travers des formes d’expressions pastorales.Issa Sow

Le rêve d’Abu Djigo, virtuose de la guitare et compositeur hors pair, était de créer son tout premier album avec ses plus proches amis. Les moments magiques partagés ensemble ont été interrompus par un incident bouleversant.

Parti trop tôt, Abu laisse alors un ouvrage inachevé. Les amis d’Abu poursuivent son rêve en achevant cet album. Résultat, un véritable chef d’oeuvre riche en émotions, festif, intime qui met à l’honneur la valeur de l’amitié. Abu vivra toujours.

Né en 1980 à La Louvière (Belgique), Emre Gültekin s’est spécialisé au fil des années dans la pratique du saz, nom donné à la famille des luths de Turquie.

Emre a appris à jouer du saz auprès de son père Lütfü Gültekin. Par la suite, il a travaillé avec de nombreux maîtres, tels Talip Özkan ou Mustafa Karaçeper. Aujourd’hui, avec son père et son frère, ils forment l’ensemble Gültekinler. Leur dernier album est paru en septembre 2008, chez Kalan Müzik.

Emre a collaboré avec de nombreux musiciens d’origines diverses, tels Dadmehr (Iran), Malick Pathé Sow (Sénégal), Goran Bregoviç (Serbie- Croatie), et bien d’autres. Actuellement, il élargit sa pratique musicale à la composition de musiques de films.
Emre Gültekin enseigne la pratique du saz à Bruxelles (Muziekpublique).

L’album « Floresta » de tríOrgánico est issus de rencontres et partages de différentes traditions, butinées ici et là sur les terres amérindiennes et d’où éclosent des compositions originales qui exhalent une musique tantôt épurée, tantôt cadencée.
TriOrgánico est composé de trois musiciens multi-instrumentistes, captivés par les sonorités riches et diverses de l’Amérique latine.

Dernière émission avant les vacances consacrée au répertoire de musique du monde du label belge Homerecords ! Bonnes vacances !

Dans ce numéro nous vous proposons un premier florilège du somptueux catalogue musical de Homerecords.


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Dans ce numéro nous vous proposons un premier florilège du somptueux catalogue musical de Homerecords.


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Le jazz manouche est un style de jazz qui témoigne des apports stylistiques des musiques gitanes, manouches et d'Europe centrale (klezmer) ainsi que du musette et de la chanson française dans le jazz, qui, dès 1932, arrive des États-Unis en Europe1. Né en France dans les années 1930, il se caractérise dans sa forme originelle par une section rythmique assurée par deux guitares et une contrebasse, un violon et l'absence de percussions, de cuivres et de bois – un « jazz sans tambour ni trompette »2.

Les initiateurs de ce style, d'abord caractérisé par les instruments à cordes, sont Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, auxquels sont venus s'ajouter, au fil des années des accordéonistes, bassistes, clarinettistes. La nouvelle génération de musiciens a fait évoluer le jazz manouche dans plusieurs directions, notamment vers le jazz-rock de Boulou Ferré.


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En 2009, Afra Mussawisade a rejoint le groupe Sikeda pour jouer et enregistrer la musique de Jeroen van Vliet au North Sea Jazzfestival. Au cours de la tournée de Sikeda qui a suivi, et d’innombrables autres performances avec différents projets, ils ont ressenti le besoin de suivre leur propre chemin musical où les deux expriment leur point de vue dans un dialogue. C’est alors que le plan a émergé d’enregistrer un album avec juste du piano, des percussions et un peu d’électronique.

Le duo belge Auster Loo composé de Lydie Thonnard (flûtes) et Simon Leleux (darbuka) nous livrent un premier album de compositions toutes personnelles : Rhythm & Breath. Dialogues entre flûte et darbouka, entre l’aérien et le percussif, entre un désir de retour aux sources et une soif d’écrire pour aujourd’hui, les treize titres de cet opus tissent autant de passerelles qui invitent à la découverte.

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Nawaris est un ensemble musical, qui interpre?te des musiques traditionnelles irakiennes, ainsi que des compositions des membres du groupe. Le oud ou luth oriental, le saxophone soprano, la flu?te, les percussions, le violoncelle, le chant aussi parfois, se rencontrent, jouent, engagent des conversations, en laissant une belle place a? l’improvisation.
“Cet album est à l’image d’Hussein : rassembleur, délicat et merveilleusement humain !”


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« Rire avec Charlie », Charlie Chaplin bien sûr ! C’est une fête, une symphonie instantanée, puissante et belle, une convocation de talents rares qui va mettre tout le monde d’accord et pour longtemps. C’est la rencontre de Samson Schmitt avec deux musiciens liégeois exceptionnels : Johan Dupont et Joachim Iannello. Dans la galaxie Schmitt, Samson signe avec insolence la nouvelle histoire de la guitare manouche. Lyrisme, charme, puissance, inventivité, souplesse. Générosité. Tout y est, avec le son profond, le bending précis et la rythmique imparable. Ajoutez la virtuosité râpeuse et cuivrée du violon de Joachim, le génie swing et créatif de Johan Dupont et vous obtenez un cocktail de grande musique qui ne se cantonne nulle part. On accoste même la nouvelle rhapsodie, la bossa, le nu-jazz, l’Andalousie.
Servi par des compositions qui sonnent comme des standards, on se dit en aparté que l’on est vernis par cette grâce offerte, sans chichi.