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François Astorg : "Il faut changer de mode de gouvernance à Annecy"
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François Astorg : "Il faut changer de mode de gouvernance à Annecy"

RCF Haute-Savoie,  -  Modifié le 4 juillet 2019
Après Frédérique Lardet, et Jean-Luc Rigaut, c'est au tour de François Astorg, conseiller municipal et communautaire écologiste à Annecy, de se lancer dans la campagne des municipales.

Les élus écologistes veulent surfer sur la performance de Yannick Jadot et sa liste "Europe Ecologie Les Verts", qui a rencontré un franc succès en Haute-Savie, et Annecy tout particulièrement. Les débats locaux, tels que le tunnel sous le Semnoz, le projet LOLA, la centrale à bitume à Poisy, ont joué un rôle primordial dans les urnes. François Astorg, Fabienne Grébet, et Nora Ségaud-Labidi, ont décidé de créer un mouvement de co-construction avec les citoyens, appelé "Réveillons Annecy". "Un comité avec une vision large, qui inclut des écologistes, des habitants, des experts" explique François Astorg. 

UN PROJET CONSTRUIT AVEC LA POPULATION 

Le conseiller municipal et communautaire écologiste à Annecy expose son projet, et plaide pour un "changement de mode de gouvernance". "On doit sortir du système où l'on met une personne en première ligne". Pour lui, pas question de polluer le débat avec une tête de liste sortie d'un chapeau ! "La question de la tête de liste se posera à l'automne ou l'hiver prochain" déclare François Astorg. 

LES projets locaux au coeur des débats 

Depuis quelques jours, "Réveillons Annecy" s'active ! "Nous avons lancé des groupes de travail autour de l'excellence écologique". François Astorg remarque une dégradation de la qualité de vie à Annecy, en raison de la pollution de l'air mais aussi une chèreté de la vie qui n'incite pas les jeunes à venir travailler ici. "Il faut changer de cap et élaborer les projets avec les citoyens" martèle le conseiller d'opposition. 

LA GAUCHE UNIE ?

Ratisser large auprès des habitants, pourquoi pas, mais auprès d'autres élus encore indécis, la précaution est de mise. A la question de tendre la main vers Denis Duperthuy à gauche, la réponse est claire. "On accueille des gens qui ont envie de travailler et qui sont respectueux des autres". 

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