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Christophe Robert et le mal logement
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Christophe Robert et le mal logement

RCF,  -  Modifié le 4 août 2019
​Délégué général de la Fondation Abbé Pierre, Christophe Robert parle de la pauvreté et du mal logement en France.
Fanny Cohen Moreau Fanny Cohen Moreau

Quelques jours après la publication du rapport annuel sur le mal logement par la Fondation Abbé Pierre, qui rappelle que 4 millions de personnes sont mal logées en France, Christophe Robert s’exprime sur la Nuit de la Solidarité . Pour la deuxième année, des bénévoles encadrés de profesionnels vont  recenser les personnes sans-abris sur Paris : "rien n’est pire que de ne plus regarder, de ne pas savoir, de ne pas oser s’affronter à la question, c’est un déficit de connaissance du problème du sans-abrisme". Il trouve aussi une "dimension fraternelle" dans cette initiative : des bénévoles vont aller à la rencontre de sans-abris, et cela va les "réhumaniser".

UN PROBLÈME CENTRAL

Christophe Robert rappelle que "tout le monde est concerné par le logement. Les formes que prennent le mal-logement sont très diverses, et créent des problèmes d’isolement social et de santé". Et pour lui, un des problèmes majeurs est "la cherté du coût du logement dans les grandes villes, avec le coût des charges et de l’immobilier qui ont flambé depuis le début des années 2000".  "L’urgence est d’agir pour les 4 millions de sans-abris, et il faut qu’on soit vigilants pour les 12 millions de fragilisés".
 

LE LOGEMENT D'ABORD

Sur la politique et les annonces du gouvernement Christophe Robert est plutôt mitigé. Il voudrait qu’on applique plus la politique du "logement d’abord" : "arrêtons de régler la question de l’exclusion par le logement à coup d’hôtel : c'est chère et non satisfaisante. Il faudrait penser le logement comme levier de réinsertion. Pour Christophe Robert, il faut prendre en compte toutes les conséquences sur la vie que peut poser le problème du logement et les coûts qu’il génère "car c’est un besoin fondamental".

Et si Christophe Robert a été surpris par la "violence" du mouvement des gilets jaunes, il comprend leur colère : "ce sont les plus fragilisés". "Il faut veiller à cette peur de basculement, à cette peur de la précarité, en mettant en place plus de justice sociale".

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