Le magazine Nature et environnement de RCF, dans l'esprit de Laudato si et le développement intégral.
Il y a quelques jours, l’école d’ingénieurs grenobloise INP Pagora a accueilli des étudiants et des enseignants-chercheurs de toute l’Europe pour sa première école d’hiver. Le sujet : la valorisation de la biomasse végétale et la production de matériaux biosourcés. L’idée, c’est de remplacer le pétrole et ses dérivés pour produire de l'énergie et pour offrir une alternative à des produits comme les plastiques. Et au final être plus respectueux de l’environnement. On en parle avec Julien Bras, professeur à l’INP Pagora et co-organisateur de l'événement
Rencontre avec Jean-Pierre Rose, agriculteur dans le sud Grésivaudan, qui essaie de concilier une activité traditionnelle avec ses préoccupation écologique et chrétiennes. Il nous décrit les évolutions lentes pour préserver la terre et comment il tente de rester libre des mouvements d’accélération et d’agrandissement permanent dans son domaine son activité agricole.
Tous les agriculteurs ne sont pas passés en « bio » et tous les agriculteurs ne sont pas de méchants ravageurs de la planète. La plupart se posent des questions, réfléchissent, discutent, évoluent, la plupart observent leur sol et leurs cultures et tentent d’agir pour fournir une bonne alimentation à leurs clients. Car ne l’oublions pas, sans agriculteurs, que mangerions -nous ?
Nous rencontrons aujourd’hui Jean-Pierre Rose qui travaille dans le bas Dauphiné à st Bonnet de Chavagne. Il a derrière lui de belles années de travail et reconnaît qu’il n’agit plus aujourd’hui comme il le faisait il y a 30 ans.
Nous le rencontrons chez lui, dans sa ferme où poussent des noyers et d’autres cultures. Nous allons comprendre comment un agriculteur, qui travaille seul, peut aujourd’hui allier préoccupation écologique , continuité dans ses méthodes et comment il relie tout cela à sa foi chrétienne.
La low-tech est constituée d’un ensemble de technologies utiles, durables et accessibles à tous. Elle souhaite revenir aux fondamentaux et à l'essentiel, en opposition à une high-tech complexe et couteuse, qui répond souvent à des besoins secondaires de consommation. Le vélo est exemple de low-tech.
Nous recevons Catherine Santi, proviseur du collège les Saules d’Eybens, dont les élèves planchent sur le sujet en lien avec une expédition océanique menée par des étudiants.
Des personnes étrangères arrivent en France à la suite de parcours parfois terribles au risque de leur vie. Elles ont fui des conditions matérielles et sociales le plus souvent devenues inhumaines. D’autres personnes séjournant chez nous ne parviennent pas à « s’en sortir ». Quelle que soit leur origine, toutes sont à la recherche de situations où elles pourraient enfin élaborer un projet de vie, ou au moins de survie.
Porteuses de tels espoirs, quel accueil trouvent-elles chez nous ? Dans la commune de Notre Dame de l’Osier, en Isère, depuis plusieurs années, l’association Tero Loko tente de sortir ces personnes de l’urgence sociale et de leur offrir la possibilité d’entrer « une dynamique de projection » en associant les habitants de ce village.
Alicia Gomis nous parle de cette association.
L’association Tero Loko offre un lieu d’accueil en milieu rural pour des personnes réfugiées ou du territoire avec pour objectif à la fois de participer à la dynamique du territoire et de faciliter l’insertion de personnes en situation de précarité. Le chantier d’insertion consiste en du maraîchage et de la production de pain. En mettant l’humain et l’éthique au cœur de ses actions, l’association favorise la création de liens sociaux de proximité avec les habitants du village et une gouvernance participative.
Ils ne sont pas les premiers, mais ils sont encore rares : ceux et celles qui décrochent de leur poste de travail et s’embarquent à vélo sur les routes de France et de Navarre !
