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Les histoires du Dauphiné

Les Histoires du Dauphiné RCF - page 4

Émission présentée par Claude Muller, Annie Francou

Afin de mieux connaître le patrimoine, un historien nous invite à découvrir l’ histoire des lieux de notre quotidien en Isère. Depuis les rues de Grenoble, de places en places, de villages en villages. En racontant aussi la vie de personnages exceptionnels qui ont marqué l’histoire de ce département.

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Episodes

  • Les histoires du Dauphiné
    21 février 2023

    Louis Nal, chef des groupes Francs de l'Isère

    14 min
    Décédé prématurément à l'âge de 47 ans le 13 juin 1949, atteint de turberculose, Louis Nal devint chef des groupes Francs de l'Isère, commandant plus de 200 actions spectaculaires contre l'ennemi pendant la guerre. Après la libération, malgré sa maladie, il occupe les fonctions de chef départemental des forces de police et conseiller municipal de Grenoble. Un monument lui a été cosacré. On peut le voir à la Tronche près de l'hôpital.
  • André Sibellas
    31 janvier 2023

    André Sibellas, résistant isérois torturé devant son fils

    15 min

    Deux grands résistants, André SIBELLAS et son fils Maurice furent arrêtés par la gestapo le 25 Juin 1944. Le fils, qui possédait un faux certificat médical attestant qu’il était atteint de la tuberculose ne fut pas beaucoup importuné puis libéré au bout de quelques jours. Mais son père fut affreusement torturé. André fut pendant quelques jours, témoin de ces affreuses tortures. Libéré, il apprit que son père avait été emmené au fort Monteux à Lyon puis fusillé.

  • Autocars D. Huillier
    24 janvier 2023

    Les cars Huillier

    15 min

    Victor Huilier fut abattu par la gestapo dans la nuit du 20 au 21 Août 1944 à Grenoble. Avec ses enfants Paul, Emile et Georges, il avait fait de sa grande entreprise des cars du Vercors un outil devenu indispensable pour la Résistance, transportant pour les combattants de l’ombre tous les jours et secrètement du courrier, du ravitaillement, des instructions et même des armes, transportant même parfois des maquisards, rendant d'innombrables et précieux services à la Résistance.

  • Massacre Cours Berriat
    17 janvier 2023

    Massacre cours Berriat

    16 min

    Deux soldats allemands ayant été abattus le matin au niveau du 153 Cours Berriat, les Allemands se vengèrent en faisant venir un camion plein de résistants ou de simples otages au même niveau du Cours Berriat, le même jour le 14 Août 1944. Tous furent abattus, au fur et à mesure qu’on les faisait descendre du camion. Après la Libération, le lieu de l’affreux massacre prit le nom de square des Fusillés et un peu plus tard, un monument y fut érigé.

  • Place Louis Reverdy
    10 janvier 2023

    Maire et résistant

    15 min

    Maire de Sassenage depuis 1936, Louis REVERDY fut un des premiers résistants dès 1940. Il ravitaillait, hébergeait, conduisait même tous ceux qui voulaient faire partie des maquis dans le Vercors. Il avait mis un système d’alarme qui fonctionnait entre l’usine électrique de Sassenage et celle d’Engin. Les résistants étaient prévenus dès que les Allemands prenaient la direction du Vercors. Il délivrait le mot de reconnaissance aux patriotes qui allaient dans le Vercors. Pour beaucoup, grâce à ses actions, il fut l’âme de la Résistance. Arrêté, odieusement torturé, il décéda dans le train qui le conduisait à Dachau.

