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Agir pour qu'il y ait moins de souffrance
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Agir pour qu'il y ait moins de souffrance

RCF,  -  Modifié le 4 octobre 2019
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Greta Thunberg, cette jeune-fille suédoise de 16 ans, alerte l’opinion sur notre maison qui brûle alors que nous regardons ailleurs, pour reprendre les mots d’ouverture du discours que fit Jacques Chirac, lors de l'assemblée plénière du 4ème sommet de la terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg.
 
La maison commune est en danger
 ; elle ne l’est pas seulement faute de la maîtrise de l’écologie, mais aussi pour ne pas savoir regarder ceux dont la vie est brûlée par l’absence d’un toit, les invisibles de notre Société.

Quand la solidarité s’éteint, l’avenir s’assombrit. Il faut que des voix s’élèvent pour relever ceux qu’on détruit en toute impudence et impunité.
 
Quelle iniquité - mais aussi quelle honte pour notre Société - d’observer que des hommes, des femmes, parfois des enfants, n’ont rien, même pas un abri, sauf celui de fortune : le métro, les portes cochères qui n’ouvrent sur rien, ou encore des ponts qui n’autorisent aucune traversée tant la misère enferme. Quand la protection de la vie est oubliée à ce point, inutile de parler du respect de la vie.
 
Les morts de la rue ne troublent pas, ou si peu, la conscience collective. Un drame s’est installé depuis fort longtemps sans qu’il nous fasse bouger, trop établis dans des jugements déportant la responsabilité sur les victimes elles-mêmes. Ils sont venus au monde, mais le monde ne les reconnaît pas, catalogués comme des sans domicile, n’ayant point de place, et pour cause, nous la leur refusons.
 
Les mots sont nécessaires pour guérir les plaies mais ils sont insuffisants s’ils ne sont pas suivis d’une volonté d’agir pour dire halte à ce qui déshumanise ceux qui sont confrontés à ce drame et chacun de nous qui ne voulons pas le voir.
 
Alors, stop vraiment au sans-abrisme ! Qui peut refuser d’y participer ?
 
Cette chronique, en forme de SOS, puisse-t-elle ne point rester sans suite pour que le temps de l’émotion devienne l’aiguillon d’un agir ensemble pour relever un défi aux fins d’offrir à ce monde plus d’humanité.
 
Si vous - qui lisez ce texte ou l’écoutez sur des ondes bienveillantes à l’égard des situations de fragilité– n’agissez pas, alors qui agira ?

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