En pleine crise énergétique, le choix du vélo séduit de plus en plus de jeunes, non seulement pour se déplacer en ville, mais aussi pour aller découvrir d’autres horizons…, et qui sait, sûrement pour faire l’expérience, pour un temps donné, d’une autre vie que « métro-boulot-dodo » ! Anaïs et Julien, deux jeunes grenoblois, racontent pourquoi ils se sont engagés dans un grand périple à bicyclette du Nord au Sud de l’Europe.
Deux jeunes de moins de 30 ans viennent de partir en vélo de l’Est de la France pour un périple qui les emmènera jusqu’au Sud du Portugal. Face aux multiples défis auxquels s’affrontent notre humanité et notre planète, ils veulent vivre l’aventure du dépassement de soi, arrêter le temps et aller à la rencontre de l’autre. « En vélo, on voyage à vitesse humaine » déclarent-ils. A l’occasion de cette expérience, ils nous font part de leurs joies, de leurs surprises et des difficultés rencontrées. On peut les suivre sur le compte Instagram : Les aventures de Ju et Nana
Deux fois par jour, nous avons le nez dans notre assiette. Peut-être nous posons-nous les questions : « D’où viennent les aliments que nous mangeons ? Qui les a produits et dans quelles conditions ? Par qui ont-ils été transformés pour qu’ils soient comestibles ? » Des questions qui nous trottent plus souvent maintenant dans la tête. Au marché, dans les présentoirs, désormais des étiquettes nous informent. Mais c’est encore succinct et notre curiosité n’est pas toujours activée.
Chaque année, le Festival Alimenterre propose des animations pour éveiller notre curiosité et nourrir notre jugement. Commune planète reçoit Marie de Besses, une animatrice de cette organisation pour parler des enjeux agricoles et alimentaires dans le monde.
Marie Angèle a fait le choix de n’avoir qu’un vélo électrique comme moyen de
transport alors qu’elle habite à 10 km du premier commerce. Comment vivre et se déplacer lorsque l’on habite en rural uniquement en vélo électrique ?
Faire le choix de n’avoir qu’un vélo électrique pour se déplacer à la campagne, voilà qui est radical. Les distances sont plus grandes, les services plus éloignés et les dénivelés plus marqués ; cela paraît à priori un peu compliqué.
Sur les hauteurs de st Antoine l’Abbaye, près de st Marcellin, Marie-Angèle a fait ce
choix et on peut la voir à toute heure du jour et du soir se déplacer dans ces belles collines.
C’est à l’occasion d’une panne de sa voiture que Marie-Angèle a sauté le pas, au lieu de la réparer,elle a acheté un très bon vélo électrique. Cela lui fait profiter davantage de la nature, du temps, elle pense qu’ainsi, le monde va moins vite et que cela fait du bien.
Anselme Le Coärer, membre d’Alternatiba Grenoble, présente le « Camp climat » organisé cet été par son groupement dans le Trièves. Trois jours où 150 personnes se sont formées notamment aux thématiques du climat, de la biodiversité, de la non-violence et à l’agriculture solidaire. Autant d’occasions pour sortir de l’inertie face aux désastres écologiques et pour engager un nouveau modèle de société alliant justice sociale et justice climatique.
Aujourd'hui sur Commune Planète, nous nous intéressons à la nécessité d'aborder les sujets écologiques avec une certaine dose d'esprit critique. Lequel d'entre vous n'a jamais assisté, voire pris part, à un débat passionné sur l'utilité de maintenir les réacteurs nucléaires par exemple, ou bien au contraire sur leur remplacement par des éoliennes. La chaîne Youtube #EcologieRationnelle décortique justement de nombreux sujets autour de l'écologie avec l'objectif d'aider à trancher ces questions complexes. Cette chaîne est animée par Eric, un Youtubeur Grenoblois passionné d'écologie et d'esprit critique.
