Rencontre avec les acteurs et actrices de l'écologie dans la région lyonnaise. Chaque samedi à 10h (rediffusion le dimanche à 9h), Thierry Weber reçoit celles et ceux qui agissent pour protéger notre « maison pour tous ».
Une émission produite pour RCF Lyon, également diffusée sur RCF Pays de l'Ain.
Corinne Charvin-Brun a lancé, avec un groupe d'ami en 2019 l'association Randossage : contraction de randonnée et de ramassage, ils organisent des sessions de ramassage des déchets dans le parc de Parilly (Bron, Vénissieux) dans la métropole de Lyon. Mais cette association n'est pas tout à fait comme les autres, puisqu'elle invite l'art dans ses évènements, à travers des expositions et des performances.
Une fois par an, Randossage organise le Festiv'Art Nature (6 octobre 2024) au Parc de Parilly, animée par des artistes professionnels et amateurs.
Notre invitée : Corinne Charvin-Brun, responsable de l'association Randossage
Marmite norvégienne, four solaire, yaourtière... Ces objets, qui peuvent paraitre incongrus, se font petit à petit une place dans les maisons des Français. C'est ce qu'on appelle la low tech : des objets, savoir-faire et innovations utiles et durables, qui utilisent peu ou pas de technologie. Souvent inspirée du bon sens de nos aînés, ou des pratiques toujours en cours dans certains pays moins en proie à la consommation de masse, la low tech est devenue un courant de pensée et de savoir-faire.
Depuis 2013 en France, plusieurs laboratoires « low tech lab » se sont installés en Bretagne, en Normandie, à Bordeaux ou encore à Grenoble, pour regrouper toutes les bonnes idées. À Lyon, un lowtechlab est en cours d'installation.
Parmi ces idées lumineuse, il y a celle de Ninon Voutay. Elle a lancé, il y a quatre ans, son entreprise pour démocratiser l'usage de la cocotte norvégienne. Une cocotte en lin et laine pour faire mijoter longtemps et hors du feu des plats à basse température, en faisant des économies d'énergie.
Notre invitée : Ninon Voutay, co-fondatrice du low tech lab lyonnais et de fondatrice d'Ecocotte.
C’est un bateau pas comme les autres qui vogue sur le Rhône. Une barge qui collecte les déchets des autres bateaux pour éviter la collecte en camion et donc réduire la pollution. C’est une initiative qui a été lancée par Suez.
Avec son moteur hybride, cette barge Zulu s’occupe tous les jours de 19 bateaux de croisière amarrés à Lyon, et en profite pour sensibiliser au tri et à la valorisation des déchets.
Notre invitée : Aurélie Pavageau, directrice générale de la filiale recyclage et revalorisation chez Suez dans le territoire de Lyon.
Le plastique est devenu omniprésent dans nos vies. Dans la technologie qui nous entoure, dans nos vêtements, dans les fibres textiles et aussi dans les emballages. Alors, en bout de course, le plastique n’est presque pas recyclé. Il se retrouve à plonger dans nos océans.
Chaque année, 10 millions de tonnes de déchets plastiques arrivent en mer. Une pollution d'une ampleur vertigineuse.
À Lyon, une association lutte contre la pollution plastique des océans en organisant des ateliers de sensibilisation en milieu scolaire et des actions des dépollution. The Seacleaners est d'ailleurs une association nationale qui a pour but de récolter des fonds pour mettre en place un immense bateau collecteur, qui irait dans plusieurs années nettoyer les océans.
Notre invité : Philippe Brachet, délégué en Auvergne-Rhône-Alpes de l'association The SeaCleaners qui lutte à Lyon, et ailleurs en France, pour limiter la pollution plastique.
ALLER PLUS LOIN
Notre article détaillé sur le sujet est à lire en longueur sur le site et l'appli RCF.
Ils vont planter 32 km de haies et créer ou restaurer 32 mares.
C’est le défi que se sont lancées les 32 communes qui forment la Communauté de commune Beaujolais-Pierre-Dorée. Un marathon de la biodiversité, soutenue par l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse. Mais un projet pas toujours facile à mettre en place...
Notre invitée : Aurélie Ghirardi, chargée de la Biodiversité et de l’Agriculture à la communauté de communes Beaujolais Pierres Dorées
Chaque jour, en France, 27 fermes disparaissent. Des terres agricoles qui réduisent comme une peau de chagrin. Parfois rachetées par de plus grosses exploitations mais parfois aussi artificialisées. Et, de l'autre côté, des futurs agriculteurs qui ne trouvent pas comment commencer leur activité.
C’est ce qu’on appelle aussi « le plafond de terre », c'est à dire un foncier agricole devenu trop cher pour les repreneurs. Le principal frein à la transmission des fermes.
