"Capitaine Marleau" sur France 3

Dans un premier temps vous nous conseillez de profitez avant mardi soir d’un épisode de la série Capitaine Marleau diffusée sur France 3 ?

Cet épisode intitulé "Double Jeu", la série laisse libre court au génial jeu d’actrice de Corinne Maserio en utilisant une ficelle bien connue dans les séries policières. L’actrice  joue à la fois le capitaine Marleau et sa jumelle, bien plus sophistiquée : Bénédicte Dalvet. L’épisode s’inspire du roman policier des années 30 Le Sosie de la morgue par Claude Luxel. La série policière de France 3 reste dans un style très classique celui de sa réalisatrice Josée Dayan mais l’intérêt du spectateur est soutenu par la présence de seconds rôles de haut vol : Grégoire Leprince Ringuet, Pierre François Martin Laval et le très touchant Pierre Perret. On passe un moment de qualité devant Corinne Masiero aussi à l’aise dans le registre de la capitaine de gendarmerie sans filtre et brut de décoffrage que celui de sa jumelle chic bourgeoise, infecte avec son entourage. Il reste 3 épisodes inédits diffusés le mardi soir sur France 3.

Et pour cette semaine de Toussaint vous avez choisi les programmes de la chaine KTO.

Pour le jour de la Toussaint, le 1er novembre à 8h40 en lui-même je vous conseille l’émission exceptionnelle de En marche vers le dimanche dans lors de laquelle, Marie-Noëlle Thabut lit et commente l'intégralité des lectures de la solennité de la Toussaint.  

Pour le lendemain, le jour où nous commémorons les défunts, KTO vous propose un documentaire formidable intitulé La Mort c’est Juste une marche. Entre service de soin palliatifs, maison de santé, nous allons à la rencontre des malades en fin de vie et de ceux qui vivent au près d’eux. Le mot qui revient le plus dans le documentaire c’est : personne. On sent dans les témoignages des soignants, des patients, des accompagnants, des familles que ce qui compte le plus c’est que les malades restent des personnes jusqu’au bout. La caméra du documentariste suit les mains, les gestes, qui soulagent qui apaisent. Sans angélisme, sans éviter de parler de la souffrance, de la douleur Géraud Burin des Roziers montre que chacun est utile en son heure et les derniers moments de l'existence sont un trésor à partager. Des pépites d'éternité pour celui qui part, comme pour ceux qui restent.