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Jean Leonetti: "la conception française de la bioéthique c’est l’humain avant tout"
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Jean Leonetti: "la conception française de la bioéthique c’est l’humain avant tout"

RCF,  -  Modifié le 22 janvier 2019
Le vice-président délégué des Républicains et maire d'Antibes réagit au rapport de la mission d'information parlementaire sur la bioéthique.
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Mardi dernier a eu lieu la publication du rapport de la commission parlementaire sur la révision de la loi sur la bioéthique, qui prévoit entre autres l’accès à la PMA pour toutes les femmes. Pour Jean Leonetti, médecin, ancien ministre, figure respectée de la droite en France, ancien député, à qui on doit deux des grandes lois de la bioéthique, il y a un "parti pris idéologique" dans ces nouvelles conclusions : "est-ce que ce qui est scientifiquement possible est humainement souhaitable ? Pour moi c’est non. L’homme doit voir la sagesse de savoir ce qui est bien pour l’humain". Et il affirme : "on ne marchandise pas l’humain".

La conception française de la bioéthique

Pour Jean Leonetti "la conception française de la bioéthique c’est l’humain avant tout". Il rappelle que lors des consultations récentes qui ont été faites des citoyens, "ils ont massivement répondu non à la PMA et à la GPA". Jean Leonetti l’affirme : "quand on pousse la porte de la PMA pour toutes sans père, on ouvre la porte aux mères porteuses".

Ce rapport comporte aussi des éléments sur la recherche sur l’embryon. Pour Jean Leonetti, « le principe même de la recherche sur l’humain qui n’est pas destiné à améliorer l’humain lui-même posait un problème, mais là on voit que la porte continue à s’ouvrir ». Il ajoute : « petit à petit on repousse les limites sans se fixer de ligne infranchissable ». « Si le don n’est plus anonyme il va devenir marchand, or une des grandes règles de la bioéthique c’est que l’humain ne se marchandise pas ».

L'actualité politique

A propos de la position sur la bioéthique, "il n’y a jamais eu une unanimité chez les Républicains, il y a toujours la liberté de chacun de voter en conscience ; mais pas chez La République en marche".

Sur le grand débat national et la demande faite aux maires de l’organiser : "c’est une volteface assez surprenante, mais le président de la République a toujours méprisé les maires". "Nous voyons bien que ce qui se met en place ce n’est pas un débat mais une grande campagne électorale avec un candidat qui fait un show face à des maires".

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