Depuis vingt ans, il existe une foncière qui s’appelle Terre de Liens et qui fait tout le contraire. Elle permet avec l’aide des citoyens d’acquérir des fermes et d’y accueillir locataire. Et ça change tout !
Dans cet épisode : Emmanuelle Faure et Bernard Dattrino, bénévoles dans l'antenne lyonnaise de Terre de Liens.
Un weekend pour imaginer le monde de demain, pour la première fois organisé en région lyonnaise : le mouvement Fondacio, qui réunit des laïcs chrétiens, propose à Chaponost le weekend Change Up du 5 au 7 avril. Deux jours d’ateliers, de rencontres et de temps spirituels pour « entrer dans la transition écologique ».
Notre invitée : Fleur Desrousseaux, membre de l’animation du week-end.
Depuis 2007, les communautés de communes des Monts et des Coteaux du Lyonnais ont décidé de lancer une marque collective pour mettre en valeur les produits de leur territoire. Financée par les communes, Monts du Lyonnais, Terre de Saveur réuni des producteurs, distributeurs et restaurateurs qui cherchent à promouvoir les circuits courts. Pommes, poires, safran ou encore vin, cette marque permet aussi de découvrir la richesse de ce territoire agricole, qui accueille d'ailleurs de nouveaux agriculteurs, comme un producteur de lait de bufflonne à Saint-Martin-en-Haut.
Notre invitée : Émilie Pichonnat, directrice de la marque collective "Monts du Lyonnais, Terre de Saveurs".
Après la Fresque du climat pour comprendre les enjeux liés au dérèglement du climat, ou encore la fresque de la biodiversité, voilà un nouvel outil : la zoofresque. Il s'agit d'un atelier, mis en place depuis cet été, pour mieux comprendre le rapport qu’entretient notre société vis-à-vis des animaux. Comme pour la fresque du climat, il est basé sur des données scientifiques et officielles.
La zoofresque vient d’être élaborée par l’Association Justice Animaux Savoie (AJAS), qui proposait un premier atelier à Lyon cette semaine.
Depuis six ans, la coopérative Villages Vivants achète, restaure et loue des locaux pour lutter contre la dévitalisation des centres-villes en zone rurale. Cela permet de donner vie à des projets de réouverture de cafés, de boulangerie, de librairie ("La folle aventure" à Trévoux) ou encore de tiers-lieu. Remettre de la vie dans les villages.
Notre invitée : Anne-Sophie Daudon, chargée d'accompagnement et installation à Villages Vivants, coopérative immobilière, rurale et solidaire.
À Lyon, le célèbre photographe animalier Vincent Munier présente au musée des Confluences une exposition de photos et de vidéos entièrement consacrée aux forêts française. En immersion, les visiteurs plongent dans l'affut, l'attente et l'émerveillement. Une ode aux habitants sauvages, lynx, chouettes et autres pics-noirs, et un appel à laisser vivre les forêts.
Rencontre avec le photographe au micro de Commune Planète autour de Lyon.
L'exposition En forêt, du 16 février 2024 au 27 avril 2025
Ici, ce ne sont pas des professionnels qui choisissent les produits en rayon ou même qui les rangent. À Villeurbanne, on vient faire ses courses dans cette coopérative : un supermarché d'apparence ordinaire mais au fonctionnement bien particulier. Depuis un an, la Melting Coop s'est installée dans le quartier des Gratte-Ciel. Un lieu de promotion des produits locaux, bio, et qui veut que les consommateurs deviennent enfin des acteurs de l'alimentation et de la protection de la planète.
L'invité de Commune Planète autour de Lyon est Dominique Richard, sociétaire de la Melting Coop.
Il y a 70 ans, l’abbé Pierre appelait de tout cœur, avec une colère légitime et salvatrice, à « l’insurrection de la bonté » face à la misère, face à ces vies de survie sur les trottoirs parisiens.
Cet hiver 2024, si l’Abbé Pierre était là, il nous aurait sans aucun doute exhorté à agir pour toutes ces familles.
À Lyon, un collectif a répondu à son appel : né il y a dix ans, Jamais Sans Toit, met à l’abri les familles et les jeunes enfants dans des écoles, ponctuellement et avec l'accord des chefs d'établissement. Mais depuis deux semaines, le collectif a décidé d’occuper une ancienne école entière : 112 personnes dont soixante enfants s’y sont installées, toujours dans l’attente d’un hébergement d’urgence. C’est la première fois que Jamais Sans Toit procède à une occupation aussi importante.
Notre invitée : Véronique Thivolle, enseignante à l'école Audrey Hepburn de Lyon 9e et militante du collectif Jamais Sans Toit.