  • Vizille le 18 février 1944
    3 janvier 2023

    Raid de la gestapo de Vizille

    15 min

    Le vendredi 18 février 1944, au petit matin, une voiture munie d'un haut-parleur lançait un sinistre messages dans les rues enneigées de Vizille : "Tous les hommes de 14 à 80 ans doivent immédiatement se rendre au parc du château. Tout homme qui tenterait de se soustraire à cet ordre sera fusillé. Les vieillards, les femmes et les enfants doivent se tenir sur le pas de leur porte."
    Pas moins de 4500 hommes se retrouvèrent dans le parc du château et durent défiler, l'un après l'autre, devant une mitrailleuse. Un traitre devait sans doute y être caché pour reconnaître les résistants.
    Sans doute eut-il conscience de ce qu'il faisait : il n'en désigna aucun.
    Furieux, les Allemands entreprirent alors d'odieuses exactions.

  • Malleval après le massacre
    13 décembre 2022

    Malleval, le premier Oradour

    17 min

    Cette affirmation, c'est l'abbé PIERRE qui la prononça à Grenoble. Il avait été, alors qu'il commencait sa prétrise à Grenoble, l'aumonier de ce grand camp de maquisards. Ce grand camp qui fut massacré par les Allemands le 29 janvier 1944. Le bilan fut affreux : de nombreux morts, beaucoup de bléssés, des déportés et 75% des habitations et 18 granges incendiées. En partant, ils enlevèrent de nombreuses vaches et firent sauter l'ancien presbytère où les résistants cachaient leurs armes.

  • Cellules de la Gestapo où était détenue Olga
    6 décembre 2022

    On l'appelait Olga

    15 min

    Olga fut la première résistante déportée de Grenoble. Elle n'avait que 15 ans. Dans les différents camps et prisons où elle allait se retrouver, elle chantait toujours pour faire oublier aux autres prisonnières leur terrible souffrance. Et un jour, les autres prisonnières lui remirent une chanson qu'elles avaient écrite sur elle. Dans les années 1970, Olga vint au Dauphiné Libéré pour obtenir un article sur une vieille porte qui pourrissait dans un grenier du cours Berriat. C'était celle derrière laquelle de nombreux grenoblois et grenobloises avaient terriblement souffert. L'article parut, la porte fut récupérée -et sauvée- par le musée de la Résistance.

  • Photo des dégâts d'un bombardement
    29 novembre 2022

    Bombardements meurtriers

    15 min

    Les avions bombardiers américains sont intervenus deux fois au dessus de l'agglomération grenobloise en 1944 pour détruire des installations utilisées par l'ennemi. Mais ils n'étaient pas encore dotés d'appareils électroniques permettant d'atteindre sûrement l'objectif visé. Et les aviateurs étaient obligés de voler très haut pour échapper aux tirs de la D.C.A. Les bombardements manquaient terriblement de précision et semaient la mort parmi la population.

  • Débarquement en Normandie
    22 novembre 2022

    Le 6 juin 1944, les échos du Débarquement en Dauphiné

    17 min

    Comment la population dauphinoise a-t-elle appris le débarquement des troupes alliées en Normandie le 6 juin 1944 ? Finalement, par la radio. Ce jour-là, Radio- Londres n'était pas brouillé. Certains grenoblois qui l'écoutaient beaucoup ont apprit la bonne nouvelle et l'ont répandue de partout autour d'eux. Si bien qu'en fin d'après-midi, presque tout Grenoble avait apprit la bonne nouvelle, qui fut traduite curieusement dans les journaux du lendemain toujours controlés par le gouvernement de Vichy. <br>C'est ainsi que sur la Dépèche Dauphinoise réduite à une page seulement faute de papier : "Débarquement massif anglo-américain sur la côte normande". <br>Et en sous-titre : "cette nuit a commencé son attaque préparée depuis longtemps". C'était aux lecteurs de traduire l'information.

