Accueil
Chronique innovation
Partager

Chronique innovation

RCF,  -  Modifié le 30 septembre 2019
L'éducation des jeunes filles dans les pays en voie de développement correspond aux objectifs 4 et 5 de l'agenda 2030 de l'ONU
podcast image par défaut

DES CHIFFRES ALARMANTS QUI MONTRENT BIEN QUE LE COMBAT N'EST PAS ENCORE GAGNE

Selon une étude de l'UNESCO et de Plan international, chaque jour ce sont près de 33.000 jeunes adolescentes qui sont mariées de force, entraînant de fait un arrêt de scolarité. Cette même étude mettant en évidence que 50% des enfants nés d'une mère illettrée ont une espérance de vie inférieure à 5 ans. Pour lutter contre ce fléau, il existe différents programmes, comme le centre d'insertion de la Providence créé en 2003 à Bouaké en Côte d'Ivoire par les sœurs de la congrégation de la Providence et qui accueille aujourd’hui 186 jeunes filles, dont 72 sont en apprentissages.
 

« LA PROVIDENCE » : UN PARCOURS SOCIÉTAL ET ÉCONOMIQUE

L’originalité du centre de « La Providence » est de proposer un parcours en trois temps.  Pour commencer les jeunes filles admises reçoivent sur une période de 6 mois à deux ans des formations de bases : alphabétisation, activités manuelles et sportives, cuisine, ménage, avec pour objectif de leur faire prendre conscience de leur dignité de Femme.
 
À l'issue de cette première étape, elles effectuent un stage d'orientation de trois mois pour choisir l'une des trois formations proposées ; tresse, coiffure ou couture, un choix qui les conduit à quatre années d'apprentissage dans des centres partenaires. Et à l'issue de ces quatre années, elles reçoivent le matériel nécessaire au lancement de leur activité. 

Mais ce qu’il faut noter aussi c’est qu’au-delà de venir répondre aux objectifs 4 et 5 ; permettre à des femmes de développer leur activité est un formidable levier pour le développement économique des pays en voie de développement puisque chaque femme éduquée et formée à un métier vient augmenter le PIB du pays, qui jusque là ne reposait que sur 50% de la population à savoir le travail des hommes.
 
Donc mon petit conseil du jour, c’est bien évidemment d’apporter notre aide aux associations qui œuvrent à tracer un chemin d'avenir pour ces jeunes filles, sans oublier les autres enfants privés d'éducation. Mais aussi de partager cette chronique pour faire savoir les enjeux et faire connaître l'existence de tels lieux, car je vous le rappelle à tous on peut tout.

L'éducation des jeunes filles dans les pays en voie de développement correspond aux objectifs 4 et 5 de l'agenda 2030 de l'ONU

L'éducation et l’inégalité entre les sexes sont deux des 17 objectifs du développement durable promulgués par l’ONU en 2015, un véritable défi dans les pays en voie de développement où à ce jour ce sont plus de 130 millions de jeunes filles de 6 à 17 ans qui n’ont pas accès à l’éducation du simple fait qu’elles sont des femmes. Pour enrayer ce fléau et agir efficacement, divers ONG développent et soutiennent des projets favorisant l’accès à l’éducation des jeunes filles.

DES CHIFFRES ALARMANTS QUI MONTRENT BIEN QUE LE COMBAT N'EST PAS ENCORE GAGNE

Selon une étude de l'UNESCO et de Plan international, chaque jour ce sont près de 33.000 jeunes adolescentes qui sont mariées de force, entraînant de fait un arrêt de scolarité. Cette même étude mettant en évidence que 50% des enfants nés d'une mère illettrée ont une espérance de vie inférieure à 5 ans. Pour lutter contre ce fléau, il existe différents programmes, comme le centre d'insertion de la Providence créé en 2003 à Bouaké en Côte d'Ivoire par les sœurs de la congrégation de la Providence et qui accueille aujourd’hui 186 jeunes filles, dont 72 sont en apprentissages.
 

« LA PROVIDENCE » : UN PARCOURS SOCIÉTAL ET ÉCONOMIQUE

L’originalité du centre de « La Providence » est de proposer un parcours en trois temps.  Pour commencer les jeunes filles admises reçoivent sur une période de 6 mois à deux ans des formations de bases : alphabétisation, activités manuelles et sportives, cuisine, ménage, avec pour objectif de leur faire prendre conscience de leur dignité de Femme.
 
À l'issue de cette première étape, elles effectuent un stage d'orientation de trois mois pour choisir l'une des trois formations proposées ; tresse, coiffure ou couture, un choix qui les conduit à quatre années d'apprentissage dans des centres partenaires. Et à l'issue de ces quatre années, elles reçoivent le matériel nécessaire au lancement de leur activité. 

Mais ce qu’il faut noter aussi c’est qu’au-delà de venir répondre aux objectifs 4 et 5 ; permettre à des femmes de développer leur activité est un formidable levier pour le développement économique des pays en voie de développement puisque chaque femme éduquée et formée à un métier vient augmenter le PIB du pays, qui jusque là ne reposait que sur 50% de la population à savoir le travail des hommes.
 
Donc mon petit conseil du jour, c’est bien évidemment d’apporter notre aide aux associations qui œuvrent à tracer un chemin d'avenir pour ces jeunes filles, sans oublier les autres enfants privés d'éducation. Mais aussi de partager cette chronique pour faire savoir les enjeux et faire connaître l'existence de tels lieux, car je vous le rappelle à tous on peut tout.

Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

  • Ce don ne me coûte que 0.00 € après déduction fiscale

  • 80

    Ce don ne me coûte que 27.20 € après déduction fiscale

  • 100

    Ce don ne me coûte que 34.00 € après déduction fiscale

Faire un don