À peine âgé de 18 ans, et déjà plusieurs expositions à son actif : Baptiste Bourdier se plonge presque chaque weekend dans les forêts et ses montagnes natives de Haute-Savoie. Il y passe des heures à observer les animaux sauvages, bouquetins, chamois, marmottes, en espérant peut-être un jour croiser la route d'un lynx.
Des photos exposées à la bibliothèque municipale de Lyon 3e Duguesclin jusqu'au 2 mars.
Qu’est-ce que le principe du pollueur-payeur ? Comment fonctionne le marché du carbone ?
Faut-il mettre en place des taxes pour nous inciter à être plus respectueux de l’environnement ou changer les réglementations pour sauver par exemple nos abeilles ?
Pour avoir des réponses à ces questions, et faire le point sur le rôle de l'économie aujourd'hui dans nos politiques de transition écologique et énergétique, voilà une nouvelle bande dessinée à mettre entre toutes les mains : Les économistes sauveront la planète (avec un peu d’aide) aux éditions DBS/De Boeck Supérieur, sortie en octobre 2023.
Nos invités :
- William Honvo, économiste,
- Julie Bouvot, illustratrice lyonnaise.
Partir à l'autre bout du monde en train, faire le tour des belles initiatives écologiques en France et en Europe, faire du voyage un projet que l'on prépare sur plusieurs mois, une expérience que l'on partage à travers des vidéos, du podcast, promouvoir le voyage engagé : c'est ce que propose depuis ce weekend l'association On The Green Road à Lyon, qui lance une formation sur ce sujet pilotée par Antoine David, salarié de l'association.
Il y a des choses que l'on ne veut pas voir : ce qu'il y a dans nos poubelles, dans nos toilettes et dans nos eaux usées. Et pourtant, si on levait le couvercle, on se rendrait compte à quel point nos déchets ont de la valeur.
Par exemple, si à la place de se débarrasser de nos urines et de nos excréments, qui sont naturellement bourrés d’azote et de phosphore, on se décidait à les récupérer pour produire de l'engrais ? Une solution écologique, économique et qui nous rendrait moins dépendants aux énergies fossiles et aux enjeux géopolitiques.
C’est une piste sérieuse sur laquelle on travaille dans la région de Lyon. À notre micro, l’ingénieur Florent Brun qui a lancé en partenariat avec la Métropole de Lyon un projet de recherche-action, "Kolos", pour évaluer sur trois ans la faisabilité de la collecte des urines et excréments à la source pour être utilisés ensuite par des agriculteurs de la région.
On a déjà parlé des bienfaits de la déconnexion que vous allez peut-être essayer pour Noël. Cette année, il faut passer à l’étape supérieure et questionner nos pratiques numériques : nos mails, les photos qu’on s’envoie sur les applications de messagerie, les heures passées sur nos ordinateurs. De l’extraction des minerais à la fin de vie d’un téléphone portable ou d’une tablette : chaque étape est la source d'une pollution massive à l'échelle mondiale. Alors comment faire pour réduire notre impact, tout en continuant à utiliser ces outils ?
Réponse avec Louise et Jérémy Pastouret, auteurs de l'ouvrage Comment réduire l'impact de nos pratiques numériques ? - Les clés pour agir publié aux éditions ENI en mai 2023.
Ils tournoient au-dessus de nos têtes à la fois menaçants et majestueux, et sont là presque depuis toujours. Mais si les vautours sont là aujourd’hui, c'est grâce au travail et à la passion sans limite de rapaçologues qui ont œuvré sans relâche pour leur réintroduction. Il n'y a pas si longtemps, ces oiseaux ont failli disparaitre de nos régions.
Pour rendre hommage à ce travail de naturalistes et en connaitre plus sur les vautours, on se penche sur le livre Histoires de Vautours auto-publié par Patrick Balluet et Christian Tessier, livre au profit des actions pour les rapaces en Auvergne-Rhône-Alpes.
Un petit ouvrage passionnant qui changera votre regard sur les rois des crêtes.
Notre invité : Patrick Balluet, ancien président de la LPO Auvergne-Rhône-Alpes dans la Loire.
Savoir reconnaitre en un clin d’œil les plantes qui nous entourent, pouvoir décliner leur nom en latin : un savoir qui ne court pas les rues (loin de là), mais qui est mis en valeur tous les deux ans à Lyon. Au salon Paysalia, qui réunit les professionnels des plantes et du paysage, est organisé un concours de reconnaissance de végétaux, à destination par exemple des étudiants en horticulture.
En quoi consiste ce concours pas comme les autres avec lequel on revient aux savoirs fondamentaux ?
On en parle avec notre invitée Christelle David, jury du concours et paysager concepteur à Lyon.
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