  • Les histoires du Dauphiné
    15 novembre 2022

    Louis Nal, chef des groupes Francs de l'Isère

    16 min
    Décédé prématurément à l'âge de 47 ans en 1949, Louis NAL fut le chef départemental des groupes Francs et chef de l'Etat-Major de l'Armée secrète de l'Isère pendant la guerre. Il infligea à l'ennemi de cuisants échecs, commmendant plus de 200 actions contre lui, dont certaines très spectaculaires. Autant d'opérations mûrement réfléchies, promptement menées, réalisées au mopment précis où il le fallait, qui épargnaient au maximum la vie des civils, mais pas en revanche celle des ennemis, et qui révélaient en Louis NAL un fin stratège. Un beau monument lui a été élevé à la Tronche, près des hôpitaux.
  • Albert de REYNIES
    8 novembre 2022

    Albert de Reyniès, chef de l'armée secrète

    16 min

    Albert de REYNIES est né à Arry en Meurthe et Moselle en 1900. Très attiré par la carrière des Armes, il s'engagea dès qu'il le puit dans les Chasseurs Alpins? Et c'est ainsi qu'il devint chef de bataillon du 6ème BCA à grenoble. Au lendemain de l'invasion de la zone sud par les troupes allemandes, il entra tout de suite dans la clandestinité malgré sa famille nombreuse (il avait 8 enfants), incitant ses soldats à en faire autant. C'est ainsi qu'est née l'armée secrète. Avec l'aide de ses officiers et de ses sous-officiers, il avait réussi à mettre à l'abrit une grande quantité de matériel et même d'armes et de munitions. L'armée secrète, qui fit beaucoup de mal à l'ennemi et à ses amis...

  • Remise de la Croix de compagnon de la Libération
    25 octobre 2022

    Grenoble, compagnon de la libération

    15 min

    Si nous nous référons à la mémorable et très élogieuse citation qui l'accompagnait, la Croix de compagnon de la Libération fut accordée à Grenoble à titre exceptionnel pour les actions spectaculaires et efficaces de ses Résistants. C'est en effet dès la fin de l'année 1943, juste après l'explosion du Polygone qui a porté un rude coup à l'ennemi que le général de Gaulle décide de récompenser l'attitude héroïque de la capitale des Alpes, la citant en exemple. Mais c'est le 4 mais 1944 que les grenoblois apprirent la nouvelle.

  • Les histoires du Dauphiné
    18 octobre 2022

    Le Colonel Tanant

    15 min
    Pierre TANANT est né en Lorraine. Fils d'officier, attiré lui aussi par la carrière des armes, il entra à Saint-Cyr en 1927. Il fut affecté comme lieutenant au 13ème bataillon des Chasseurs Alpins. Il participe en 1940 à la campagne de Norvège et se retrouve capitaine au 6ème BCA de Grenoble, organisant soigneusement la Résistance, se révélant à la fois un meneur d'hommes et un tacticien habile et fort apprécié. Ce qu'il a réalisé dans le Vercors, ce qu'il a ressenti, il le relata après la Libération dans un remarquable ouvrage édité en 1947, couronné par l'Académie Française et plusieurs fois réédité : "Vercors, haut-lieu de France."
  • Les histoires du Dauphiné
    11 octobre 2022

    Le Doyen Gosse, technicien de la Résistance

    15 min
    René GOSSE est né en 1883 à Clermont-l'Héraut. En 1903, il entrait à l'Ecole Normale Supérieure de Paris, d'où il sortit agrégé de mathématiques. Il commenca une briante carrière univeresitaire à Rochefort, la poursuivant à Bordeaux puis à Grenoble en 1921. Elu doyen de la Faculté des sciences en 1927, il devint directeur de l'Institut Polytechnique en 1929. Il fit construire de nouveaux et grands bâtiments pour cet institut et fit élever l'Institut FOURIER, créant une école hydraulique, devenant l'ardent pionnier de la collaboration université-industrie. Dès 1940 il se consacre à la Résistance, y prenant d'importantes responsabilités et y apportant toutes ses connaissances. C'est ainsi qu'il devint le grand technicien de la Résistance. Il fut abbatu par l'ennemi (ainsi que son fils), le 20 Décembre 1943.
  • Les histoires du Dauphiné
    4 octobre 2022

