L’émission présente chaque semaine un acteur de l’écologie ou de la transition écologique à travers son action et son parcours. L’émission traverse ainsi les grands thèmes de la transition écologique et de la sauvegarde de la planète avec des acteurs en mouvement.
Bérenger Arnould pratique un nouveau métier, enfin plus exactement un métier très ancien qui re-nait, un métier de veilleur aux accents bibliques qui ne subsistait il y a quelques années qu’aux confins des Alpes ou des Pyrénées, ou sur les pentes des puys de dôme en Auvergne…ou avec le folklore du Sud attaché à la montée aux estives. Aujourd’hui Bérenger Arnould est bel et bien éleveur itinérant, berger en Anjou, dans les vignes du Quart de Chaume comme à la Réserve du pont Barré à Beaulieu……. Ce ardenais costaud et enthousiaste et tenace a migré avec son troupeau car le pâturage est bon et une aide pour tout notre écosystème, on en parle tout de suite, c’est maintenant sur Commune Planète !
Semencier bio, un métier de père en fils que le fils, Matthieu Dorand aborde avec enthousiasme. A 26 ans, le jeune semencier s’est d’abord tourné vers l'humanitaire, où il apprenait même à nager aux petits cambodgiens… et la crise sanitaire du Covid a fait rejoindre la terre natale où sont cultivés des semences biologiques depuis 2004. Un vrai choix aujourd’hui où les revenus du bio se trouvent chahutés par la baisse du pouvoir d’achat.
Boris Barré est jardinier, mais un jardinier pas tout à fait comme les autres : il n’entretiens ni les talus d’autoroute, ne monte pas de maçonnerie pour tenir la terrasse extérieure ou ne redessine pas votre jardin : Boris Barré est jardinier médiateur à Terra Botanica. Son métier : transmettre auprès des visiteurs le goût pour les plantes, le végétal et son inclusion dans tout l’écosystème, dans le" monde du vivant », en un nom l’éloge de la biodiversité.
Etudiant en économie à la fin des 30 glorieuses, Jacques Ravaillaut avait été interpellé en 1982 par le rapport Meadows du Club de Rome intitulé « Halte à la croissance ! » qui remettait en cause notre développement sans fin. Aussi après avoir enseigné l'économie, Jacques Ravaillaut travaillera à l’agence française de la maitrise de l’énergie, qui fusionnera avec l’Ademe à la direction des territoires, soit 30 ans en mission de service public.
Retraité depuis 2017, quand il n’est pas grand père pompier ou jardinier pour les Restos du coeur, il coordonne les Cigales au niveau des Pays de la Loire, ces clubs de petits investisseurs qui pratiquent le coup de pouce voire le levier financier au plus près du terrain.
Adrien Louandre est un jeune homme à la belle allure de sportif, à l’énergie débordante… A 26 ans il dépote, à l’opposé de son sage curriculum vitae qui aligne les clés de la cathosphère (MRJC, Secours Catholique..), et déjà une série de livres, livres d’historien ou livres de témoignages. Adrien Louandre est le nouveau délégué épiscopal à l’écologie du diocèse d’Angers, chargé de dynamiser l’église diocésaine sur le sujet.
Peggy Jouss est sans doute un peu hors norme mais elle sait se valoriser. Le jeu de mots est facile mais c’est la réalité : Peggy Jousse est créatrice de l’association de valorisation des fruits et légumes Valorise et de la conserverie Ornorme implantées depuis cinq courtes années au Domaine des Caves à Brain sur Allonnes .
Peggy Jousse a d’abord travaillé quinze ans dans le prêt à porter a débarqué un beau jour en bord de loire avec son bébé et la volonté d’un changement de vie pour privilégier l’humain, l’indépendance, l’insertion, et prendre en charge les délaissés : trop petit, trop gros, trop bosselé, les fruits et légumes comme les humains sont parfois maltraités pour de mauvaises raisons.
Bruno Parmentier a plusieurs vies : l’ingénieur issu de l’Ecole des Mines de Paris et économiste de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes a démarré sa vie professionnelle au sein d’une petite ONG de développement sub urbain au Mexique, a participé à la création de la coopérative LIP, puis a travaillé dans le monde de la presse, au CFPF, l’école de journalisme de la rue du Louvre à Paris, à la tête des éditions du Cerf et de la Découverte avant d’ouvrir un autre chapitre, à 54 ans, en prenant la direction pour dix ans de l’école supérieure d’agriculture à Angers. C’est ainsi qu’on lui doit la première piste et voie cyclable de la ville, rue de Brissac qui fut le point d’orgue, on en sourit, de la politique cyclable d’un mandat municipal entier mais rend désormais service aux élèves et professeurs se rendent ainsi plus sereinement à vélo à l’ESA sur ces 800 m. On lui doit depuis dix ans cinq livres sur l’agriculture et l’alimentation et depuis que Bruno Parmentier est à la retraite près de 900 conférences et un blog http://nourrir-manger.com/ régulièrement alimenté, évidemment. Pour Bruno Parmentier propose de nombreux changements et le renversement d’un certaine nombre d’idées reçues. Pour en citer une : il faut arrêter de labourer, sémer immédiatement après la récolte un couvert végétal qui ne laissera plus ces champs labourés sous le soleil de l’été dégager du CO2 mais permettre la constitution d’un engrais naturel tout l’été avant de semer pour la nouvelle récolte. Arrêter d’acheter du poisson pêché au chalus, lequel détruit les fonds marins et dégage d’immenses masses de carbone… Bruno Parmentier, c’est une pensée bouillonnante à laquelle il convient de se confronter.
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