Les plantes sauvages locales sont mal aimées. Si on les tolère dans les prés ou les sous-bois de Chartreuse ou du Vercors, elles sont sauvagement pourchassées par les jardiniers de l’agglomération. Et pourtant les plantes sauvages locales favorisent la biodiversité, peuvent présentent des priorités médicinales, voire peuvent être mangées. Depuis 5 ans, la Maison de la Nature et de l'Environnement de l'Isère (MNEI) et l’association Gentiana ont lancé le programme « Sème et mange sauvage » pour réhabiliter ces méconnues, et favoriser leur dissémination dans les espaces privés et publics.
L’agglomération grenobloise, comme dans bien d’autres grandes villes, développe avec ardeur une politique diversifiée de mobilité des citoyens.
Cette politique concerne non seulement les transports en commun mais aussi l’usage de la bicyclette. Le « plan vélo » recouvre bien des aspects : incitation à recourir au vélo, développement de pistes cyclables, implantation d’arceaux de stationnement, proposition de location de vélos, etc.
Pour en parler et faire le point, Philippe Mouy reçoit Damien Cottereau, responsable de « l’unité vélo » au SMMAG, syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise. Il est convaincu que, comme le cycliste, le « plan vélo » trouvera son équilibre dans son dynamisme.
Après avoir été abandonné en raison de développement des emballages à usage unique et du tri sélectif, voilà que la consigne du verre redevient au gout de jour. Mieux, ce sont de jeunes pousses, qui s’emparent du sujet un peu partout en France. Leur motivation est à la fois écolo-gique et écono-mique. Il faut dire que le contexte est porteur avec une sensibilité de plus en plus forte des citoyens au zéro déchets et l’entrée en vigueur de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire début 2021.
Alpes Consigne est une start up Grenobloise qui s’est fixée pour mission de développer le réemploi des bouteilles en verre en Isère, en Savoie et Haute-Savoie Cécile Forgue, l’une des trois fondatrices, nous dit tout.
Depuis quelques mois le groupe coopératif agricole Rhône alpin Oxyane encourage ses adhérents à installer des panneaux solaires photovoltaïques sur leurs bâtiments. L’idée ? Leur permettre de diversifier et sécuriser leurs revenus tout en s’impliquant dans la transition énergétique.
Retour sur cette initiative avec Ugo Batel, responsable énergies renouvelables de Oxyane depuis 2018 et délégué général de la jeune association PrioriTERRE
Rémy Slama, épidémiologiste environnemental, coordinateur de l’étude
interdisciplinaire « MobilAir » pour l’agglomération grenobloise, explique les conséquences des particules
fines sur la santé à travers l’histoire de ce projet MobilAir, ses objectifs et ses préconisations.
Rémy Slama, épidémiologiste environnemental, coordinateur de l’étude
interdisciplinaire « MobilAir » pour l’agglomération grenobloise, explique les conséquences des particules fines sur la santé à travers l’histoire de ce projet MobilAir, ses objectifs et ses préconisations.
Vous connaissez l’aquaponie ? Sous ce nom barbare se cache une manière expérimentale de produire de la nourriture. L’aquaponie, c’est un système de production visant à combiner l’élevage de poissons à la culture de plantes aromatiques et de légumes. Nous recevons Gabriel Faysse, entrepreneur et créateur de la ferme intégrale à la Baume d’Hostun.
L'aquaponie, c’est le principe que La Ferme Intégrale a choisi pour répondre à l’un des grands enjeux de notre société : faire face à la demande grandissante en protéines animales tout en préservant l’environnement.
En combinant les deux productions, celle de poissons et de plantes, l’aquaponie utilise l’eau des poissons enrichie de leurs rejets comme engrais pour faire croître les plantes qui sont cultivées hors-sol. Les plantes en retour, permettent de maintenir une qualité d’eau favorisant la croissance des poissons. L’eau circulant en boucle quasi-fermée favorise un système vertueux.
Nous sommes aujourd’hui dans une ferme flambant neuve, où l’on découvre des installation très techniques, à la Baume d’Hostun, spectacle étonnant lorsque l’on cherche à rencontrer des agriculteurs écolo !
Nous allons découvrir les secrets de cette agriculture circulaire, dans cette ferme modèle et expérimentale, avec Gabriel Faysse, l’initiateur du projet.
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