    Raymond Bank, chef d'état-major de la résistance

    17 min
    Raymond BANK est né à IVRY-sur-SEINE en 1895. Il s'illustre par sa bravoure au cours de la prmeière guerre mondiale où il fut blessé à mainte reprises. La croix de guerre récompense ses mérites et sa vaillance. Volontaire ensuite pour les opérations du Haut-Atlas, le combatant devint vite journaliste, puis rapidement secrétaire général du Petit Marocain et enfin directeur de l'Echo Marocain. On le retrouva très vite secrétaire général de la Dépêche Dauphinoise à Grenoble, ne dissimulant pas ses sentiments dans ses écrits au début de la 2ème guerre mondiale. Aussi, le gouvernement de Vichy lui interdit d'exercer sa profession. Il déploya alors toute sa fougue, toute sa compétence dans la resistance, devenant chef d'Etat-Major de la Résistance. Il fut abbatu par l'ennemi le 4 mars 1944.
  • Les histoires du Dauphiné
    27 septembre 2022

    Le Général Le Ray

    15 min
    Alain Le Ray avait rejoint dès 1933 les troupes alpines, où il servit successivement au 6e bataillon de Chasseurs alpins avant d'être affecté au 159e régiment d'Infanterie alpine pour commander la section d'éclaireurs-skieurs. Il participa en 1940 à la campagne de France. Il se rallia ensuite à la Résistance, où ses qualités de chef et d'organisateur clairvoyant lui assurèrent les plus hautes responsabilités. Il devint ainsi chef militaire du Vercors, de mai 1943 à janvier 1944, succédant ensuite au commandant De Reynies et devenant chef départemental des FFI, supervisant bien des opérations de la Résistance. Après la guerre, il servit brillamment en Extrême-Orient, puis en Algérie. Il fut un des fondateurs de l'Union des troupes de montagne.
  • Marie Reynoard
    20 septembre 2022

    Marie Reynoard

    16 min

    Née à Bastia en 1897, Marie Reynoard fut une des grandes figures de la Résistance, diffusant en même temps la presse clandestine de l'époque : Combat, Libération, Témoignage chrétien. Elle devint une vraie locomotive pour mener une lutte sans merci contre l'occupant et ses alliés : actions spectaculaires, sabotages, acheminement de ravitaillement. Arrêtée, déportée, elle décéda à Ravensbruck dans d'atroces souffrances. Elle fut considérée comme la première dame de la Résistance et une de ses héroïnes les plus pures.

  • Les histoires du Dauphiné
    13 septembre 2022

    Eugène Chavant, chef civile du Vercors

    15 min
    Eugène Chavant était né le 12 février 1984 à Colombe, près de Vienne. Élève officier en 1916, il fut cité en exemple pendant la guerre de 1914-1918, obtenant la médaille militaire et la croix de guerre avec 4 citations. Aussi le retrouvons-nous parmi les grands opposants aux Allemands et à leurs amis pendant la 2e Guerre mondiale, constituant dans le Vercors le plus important maquis de France avec 4 000 hommes. Et il exerça clandestinement le rôle de préfet dans le Vercors. Le 14 juillet 1944 à la Chapelle-en-Vercors, il proclama la République du Vercors dans ce lambeau de territoire devenu libre. "Le Vercors il ne faudra jamais l'oublier. On n'en parlera jamais assez", avait-il dit, après la Libération.
  • Les histoires du Dauphiné
    6 septembre 2022

    La mort d'un préfet

    16 min
    Mardi 1e août 1944. Dans sa villa de Montfleury, Marcel Besson, propriétaire du Petit Dauphinois, journal le plus important de la région, recevait le nouveau préfet de l'Isère, Philippe Frantz. Soudain, des hommes armés surgirent, demandant qui était le préfet. Georges Biessy s'avança courageausement, disant : " c'est moi ! ". Mais le préfet s'avança à son tour : " non ! Lui c'est le secrétaire général du journal. C'est moi le préfet. " Deux rafales crépitèrent et tous deux s'écroulèrent, criblés de balles. Et les assaillants, des résistants, s'enfuirent ... dans l'automobile du préfet.

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